03/10/09 (B519)  Radio-Trottoir : Palais de l’Escale sous Haute Tension (HT) Danger de Mort : qui s’approche risque-t-il, quels que soient ses mérites et fonction d’être définitivement électrocuté ?

En cette période où les amerloques s’amusent à financer la démocratie en favorisant directement et sans le cacher, la réélection à vie d’un dictateur minable, l’air du Palais de l’Escale est secoué par des turbulences électriques qui font peur.

Depuis une semaine ce sont scandale sur scandale.

L’arrestation d’Hassan Saïd !!!
Dimanche dernier, le 27 septembre 2009, le Chef du Cabinet militaire d’IOG, patron en second (sous les ordres d’IOG) de la Piscine Djiboutienne chargé de la Sécurité intérieure et extérieure, le Colonel en civil Hassan Saïd dit « Madowe », qui se rendait à son Bureau au Palais de l’Escale s’est vu arrêté par la Garde Présidentielle dite Garde Républicaine.

Très énervé par ces manières peu conformes à la haute image que le personnage à de lui-même, il est descendu immédiatement de son véhicule pour enguirlander ces jeunes bérets rouges irresponsables et recrutés sans le tas.

A peine étati-il descendu de son véhicule semi-blindé, que le Colonel Mohamed Djama Doualeh, le tireur d’élite de la Garde Présidentielle(*) est sorti du Bureau de garde à deux pas de la grille d’entrée bardée de caméras hyper sensibles.

Tranquillement, les mains sur la hanche, il a ordonné à ses soldats de mettre Hassan Saïd au cachot s’il continuait à brailler comme cela.

Inimaginable : la réponse d’Hassan Said a été fulgurante. Il est parti « bille en tête ». Au passafe il a bousculé les commandos pourtant bien entraînés par la Légion Etrangère Française et par les Marsouins américains.

Toujours vrai, au passage, il a failli boxer le Colonel Mohamed Djama, mais ce dernier a réussi à esquiver de justesse un coup qui aurait pu lui être fatal.

Ce sont les appels de Nimac Sterling, une archiviste anglophone chevronnée qui ont donné l’alerte au Palais. Hassan Madowe, le Colonel en civil du Cabinet militaire d’IOG a été relâché après que le Colonel Omar ait dégainé son revolver pour lui dire (les yeux dans les yeux) : « la prochaine fois, tu auras une balle entre le deux yeux ».

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Le Ministre Ali Abdi échappe de justesse à un décret d’expulsion vers le Somaliland

Mardi 29 septembre 2009, le Conseil des Ministres s’est déroulé dans un climat hautement électrique.

On se souviendra qu’aussitôt les fêtes anniversaires de l’Indépendance, le Ministre de l’Intérieur avait menacé le Ministre des Télécommunications et de l’Information, (suite au limogeage du Directeur de la RTD, le demi frère de Yassin Elmi Bouh), de l’expulser vers Hargeisa (au Somaliland).

Pour cette rentré, tous les ministres s’attendaient à ce qu’il soumette un Décret d’expulsion ou d’interdiction de séjour du Ministre Ali Abdi.

Rien n’étonne plus les Djiboutiens même pas les faux documents fabriqués de toute pièce par un Ministre, grand expert en désinformation et en intoxication.

Guelleh était décomposé. Son front était totalement ravagé par l’inquiétude et le manque de Sécurité qu’il éprouve même dans l’enceinte du Palais de l’Escale, en principe ultra-sécurisée,

Il est vrai que la rixe entre les deux plus hauts responsables de sa propre Sécurité, suivie de menaces de mort, l’a beaucoup affecté et il a compris qu’il n’était plus aussi en sécurité qu’il le pensait autrefois.

En conséquence,
aucun Décret d’expulsion n’a été proposé.

Ouf ! Ali Abdi restera avec nous à Djibouti. D’ailleurs, il ne connaît personne à Hargeisa .

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Caricature de Roger Picon
Septembre Noir pour les Jeunes des Quartiers Populaires : 189 condamnation de jeunes en toute illégalité et en pleine nuit !!!

Mercredi 30 septembre 2009, une centaine de mères de famille se sont rendues au Palais de l’Escale pour manifester contre la condamnation abusive, illégale et démesurée de leurs enfants mineurs.

Rappelons que ces jeunes ont
tous été condamnés dans le plus grand secret, sans que leur défense ne soit assurée par un avocat.

