06/10/09 (B519) Le journal de la Flibuste (9 articles en Français)

__________________________ 9 – Romandie News (Ch) avec AFP

Piraterie : l’Espagne incapable d’embarquer des militaires sur les thoniers

L’armée espagnole n’a pas la capacité opérationnelle d’embarquer des militaires sur les thoniers espagnols au large de la Somalie, comme le fait la France sur les bateaux de pêches français, a déclaré lundi la ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon.

Un thonier espagnol, l’Alakrana, a été capturé vendredi par des pirates au large de la Somalie avec 36 marins à son bord, et l’Espagne multiplie les efforts pour les faire libérer, a ajouté Carme Chacon à la télévision publique.

Le parquet espagnol a par ailleurs requis lundi le transfert en Espagne et l’incarcération de deux des pirates impliqués dans l’attaque de l’Alakrana et arrêtés dimanche par la marine espagnole après avoir quitté le thonier à bord d’un petite embarcation, a-t-on appris de source judiciaire.

Cette source a expliqué à l’AFP que l’accord entre le Kenya et l’Union européenne octroyant compétence de juridiction au pays africain ne pouvait dans ce cas s’appliquer, l’attaque du thonier s’étant produite hors rayon d’action de l’opération militaire Atalante de lutte contre les pirates somaliens. Le juge d’instruction Baltasar Garzon devait se prononcer sur ces réquisitions.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a par ailleurs indiqué qu’il travaillait à la préparation d’un sommet sur la Somalie pendant la présidence espagnole de l’Union européenne au 1er semestre 2010.

Interrogée sur le point de savoir pourquoi l’Espagne ne faisait pas comme la France, embarquant des militaires sur les bateaux, la ministre a répondu qu’il "y a deux raisons pour lesquelles on ne peut embarquer des militaires sur des bateaux pour protéger des personnes privées".

"Tout d’abord, la loi. Légalement, cela n’est pas possible", a-t-elle déclaré, le Parlement ayant écarté une modification de la législation pour le permettre.

"Il y a une deuxième raison (…), d’un point de vue opérationnel, il est impossible que certains navires soient protégés par des militaires individuels", a-t-elle ajouté.

La France le fait car sa loi le permet, a affirmé Mme Chacon, mais aussi parce que sur sa base de Djibouti, la France dispose de 3.000 militaires (…)", alors que "l’Espagne a 3.000 militaires dans le monde entier".

La ministre espagnole a encouragé les bateaux de pêche à adopter des mesures d’autoprotection et à recourir à des moyens de sécurité privés.

"Ce qui est possible, c’est que ce soient des gardes privés qui fournissent une protection privée à ces bateaux privés", a déclaré la ministre.

Le parlement a autorisé les gardes privés à embarquer avec des fusils à longue portée pour affronter les pirates.

L’Alakrana a été capturé vendredi dans l’océan Indien entre la Somalie et les Seychelles, à l’issue d’un abordage marquant la reprise des actes de piraterie dans cette région par des bandes armées mettant à profit la fin de la mousson et le retour à une mer plus calme.

_____________________________ 8 – 24 heures (Ch)

Des pirates somaliens libèrent un cargo turc contre rançon

Des pirates somaliens qui retenaient un cargo turc depuis près de trois mois l’ont laissé repartir lundi avec ses 23 membres d’équipage turcs après avoir perçu une rançon, a annoncé l’avocate de la compagnie à laquelle appartient le vaisseau.

"En ce moment, le navire est accompagné par une frégate dont je ne connais pas le nom vers une zone sûre. Ensuite, il ralliera le port jordanien d’Aqaba, dans la mer Rouge, qui était sa destination initiale", a affirmé sur la chaîne de télévision NTV Me Nilgün Yamaner, qui a refusé de détailler le montant de la rançon.

"De là, nous allons rapatrier l’équipage par avion en Turquie", a ajouté l’avocate.

