29/12/09 (B531) Round-Trip / Toronto-Djibouti / Ismaïl Omar Guelleh menace ses conseillers les plus proches…

Force est de constater que Ismaïl Omar Guelleh idolâtre le pouvoir et compte bien y rester. Pour cela, il a préféré être clair avec ses plus proches collaborateurs. Il fut un peu plus clair cette fois-ci. Sa stratégie actuelle n’a rien avoir avec celles déjà expérimentées, d’où son message aussi limpide que l’eau de roche. Il n’a donc pas l’intention de lésiner sur les moyens, et sa nouvelle approche fait de plus en plus peur à son sérail.

Comment ? Bonne question qui mérite réflexion !

La fuite nous est parvenue juste après celle offerte à LOI « Le président Ismaïl Omar Guelleh semble encore hésiter sur la manière d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2011 et la modification de la Constitution que cela impliquera. Mais ses partisans continuent à lui préparer le terrain. »

En effet, IOG ne sait plus sur quel pied danser, et il est dans de beaux draps. Familièrement parlant, il est dans le caca…oui, dans un gros caca ! Parce qu’un FRUD qui renait de ses cendres, un MRD ressuscité malgré son assassinat, un ARD qui reprend son souffle, d’autres partis et d’autres personnalités qui se distinguent ici et là par leur excellent travail de sensibilisation…ne lui facilitent pas la tâche.

A cela, vient s’ajouter une pression interne où chômage et délinquance juvénile constituent une véritable bombe à retardement. Le journal gouvernemental La Nation du jeudi 24 décembre 2009, vient tout récemment de le reconnaitre.

Il serait très difficile de dissimuler un cyclone…

Tout porte à croire que la situation va exploser avant ou après 2011. Peu importe quand, le coup de grisou aura lieu à court terme. A moyen terme dans le pire des cas. IOG n’est pas sans savoir ce qu’il l’attend, d’autant que la pression internationale suit graduellement son cours. Certains pays africains sont d’ores et déjà dans le collimateur des grandes puissances.

Cela étant, IOG devait trouver un excellent groupe de réflexion en vue d’élaguer le terrain pour commettre son viol à l’encontre de notre Constitution.

Le tout doit se passer dans la plus grande sérénité.

Ce groupe de réflexion parce qu’il constitue la crème de la crème aux yeux d’IOG, n’a malheureusement pas droit à l’erreur. La stratégie du dictateur est de le tenir responsable en cas d’échec. Son message se résume comme suit : « si vous me faites perdre, je ne vous pardonnerais pas !». Ca veut tout dire…