06/02/10 (B537) Flash Info : dans le silence des média sous contrôle absolu et l’indifférence totale des hautes autorités, des convois militaires sautent et des militaires sont tués et/ou blessés. Dernier épisode. (Lecteur)

Un camion militaire a sauté à proximité de Sagallou sur le flanc ouest du Day

Vers 6 heures du matin, hier vendredi 5 janvier 2009, un camion de transport de troupes a sauté, pris sous le feu d’armes antichar

Le nombre de morts et de blessés est encore gardé Top Secret Défense par la haute hiérarchie de l’AND.

Ces militaires devaient rejoindre prochainement leurs familles pour passer quelques jours de permission avec elles. Les familles n’ont reçu aucune nouvelle ni information.

C’est la panique pour ces familles ! L’Armée ne leur dit rien et les hommes ne reviennent pas. Comme lors du bref mais sanglant affrontement de Doumeira où le Chef des Armées n’avaient même pas daigné donner des chiffres corrects, les familles vivent dans l’angoisse pour un père, un mari, un enfant ou un frère enrolé comme vaillant combattant au sein de l’AND.

Silence aussi, sur le camion citerne qui avait sauté sur une mine juste à Gagadé, une dizaine de jours après et au même endroit que celui où un transport de troupe avait sauté lui aussi (information publiée par l’ARDHD en son temps)

Silence aussi, la semaine dernière, sur le convoi de militaires qui, eux aussi, partaient en permission pour rejoindre leur famille. Ils ont été pris dans une embuscade, mais comme ils n’étaient pas armés, les Combattants du Vrai FRUD (pas le pseudo FRUD à la solde de Dilleita !) auraient eu pitié d’eux et ils les ont relâchés.

L’Etat-major n’a même plus confiance dans ses soldats. Il ne fait plus confiance qu’à la Police Militaire (PM) et à la Garde Républicaine (GR). Ces derniers ont d’ailleurs une peur bleue quand ils se rendent au Day, bien installés dans de chars de reconnaissance. Car ils savent que trois d’entre eux (GR), dont un commandant ont péri lors de l’attaque au mortier de la Résidence secondaire d’IOG au Day.

La question, que se posent la majorité des Officiers, est de savoir qui a donné l’ordre à nos militaires qui retournaient à Djibouti pour retrouver leurs familles de déposer au préablable les armes et les munitions au camps avant de monter dans les camions

Pourquoi ?

A-t-on peur que ces militaires, dont les familles ont été honteusement lésées, prennent le maquis ou rejoignent le Frud Combattant avec les armes et les munitions ?

Une épouse
qui tremble de peur pour son mari.