L’Horizon-1, propriété de la compagnie Horizon Maritime and Trade, dont le siège est à Istanbul, se rendait d’Arabie saoudite en Jordanie avec une cargaison de sulfure d’hydrogène lorsqu’il a été détournée le 8 juillet par des pirates.

Il mouillait depuis dans le port d’Eyl, au nord de la Somalie, dans la province du Puntland, où les pirates font la loi.

Plusieurs bateaux turcs ont été détournés par des pirates dans cette zone, avant de pouvoir reprendre leur route contre versement d’une rançon.

_____________________________ 7 – RTB avec Belga (Belgique)

Première intervention armée pour la frégate Louise-Marie

La frégate "Louise-Marie" de la Marine, engagée depuis un mois dans l’opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie, a effectué samedi sa première intervention armée en arrêtant avec des tirs de semonce une petite embarcation suspecte.

La frégate, qui patrouille dans le golfe d’Aden au large de Djibouti, a repéré samedi matin un skiff "suspect" qui s’était approché à 300 mètres d’un navire marchand. L’hélicoptère "Alouette III" embarqué à son bord a alors décollé, entraînant l’éloignement de la petite embarcation. Celle-ci a toutefois refusé de s’arrêter.

L’hélicoptère a alors tiré deux rafales de coups de semonce devant l’embarcation pour la faire stopper.

Le "Louise-Marie" a ensuite dépêché une équipe à bord de deux RIB (des bateaux pneumatiques semi-rigides), qui, après vérification, n’a trouvé à bord du skiff que treize bidons de carburant. En raison du manque de preuve, le petit bateau a été autorisé à poursuivre sa route.

Il s’agit de la première intervention armée de la frégate depuis qu’elle a entamé début septembre une mission de lutte contre la piraterie au large des côtes de l’Afrique orientale – une première pour la Marine. Le navire a déjà à son actif plusieurs missions d’escorte de navires commerciaux, dont celle d’une gigantesque plate-forme pétrolière dans le golfe d’Aden.

Le 14 septembre, elle avait aussi sauvé 38 des 46 occupants d’un navire en train de couler dans la même zone.

Le navire, sous le commandement du capitaine de frégate Jan De Beurme, patrouillera jusqu’au 13 décembre, avant de mettre le cap sur la Belgique, avec un retour attendu à Zeebrugge le 23 décembre.

______________________________ 6 – Afrik.com

Somalie : arrestation de deux pirates suite à la capture d’un thonier espagnol

Deux individus soupçonnés de faire partie des 13 pirates qui ont capturé le thonier espagnol Alakrana ont été arrêtés dimanche, par la marine espagnole, écrit Mer et marine.

Les deux personnes ont été interceptés à bord d’une embarcation rapide et l’un d’entre eux a été blessé lors de l’arrestation. Le thonier Alakrana a été capturé vendredi à mi-chemin entre la Somalie et les Seychelles.

______________________________ 5 – APA

Bientôt des opérations de patrouille de la marine somalienne

Les six cent marins somaliens nouvellement recrutés vont bientôt démarrer leurs opérations de patrouille dans les eaux territoriales de ce pays a révélé dimanche, à Mogadiscio, le vice-premier ministre et par ailleurs ministre de la pêche et des ressources marines, le professeur Abdurahman Aden Ibbi Hajji.

Le vice-premier ministre, a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec des pêcheurs somaliens, dimanche à Mogadiscio.

Il a averti les pêcheurs contre tout chargement d’armes dans leurs bateaux en allant mer.

« Nos garde-côtes nouvellement formés ont reçu l’ordre de combattre tous ceux qu’ils verraient transporter des armes dans des bateaux, car si vous avez des armes à bord de vos bateaux ils ne seront pas en mesure de vous différencier des pirates », a affirmé le vice-premier ministre.

Le gouvernement somalien a bouclé en septembre dernier cinq mois de formation avec 600 gardes côtières pour la Somalie, dont 100 étaient membres de l’ex-marine somalienne, tandis que les autres sont de nouvelles recrues.

