10/01/10 (B533) Vérité : les jeunes vivent dans la misère à cause d’IOG. (lecteur)

Le peuple n’aime pas IOG, le fils de l’Oued

Les jeunes le haïssent ! Ils subissent la situation encore plus que les autres, parce qu’ils voient que leur avenir est hypothèqué et que le pouvoir en place leur bloque toutes les ouvertures et opportunités.

Ils savent même que leur vie est en danger et que IOG ne veut pas améliorer leurs conditions. Il serait même prêt à tuer son propre fils pour rester sur le trône. Alors quand il s’agit des fils des autres ….

Ces jeunes ne demandent qu’à vivre dans leur pays, dans la justice, le respect des libertés avec l’assurance de recevoir les soins adaptés, une bonne éducation et la possibilité de travailler avec une juste rémunération.

Ces garçons et filles constatent que leurs parent souffrent : leur père a été mis au chômage et leurs quatre grands frères n’ont jamais pu obtenir un emploi.

Ces jeunes écoutent attentivement ce qui se dit au sein de leur foyer. Ils retiennent toutes les conversations de la famille (sans boulot, une sante précaire, sans soins, la famine, le palu, les détournements, les pillages des biens collectifs.

Ah ! Si nous étions issus de la tribu « M », ce serait bien différent !!!.

Pourtant ces enfants sont l’avenir du pays. Demain ils pourraient être médecins, professeurs, ingénieurs, juges, représentants du peuple, et même Chef d’Etat.

La fine fleur de notre jeunesse débarque dans les CES ou le LYCEE. Ils ont grandi dans les bidons ville, ils subissent les séquelles du paludisme, ils n’ont fait que côtoyer la misère dans leurs propres maisons.

Ces fils et filles sont forts et ils ont la tète sur les épaules. Ils savent de quoi ils parlent : de la famine, lorsqu’il n’y a plus rien à manger à la maison, que leuyr maman n’a rien à mettre dans la marmite et que leur père, sans travail, dort sur un carton derrière la maison : c’est la misère noire !

Ces jeunes ont ouvert les yeux ! Leur cerveau s’est développé et avec lui le sens critique. Ils connaissent leurs droits. Ils savent qui ils sont et ils se demandent pour lesquelles ils ne pourraient pas accéder à une vie meilleure que celle de leurs parents.

Ces enfants se demandent aussi pourquoi leur parent ont autant souffert !

Au regard de la situation vécue par les jeunes au sein de leur propre pays, malgré l’enfance que ce régime inhumain leur a volé, certains ont achevé leurs études et obtenu des diplômes avec mention. Comment leur interdire de cibler d’autres horizons pour résoudre les phénomènes qui appauvrissent les familles.

Témoignage : le fils d’Hassan Deyloo, le petit Ali se rappelle un jour :

« c’était vers midi. On était tous revenus de l’école de Balballa, moi, mes 4 frères et mes 2 sœurs, mais a la maison il n’y avait pas a manger .

On était tous assis sur une vielle nappe en se regardant l’un et l’autre. Mon père, sans un sou, dormait derrière la maison pour cacher sa faim et ma mère était allongée dans un coin. Mon grand frère Ilyas m’a dit qu’elle avait de la fièvre. Le petit Ali a dit que sa maman n’est peut-être pas malade mais qu’elle n’avait rien a leur donner à manger.

Dans la maison constuite, elle, « en dur » située juste a coté de nous, il y avait un grand vacarme. Chez notre voisin, les enfants criaient très fort et mon frère Nasser nous a demandé de bien écouter ce qui se passait chez nos voisins. Alors on a ouvert tout grand, les oreilles.

C’était une famille alliée au régime, aisée, qui s’enrichissait du blanchissement d’argent et du contrat de rénovation ethnique de l’état. Les parents recommandaient à leurs de bien manger. Il faut finir vos assiettes, vous devers manger de la viande. N’oubliez pas le dessert. Et les enfants se fâchaient et répétaient : on a déjà trop mangé, on n’en peut plus. L’un deux a même annoncé qu’il allait vomir. »

Le jeune Ali Daylo a été élevé dans un milieu plein de souvenir. Jamais il n’oubliera ces moments difficiles que les enfants ont endurés sous le pouvoir aveugle d’IOG et de son clan.

En dépit de cela, il est devenu un intellectuel. ll a réussi à faire ses études en France et en Amérique du nord. Il fait des recherches sur l’enfance, la jeunesse et l’homme adulte, représentant d’un peuple.

Un groupe des jeunes Djiboutiens (ennes) qui ont vécu leur jeunesse dans la souffrance, dans la famine et dans l’injustice, se sont regroupés pour écrire en dénonçant la tyrannie, le tribalisme, les détourneurs des aides et les pilleurs des caisses publiques tels que « LES warabeyS », les mafieux du régime et autres ministres et directeurs( livres, revues, journaux).

Tous ces documents seront mis à disposition du peuple et de l’humanité dans u nmusée et dans toutes les bibliothèques de Djibouti, afin que les générations futures connaissent les noms de ceux qui ont détruit le pays, pillé le trésor public, assassiné leurs concitoyens et emprisonner les opposants politiques.

Ce fantastique ouvrage de mémoire reprend l’histoir
depuis 1977 jusqu’à nos jours.

IOG est un Ethiopien né à Achaia, qui a grandi ensuite à Dire-Dawa, dans les années 40. Lui, il n’a rien à perdre car c’est un étranger qui profite de l’ignorance du peuple djiboutien et la division des parties d’opposition dont certains de leurs leaders le soutiennent en cachette, moyennant des avantages particuliers.

La politique d’IOG pour sauver sa famille et ses biens est d’écarter tous ceux qui sont compétents, honnêtes et respectueux des intérêts collectifs (Je signale certains cadres issas, venus d’Ethiopie qui ont été des fonctionnaires intègres, des intellectuels honnêtes et des citoyens respectueux. Sous Gouled, ils avaient apporté beaucoup au pays)

Bien entendu IOG les a tous chassé du pouvoir et des postes à responsabilité pour les remplacer par ses « warabeyS » qui dominent le pays par la force, la répression, la terreur et les moyens financiers accumulés en toute illégalité..

IOG, rappelle-toi ! Les Djiboutiens t’ont accueilli à ton arrivée au pays dans les années 60. En particulier, ceux du quartier 4 où tes proches avaient loué une petite chambre sans eau ni électicité.

Djibouti est un petit pays. Tout le monde se connait ! IOG, il faut que tu cesses de diriger le pays comme le fait la SDS. C’est le peuple qui choisit ses dirigeants, sa politique et ses choix politiques et économiques.