10/12/09 (B528) LDDH : Rapport  succinct de la LDDH. Djibouti face à la Journée des Droits de l’Homme.



Le Président

10 décmebre 2010

Rapport  succinct de la LDDH.

Djibouti à l’occasion
de la Journée des Droits de l’Homme.

A) Sur les risques d’une reprise du conflit armé.


Ce rapport est un simple rappel d’une situation alarmante qui sévit en République de Djibouti et qui ne fait que s’aggraver.


Faut-il rappeler, que la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) ne cesse de dénoncer  tous les crimes Organisés à l’encontre des populations civiles et ce, depuis sa création en mai 1999 ?


En effet, la LDDH est née dans le contexte d’un conflit armé où les sévices contre  nos populations au Nord et à l’Ouest de notre pays sur une superficie de plus de 18 000 KM carrés sur les 23 000 KM carrés du Territoire national.


Ce conflit armé en principe devrait prendre fin après les accords de Paix du 12 mai 2001, mais le non Respect de ces Accords par la partie Gouvernementale ont poussé la partie du Frud-Armé qui s’était transformé en parti légal l’ARD de considérer comme caduc cet Accord de Paix signé en 2001. A l’heure où des mouvements armés sont dénoncés par des Responsables politico-militaires.


S’agit-il d’une reprise de certains éléments du FRUD, ou s’agit-il de provocations d’agents gouvernementaux qui veulent justifiés leurs animosités et la violence des délations à l’égard d’un pays voisin et frère qu’est l’Erythrée, ou encore s’agit-il d’une combinaison de ces deux mouvements.


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains suit avec inquiétude et une attention particulière la situation au Nord et à l’Ouest de notre République.


B) Sur la dégradation consécutive aux crimes Organisés.


La République de Djibouti, ces dernières années, avec apparemment le soutien insupportables des Forces Etrangères présentes sur le Territoire, a des répercussions financières très peu perçues par plus de 75% des populations démunies de tout avec un record de la pauvreté dont trois habitants sur cinq font un seul repas par jour, et quel repas ! Ainsi qu’un taux de chômage de 85%


Des Audits Internationaux et neutres sont plus que nécessaires pour bien démontrer aux dirigeants, aux parlementaires et aux mass médias des pays amis, les méfaits des détournements et les crimes Organisés au su et au vu de toutes les personnes (nationaux ou étrangers) présentes à Djibouti 


Des dégradations à titre d’exemple :


1. les violations de plus en plus vulgaires des droits humains en particulier à l’égard des Défenseurs des Droits de l’Homme, des dirigeants Syndicaux, même le Syndicat cloné n’est pas épargné ;


2. l’interdiction du MRD, Parti Politique membre de l’UAD, l’Opposition légale Djiboutienne, par un simple décret présidentiel basé sur ce que nous considérons comme un FAUX ; 


3. l’Inexistence de toutes formes de Presses libres dans un pays qui abrite un Chef d’Etat Dictateur notoire et paradoxalement Vice-président du Conseil des Droits de l’Homme à l’instar du Kenya qui est un pays dont l’Opposition est très bien représentée à l’Assemblée Nationale contrairement à Djibouti où il n’y a qu’une seule représentation d’une Mouvance présidentielle (pas un seul opposant), un pays qui a à gogo des Presses libres, un pays qui respecte les droits de tous les Travailleurs Kenyans. Toutefois le Kenya, tout comme Djibouti ne respecte pas les Droits des Réfugiés en les refoulant parfois vers les pays qu’ils ont fui, sans oublier les autres violations communes à tous les pays membres de l’IGAD. Cette Organisation régionale est considérée par certaines personnes comme le cancer de la Corne d’Afrique ;


4. les bradages par des ventes illégales et souvent non budgétisées ou à des prix dérisoires qui battent leur plein depuis la vente de l’Immeuble des Mouettes transformé en Hôtel Impériale apparemment géré par le fils du Chef de l’Etat, du bradage des logements de la Gendarmerie Nationale à un commerçant paraît-il proche de certains responsables à très haut niveau ; la démolition incompréhensible du grand marché, plus que centenaire de Djibouti, des logements de la société mixte du Chemin de Fer Ethiopie Djibouti, etc… et demain les logements des Forces Armées sis à Gabode II.


C) Sur la Somalie et l’Ogaden


Sur ce point la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) se félicite du retrait des Forces Ethiopiennes du Territoire de la Somalie du Sud, et demande au Gouvernement Ethiopien à mettre fin au génocide du Peuple Somali en Somalie Occidentale  (OGADEN) et de reconnaître leur droit à un Etat Souverain


Elle lance un Appel pressant à tous les Défenseurs des Droits de l’Homme de dénoncer les crimes de guerre perpétrés par les Forces d’Amison et d’acculer ces Forces tueuses de l’Ouganda et du Burundi (peut-être demain de Djibouti) à mettre fin à l’occupation de la Somalie. La Somalie est aux Somalis


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au Procureur de la Cour Pénale internationale de se saisir afin de diligenter une Enquête Internationale pour connaître l’ampleur des crimes de guerre à Mogadiscio. 

NOEL ABDI Jean-Paul