12/02/10 (B537) Le tyran Ismaïl Omar Guelleh n’aura jamais de plus mortels ennemis que celles et ceux qu’il a forcés à l’exil. (par Bouh Warsama)


Retrouvez l’intégralité des chroniques
de Bouh Warsama : lien

En ce 20e anniversaire de la libération du héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, les membres de l’ARDHD et leurs amis mesurent pleinement la haute signification que revêt pour les familles Afars le fait d’être accueillies en France après toutes les difficultés vécues et en souvenir des évènements dramatiques de 1994.

L’exil forcé de ces familles vers l’Ethiopie, en abandonnant leur terre et le peu qu’elles avaient pour fuir la tyrannie, et les conditions indignes avec lesquelles elles furent traitées dans ce pays, comme toutes les difficultés pour obtenir le respect de leurs droits ont imprimé depuis un cours nouveau à l’histoire de Djibouti à laquelle les Afars sont intimement liés.

Fières de leur esprit de résistance à toutes les formes d’oppression, ces familles Afars ont gagné notre soutien mais aussi notre considération et le droit de rejoindre la « grande famille de la liberté et du respect de l’humain » au sein de laquelle nous souhaitions si ardemment et depuis si longtemps les accueillir.

Chacune et chacun d’entre nous a vite compris qu’il fallait une grande mobilisation pour apporter toute l’aide nécessaire à l’action qui s’engageait pour manifester notre solidarité aux femmes et aux hommes qui, justement, avaient choisi l’exil plutôt que la soumission à la tyrannie tout en continuant le combat et en conservant leurs convictions profondes et leur dignité.

Sans les membres de SURVIE et de l’ARDHD, rien de tout cela n’eût été possible. Quel que soit le niveau de l’aide apportés, que chacune et chacun en soient remerciés (es).

Ensemble, notre combat continue !
Ensemble, nous faisons vaciller les waraabe repus.