Les pêcheurs se félicitent de la décision de garantir les côtes du pays tout en se plaignant des soldats de l’UA à Mogadiscio qui selon ces pêcheurs interdisent la pêche ou qui tirent parfois sur des bateaux.

Des pirates somaliens ont intensifié cette année leurs attaques dans les eaux non surveillées du pays et dans le golfe d’Aden.

Ils ont attaqué cette année 146 bateaux dans les eaux somaliennes, selon le Bureau maritime international.

Il s’agit là d’une très forte recrudescence des attaques orchestrées par des pirates en comparaison des 111 attaques l’année dernière.

Bien qu’il existe plus de 20 navires de guerre étrangers, dont certains de l’OTAN, qui patrouillent les côtes somaliennes et dans le golfe d’Aden, les pirates ont encore accru, leurs attaques dans cette zone.

______________ 4 – Europe 2 (Bruxelles de la Défense)

Premiers détails et photos sur la capture de l’Alakrana par les pirates

«Des pirates. Ce sont des pirates!» C’est tout ce que le capitaine de l’Alakrana (1), le thonier basque espagnol capturé par les pirates vendredi matin, a eu le temps de dire par radio.

L’Alakrana se trouvait en haute mer, à près de 400 miles des côtes, entre Seychelles et Somalie. Mais le thonier, qui avait ses filets jetés à l’eau, ne pouvait s’échapper. La prise de l’Alakrana s’est effectuée en un temps record, selon la presse espagnole qui rapporte les faits (EFE, El Pais, El Mundo).

Il était 6h45 locales (5h45 heure européenne). L’Alakrantxu, un autre bateau de pêche de la même compagnie, Echebastar SLU, Bermeo, a entendu l’appel de détresse et a tenté de communiquer avec le navire. Mais, en vain ! Toutes les communications avaient été interrompues. Peu après, un message mail est arrivé au propriétaire du navire indiquant que l’équipage allait bien : « Nous sommes Ok ». Et c’est tout.

Très professionnels.

Armés de fusils et de RPG, les 13 pirates qui ont donné l’assaut ont agi de façon "très professionnelle" d’après les témoignages. « Ils étaient très expérimentés. Il s’agit sans doute de la même bande que ceux qui ont capturé en mai le MV Victoria. Ou, tout au moins, ils opèrent avec le même modus operandi », explique le chef d’État-major d’opérations de la marine espagnole, Jaime Domínguez Buj.

Et c’est par le négociateur, qui avait servi lors de l’enlèvement du navire allemand, qu’un premier contact a été établi. « Pour l’instant, il semble que la situation à bord doit calme » détaille Buj. « Aucun mouvement anormal n’a été observé. L’équipage serait gardé sous le pont ». Un porte-parole des pirates – joint par l’agence espagnole EFE – a justifié l’action par la nécessité de lutter contre la pêche illégale dans les eaux somaliennes.

Le bateau est suivi à la trace par les avions de patrouille maritime d’Atalanta, qui ont pu prendre cette photo. En cartouche, deux des pirates armés

Une course de vitesse est engagée.

La frégate Canarias – qui se trouvait à 800 miles de là au moment de l’attaque – se dirige à « grande vitesse » vers la zone. Selon les marins espagnols, il devrait déjà être sur zone aujourd’hui (il lui faut 35 heures pour se rendre sur place selon la marine espagnole et était à 184 miles de la zone samedi midi). L’objectif des militaires est d’éviter que le bateau de pêche ne touche terre et que les otages soient débarqués.

Car, ensuite, aucune intervention ne serait possible. Le navire est suivi à la trace par les avions de patrouille d’Atalanta : les deux P3 Orion espagnol et allemand et l’Atlantique II français qui se relaient sur place. Apparemment ce sont les avions luxembourgeois qui ont été les premiers sur les lieux. C’est une de leur première sortie opérationnelle !

