28/02/10 (B540) Message de condoléances pour la disparition de Abdoulkader Ibrahim Sultan (Lecteur)

Abdoulkader Ibrahim Sultan n’est plus.

Parfois, la vie est trop injuste. Abdoulkader Ibrahim Sultan nous a quittés brutalement ce jeudi 25 février 2010, en milieu de matinée, des suites d’une violente attaque cardiaque, sur les lieux de son travail.Ce fonctionnaire du ministère de la santé, occupait le poste de directeur régional de la santé en charge des districts de Tadjourah et Obock.

Abdoulkader est né en juin 1960 à Djibouti.

Après sa scolarité primaire et secondaire à Djibouti, l’adolescent est envoyé en France, à Poitiers, en septembre 1976 pour intégrer le collège Henri IV, puis, le lycée polyvalent Camille Guérin.Il obtient son baccalauréat scientifique en 1980.

Il intègre la faculté de médecine de Poitiers. Finalement, il abandonne ses études de médecine, pour un master en MBA ( master busines administration ) à San Francisco, aux Etats-Unis, de 1985/1988.Il a perdu son père, Ibrahim Mohamed Sultan, ministre des finances des gouvernements de Hassan Gouled, de l’indépendance à sa mort, le 26 novembre 1986. Evènement, qui pousse Abdoulkader à rentrer au pays, duquel il s’était absenté très jeune.

Il débute sa carrière en 1986 à la Banque nationale, avant de se voir muté au Trésor public.

Fin 1995, le ministre de la santé de l’époque, Jean-Marie, invite Abdoulkader et en fait l’un de ses collaborateurs. Il se voit confier le poste de gestionnaire de l’Hopital Général Peltier.

Printemps 2001, il est relevé de ses fonctions et, muté dans un service administratif du ministère.

L’actuel ministre de la Santé, Abdallah Abdillahi Miguil hérite de ce ministère.

Très vite, Abdoulkader est appelé aux cotés du nouveau locataire des lieux. Il travaille à ses cotés quelques années, puis, il est nommé directeur régional de la santé pour les districts de Tadjourah et Obock. Poste qu’il conservera jusqu’à son décès.Le défunt, très apprécié par ses collègues, ses amis et autres connaissances, avait le sens éminemment de l’amitié, de la générosité.Toujours souriant, Abdoulkader aimait la vie, qu’il croquait à pleines dents.

Mais, le destin tragique l’a surpris.

Abdoulkader a quitté trop tôt son épouse, ses enfants, ses frères et sœurs, et ses proches. Celles et ceux qui l’ont connu reconnaissent sa grande gentillesse et serviabilité exceptionnelles. Qualités qui n’ont rien à avoir avec l’éloge funèbre bien sûr ! Il manquera infiniment à son épouse Saliha et ses enfants. Mais aussi, à ses frères et sœurs et à tous les proches et amis qui pleureront encore longtemps cet homme unanimement apprécié.

Abdo, tu nous manqueras à tous !

Inna lillah, wa inna ileyhu radjiun