Pire que cela, la sentence a été prononcée en pleine nuit !

Ces jeunes ont tous écoppé de six mois de prison ferme.

Qu’avaient-ils donc fait de si répréhensible ?

Ils avaient manifesté contre les pannes d’électricité à répétition (EDD), contre les coupures d’au potable (ONED) qui se prolongent parfois durant plusieurs jours.

On dit que l’ONED est en proie à de grandes difficultés, car les nappes phréatiques auraient été polluées par les constructions sauvages qui se sont développées avec la bénédiction des « foulous (**)

En dépit de cela, les jeunes continuent de se révolter contre l’augmentation de la vie. Les fournitures scolaires et autres inscriptions dans les écoles ont atteint des sommes inaccessibles pour eux. Et en plus, ils dénoncent avec bravoure et courage, la condamnation abusive des autres mineurs

Les mamans RPPistes ont été relâchées immédiatement, tandis qu’une quarantaine de mères de famille respectables sont toujours à Nagad. (Mais elles ne sont pas RPP …)

Les vaillants manifestants utilisent des cailloux : dans la plupart des cas ce sont des enfants de 11 à 16 ans.

A cause de ces absurdités commises par un Régime aux abois, ces mineurs vont rater leur année scolaire au CES ou au Lycée.

De toutes les façons, peu importe au régime et surtout à son Chef qui n’a qu’une idée en tête : faire croire qu’un immense soutien populaire le porte à un troisième mandat.

Peu lui importe à ce Chef totalement décrédibilisée que ces jeunes rejoiegnent la cohorte actuelle des 85% de chômeurs avec les risques de chuter dans le cercle de la délinquance, parfois et même souvent à la solde des Administrations de la répression.

Ces 189 jeunes condamnés, selon le tarif syndical d’Haramous en vigueur, à six mois de prison ferme, sont détenus arbitrairement, mais surtout dans des conditions de Tortures Physiques et Morales au sein de la sinistre prison de Gabode.

Gabode est surpeuplée.

L’Ambassade des Etats Unis va-t-elle accorder un financement complémentaire sur le fonds pour la Démocratie pour financer rapidement la construction d’une nouvelle prison à proximité du Camp Lemonnier. Cette nouvelle prison devrait permettre d’assurer l’accueil des condamnés dont le nombre devrait connaître une sérieuse augmentation dans les prochaines semaines : fin de régime oblige !

Haramous voit partout des complots contre son projet d’ élections anticipées qui assurerait à Bobard 1er, le troisième mandat anticonstitutionnel et impopulaire.

Au fait d’où proviennent ces fuites pour un troisième mandat ?

IOG ne sait plus à quel saint se vouer.

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La Police tire à balles réelles sur des jeunes manifestants : au moins un mort et des blessés graves.

Toujours, dans la nuit du mercredi 30 septembre 2009, d’autres manifestations spontanées de jeunes ont éclaté dans différents quartiers de la capitale.

La Police a tiré à balle réelle au quartier six (6) tuant un manifestant. un autre serait dans le coma, une dizaine d’entre eux ont été blessés plus ou moins grièvement.

Parallèlement, après 30 ans, la RTD continue de diffuser un communiqué des Islamistes Djiboutiens sous la coupole camouflée d’Ismaël Tani.

Ismaël Tani est le chef spirituel des Frères Islamistes les plus durs, fonction qu’il cumule avec celle de Directeur du Cabinet d’IOG au sein même du Palais de l’Escale. Il pratique son « art », dans le strict souvenir des massacres du Septembre Noir des Palestiniens en 1970, commis par les Forces Jordaniennes.

Les Communiqués des Islamistes Djiboutiens s’en prennent discrètement aux « sionistes Juifs ».

L’Histoire récente a toujours prouvé, que les Islamistes « de Salon » qui ne fréquentent que les grand hôtels internationaux comme le Kempeski et le Sheraton de Djibouti n’interviendront jamais pour réduire les souffrances des Peuples Palestiniens et Somalis.

Votre Représentant A. le Wadani

(*) Le Colonel Mohamed Djama Doualeh s’était illustré en ordonnant à ses troupes de tirer à balles réelles sur les démobilisés et les blessés qui manifestaient pour obtenir le paiement de leurs pensions.
(**)
Foulous : expression arabe pour désigner l’argent sale de la corruption. Surnom donné au Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat.