10/12/09 (B528) Courrier des lecteurs. Débordé par l’ampleur du mécontentement, le SDS n’est-elle plus ce qu’elle était il y a encore un an ???

__________________________ 2 – Mail suivant

Dans mon mail précédent, je ne vous avais pas dit que j’étais à Djibouti. Comme l’a précisé récemment l’ARDHD, j’ai bien accès à son site, qui n’est pas censuré actuellement, comme ce fut si souvent le cas.

Autre précision. Pour revenir au SDS, je vous confirme que je vous ai envoyé le message précédent (N°1 ci-dessous) depuis Djibouti et que je n’ai pas été arrêté !

Cela confirmerait-il le fait que le SDS n’a plus la capacité d’éplucher tous les emails sortants qui critiquent le régime et surtout qu’elle ne peut plus arrêter ceux qui l’auraient été, il y a encore un an ????

__________________________ 1 – Envoyé depuis Djibouti

Encore une preuve de la fin du régime. Le SDS est submergé par la montée de la colère populaire

Beaucoup de responsables dans le Gouvernement se sont retournés contre IOG. Nombreux sont ceux qui agissent contre lui actuellement. La situation devient "explosive" au sein du Gouvernement.

Les gens ont de moins en moins peur de parler. Certains même s’exposent en donnant leur avis sur les différents problèmes du Pays et de la situation socio-économique et politique.

Alors qu’il y’a un an (en arrière) le SDS arrêtait n’importe qui, n’importe quand, pour un oui ou pour un non. Dès qu’une personne déplaisait (ou était susceptible de déplaire) au Couple princier ou que la Personne avait eu le malheur de critiquer ou d’insulter une décision ou un membre du Gouvernement il était immédiatement arrêté par le SDS.

Un Officier haut placé m’a confié qu’aujourd’hui, il y a tellement de gens qui n’ont plus peur de s’exprimer ouvertement, surtout pour critiquer « le troisième mandat et le Changement de la Constitution », que le SDS est submergé de renseignements sur des milliers de personnes qui se sont déclaré hostiles à IOG et à Gouvernement.

Cet Officier a ajouté qu’il faudrait arrêter plus de la moitié de Djibouti et que même en réunissant tous les services qui touchent de près ou de loin à la police intérieure (Gendarmerie, police nationale, services secrets, et autres …), cela serait impossible. Et on ne saurait pas où les détenir !

Bien qu’IOG via la SDS soit bien informé de l’évolution négative de sa popularité et des sentiments des Djiboutiens à son égard, il se montre bien incapable de faire quelque chose pour renverser la situation.