17/02/10 (B538) Questions ouvertes de Jean-Paul Noël Abdi, Président de la LDDH au Chef d’Etat-Major de la Police djiboutienne, directeur de la Police nationale

Monsieur le Directeur de la Police Nationale et Chef d’Etat Major,

Permettez-moi de vous poser une seule suestion Globale.

Je sais, que depuis 2009, vous êtes certainement très préoccupé face à l’insécurité qui règne dans les quartiers populaires

Sachez combien il m’est difficile de vous importuner en ce moment, car je sais que vous accueillez une importante délégation d’Interpol.

Je sais aussi combien il doit être difficile d’assainir toutes les troupes, qui sont en uniforme.

Mais je suis persuadé qu’il est urgent de nous mobiliser afin, qu’ensemble, nous luttions efficacement contre la Mafia qui tue et qui vole en toute Impunité en République de Djibouti. Les coupables doivent être punis selon nos Lois.

Dans ce cadre je tiens à vous informer de provocations policières qui ont été dirigées contre deux Défenseurs des Droits de l’Homme qui circulaient tranquillement Place de l’Indépendance, plutôt connue sous le nom de Place Ménélik.

Sans ambages, je tiens à ce que vous sachiez que l’un des vos Officiers « spécialistes des crimes » commis contre des pauvres commerçants (qui ne bénéficient d’aucune protection et qui ne sont pas reconnus par la Chambre de Commerce Internationale) se permet de bastonner des citoyens, parfois jusqu’à leur mort comme cela était arrivé début 2010, Place Rimbaud renommée Place Mahamoud Harbi.

Est-il possible de vous demander si un certain Lieutenant Shubaayeh (en Somali qui déverse des balles), sans matricule, ni immatriculation est ;

1. un criminel qui aurait tué lors du conflit au Nord sous les ordre de Feu Yacin Yabeh ?

2. un criminel qui aurait tué à Mogadiscio dans le cadre de l’assistance Djiboutienne, après la Conférence d’Arta ?

3. un criminel qui a tué par bastonnade, un modeste commerçant sans histoire ?

Je soumets mes questions à votre aimable attention en vous remerciant, même si cela est parfois difficile, des réponses dont vous voudrez bien m’honorer.

NOEL ABDI Jean-Paul