Rançon ou intervention.

Une cellule de crise, réunissant les ministères de la défense, de l’environnement et de la pêche, a été activée à Madrid, sous la responsabilité du vice-premier ministre, Maria Teresa Fernandez de la Vega. Les autorités ont deux options. 1° la négociation et le paiement d’une rançon.

Ce qui a apparemment commencé à être fait.

Puisqu’un premier contact a été entamé avec un intermédiaire. 2° L’intervention. Les Espagnols ont sollicité les Français pour agir en « partenariat spécial » selon De La Vega. Seuls les Français ont, en effet, à la fois l’expérience et les moyens pour mener ce type d’opérations. Mais qui ne va pas sans risque (cf. l’opération Tanit). Aussi la priorité n°1 affichée du gouvernement espagnol est la « sécurité des pêcheurs ».

Tout dérapage serait en effet fatal… au niveau politique.

A l’arrière du bateau, on peut voir remorqué le skiff pirate avec les bidons d’essence et apprécier la différence de taille des deux navires, quelques mètres pour l’un, une centaine de mètres pour le second (©Ministerio de Defensa de España)

Polémique politique.

Cette capture d’un navire espagnol a, en effet, déclenché une polémique en Espagne où la Ministre de la Défense, Carme Chacon, doit faire face à une double offensive.

Le parti populaire, dans l’opposition, a dénoncé la "passivité" du gouvernement. Le porte-parole de défense du PP, Beatriz Rodriguez Salmon, a ainsi expliqué que «le gouvernement n’a pas agi avec diligence raisonnable dans la protection du thon» notamment parce qu’il a rejeté les dernières initiatives présentées à la Chambre des députés pour mettre des militaires armés à bord des navires de pêche. Même explication chez les nationalistes basques du PNV, qui estiment que le pouvoir central n’en a pas fait assez pour protéger les pêcheurs basques.

Pour Josu Erkoreka, porte-parole du parti PNV, « Notre flotte de pêche au large des côtes de la Somalie risque sa vie alors que le ministre de la Défense joue à ne pas perdre des voix au Congrès. Ce n’est pas bien! ». Et de souligner que « la mise à bord de gardes privés (solution prônée par les ministères de la Défense et de l’Intérieur espagnols) est retardée par la paperasserie ».

Les thoniers ont mis en cause l’absence de protection directe par les forces armées espagnoles dont bénéficient les pêcheurs Français (NB : à leurs frais). Une motion législative dans ce sens, proposée par le PP et le PNV avait été rejetée en septembre par le Congrès. Le gouvernement a répliqué estimant que l’Alakrana ne pêchait pas dans la zone protégée par la force internationale. «

Chacun doit être responsable de ses actes » a averti Jaime Domínguez Buj. A Londres, le QG d’Atalanta tente de faire face à la polémique, indiquant qu’il y a une étroite concertation avec les pêcheurs, un de leurs représentants étant d’ailleurs présent au QG de Northwood.

Retrait par sécurité.

Il y avait environ 17 bateaux espagnols qui pêchent actuellement dans l’Océan indien. Et, par mesure de sécurité, leurs propriétaires ont demandé de quitter la zone de pêche. Ils devraient se diriger vers les Seychelles où la plupart ont établi leur base pour la saison de pêche. Pour les thoniers, c’est une mauvaise donne. Selon un responsable des pêches, l’année 2009 sera moins bonne. Au lieu des 180 à 200.000 tonnes pêchées chaque année, il n’y en aurait que 120.000 cette année. Du fait des pirates…

________________________ 3 – RFI

Arrestation de deux pirates somaliens

Ils avaient participé vendredi à la capture du thonier espagnol Alakrana : les 2 hommes ont été arrêtés par la marine espagnole alors qu’ils regagnaient la terre.

