25/03/10 (B543-B) Point de vue : IOG, il est encore temps de gagner un peu d’estime devant tes propres enfants ! (Lecteur)

Ce week-end au détour d’une promenade, j’apprends qu’un jeune homme venu faire sa thèse de doctorat à Paris cette année. Il ne cesse de crier ni de se vanter à qui veut l’entendre qu’il est pistonné par le dictateur, qu’il a obtenu un travail en quelques jours et j’en passe des âneries.

Voilà où ce système engendré par IOG et par son oncle Hassan nous conduit.

A-t-il déjà pensé, ne serait-ce qu’une minute, à ses camarades de classe, majeurs de sa promo du Bac, des DEUG ou d’une licence à Djibouti, probablement mille fois plus méritants que lui et qui ne trouvent aucun boulot au royaume de son mentor ?

Au travers de cette anecdote, sachant que je ne suis pas le premier à m’exprimer ainsi, on peut comprendre qu’à Djibouti la minorité des gens qui sont liés avec la la dictature en place ne s’en cache et n’ont aucune honte à lécher la main couverte de sang d’IOG (au regard des nombreux crimes physiques, détournements de fonds publiques, appauvrissement de la population…). Cette même minorité n’a même pas la décence de dissimuler les avantages qu’elle en retire et va jusqu’à s’en vanter !

En écoutant le dernier débat diffusé sur VOA, je me demande où vivent ce député (qui ne porte que le titre !) et cet autre qui a préféré s’installer en Angleterre alors qu’il vante la « prospérité rayonnante » sous IOG (quelle ironie !).

Dommage que tous ces gens aient encore l’espoir de pouvoir accumuler encore quelques avantages consentis par la dictature, car ils ont perdu tout le respect d’eux même. Le point commun de tout ce petit groupe, c’est qu’ils sont tombés dans l’illusion d’un IOG qui serait « intouchable ».

Qui aurait envie de serrer une main pleine de sang ? Je leur rappellerai que personne n’est éternel.

Mes chers compatriotes (après avoir lu sur le site de l’ARDHD les nombreux appels pacifiques pour exhorter IOG à ne pas changer la Constitution) , je conclurai en vous recommandant de ne pas vous voiler la face plus longtemps.

IOG n’a que faire de vous ! Comme le disait DAF, IOG est devenu sourd.

En réalité, il n’y a plus qu’une option, celle de son décès (naturel ou pas) qui pourra empêcher IOG, comme il le confirmait lors du dernier congrès du RPP, de poursuivre sa fuite en avant.

Avons d’autre alternative que de le dégager par la force de la rue ? Si nous sommes courageux, ne devrions-nous pas nous interroger sur le fait de rejoindre nos compatriotes qui se battent dans le nord et le sud-ouest ?

Ce serait en plus, une manière d’honorer la mémoire de nos martyrs qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et de ceux qui, durant le conflit des années 90-93, ont refusé de se soumettre à la tyrannie.

Aucune chancellerie étrangère ne nous aidera.

Cela ne peut venir que de nous et nous seuls !