Le thonier et son équipage sont toujours retenus en otage aux larges des côtes somaliennes.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

L’interpellation des hommes a eu lieu grâce à un hélicoptère des forces armées espagnoles, alors même que les deux pirates s’apprêtaient à accoster sur le littoral de Somalie. Apparemment l’un deux a été blessé, touché à l’abdomen par une balle.

L’opération, autorisée par Madrid, augmente l’inquiétude pour les 36 membres de l’équipage de l’Alakrana, un navire de pêche du Pays basque espagnol qui a été attaqué par des pirates somaliens jeudi. Sur ces 36 pêcheurs, 16 sont de nationalité espagnole. Ils se trouvaient à 413 milles des côtes somaliennes, donc hors des eaux territoriales de ce pays, même si les pirates affirment le contraire et promettent un châtiment très dur.

D’après l’équipage, les pirates les traitent bien. Leurs manières et leurs méthodes les apparenteraient à ceux qui avaient donné l’assaut au MV Victoria, en mai. Un navire qui se trouvait, lui aussi, au large des côtes somaliennes et qui se dirigeait vers l’Arabie Saoudite.

__________________________ 2 – Ministère français de la Défense

Atalante : maintenance en haute mer

Le 1er octobre 2009, un Atlantique 2 de la marine nationale stationné à Djibouti a effectué un aéro-largage en pleine mer afin de délivrer un nouveau transmetteur de pression hydraulique (TPH) pour l’hélicoptère "Panther" de la frégate La Fayette, engagée dans l’opération Atalante.

Ce TPH en provenance de Hyères a tout d’abord transité entre Paris et Djibouti par voie aérienne militaire. Le détachement "Atlantique 2" de Djibouti l’a ensuite conditionné dans un conteneur de largage, cylindre d’un mètre de long sur vingt centimètres de diamètre. Le jour "J", l’avion de patrouille maritime l’a parachuté en mer. Une embarcation rapide de la frégate a ainsi pu récupérer la pièce.

Grâce à l’efficacité de cette manœuvre logistique opérationnelle, la maintenance du Panther a pu s’effectuer sans escale et réduire ainsi de manière significative l’indisponibilité de l’hélicoptère.

___________________________________ 1 – AFP

L’équipage du thonier espagnol, capturé par des pirates au large de la Somalie, va bien

L’équipage du thonier espagnol, capturé vendredi par des pirates au large de la Somalie, "va bien", a indiqué dimanche un des marins à la radio privée espagnole Cadena Ser.

Durant une brève conversation téléphonique, l’un des 16 marins espagnols à bord du thonier a expliqué que les pirates leur avaient permis d’utiliser le téléphone quelques minutes afin d’appeler leurs familles.

"Nous ne pouvons pas donner d’autres informations mais nous allons bien", a affirmé le marin.

Le thonier géant Alakrana, avec 36 marins à bord, avait été capturé vendredi dans l’océan Indien entre la Somalie et les Seychelles, lors d’un abordage marquant la reprise des actes de piraterie dans cette région, par des bandes armées mettant à profit la fin de la mousson et le retour à une mer plus calme.

Lors de l’attaque, le thonier pêchait illégalement, "loin" de la zone protégée dans le cadre de l’opération antipiraterie européenne "Atalante" déclenchée en décembre 2008.

La frégate "Canarias" de la marine espagnole, participant à l’opération "Atalante", s’est lancée à la poursuite de l’Alakrana avant qu’il n’atteigne les côtes somaliennes et plus précisément le port somalien de Harardhere, deuxième plus important repaire de pirates en Somalie après le port de Eyl vers lequel il se dirige.

Les pirates partis à l’assaut du thonier sont "très professionnels" et "membres d’un groupe parfaitement organisé et armé", ce qui rend "difficile pour le moment une intervention militaire", a rapporté dimanche le quotidien El Mundo, citant des sources proches du dossier.

Selon le quotidien El Pais, les pirates seraient au nombre de 13 et seraient armés de lance-grenades et de fusils.