27/06/10 (B558) Yémen Express (4 articles en Français)

______________4 – L’Express avec Reuters

Trente arrestations à Aden après l’attaque d’un QG de la police

Trente personnes ont été arrêtées à Aden, dans le sud du Yémen, lors d’une opération pour retrouver les responsables de l’attaque menée il y a une semaine contre un immeuble des services de renseignement de la police, a annoncé samedi le ministère yéménite de la Défense.

Trente personnes ont été arrêtées à Aden, dans le sud du Yémen, lors d’une opération pour retrouver les responsables de l’attaque menée il y a une semaine contre un immeuble de la police. Neuf des suspects interpellés ont été inculpés pour leurs liens présumés avec les islamistes d’Al Qaïda, les autres pour atteinte à l’ordre public.

Le quartier de Saada a été passé au peigne fin pendant deux jours. L’opération, lancée vendredi, a entraîné des heurts avec la population.

Neuf des suspects interpellés ont été inculpés pour leurs liens présumés avec les islamistes d’Al Qaïda, les autres pour atteinte à l’ordre public. L’une des personnes arrêtées est morte en détention, officiellement victime d’une crise d’asthme.

L’attaque menée le 19 juin par des islamistes contre le bâtiment des services de renseignement de la police a fait onze morts – sept policiers, trois femmes et un petit garçon de sept ans. Plusieurs détenus ont été libérés par les assaillants lors de ce raid.

Mohammed Moukhachaf et Mohammed Ghobari,
Guy Kerivel pour le service français

_____________ 3 – Europe 1

Yémen: Peine capitale pour 2 pakistanais

Une Cour d’appel yéménite a confirmé samedi la peine de mort contre deux Pakistanais et la condamnation de deux autres à 25 ans de prison pour trafic de drogue. Sept autres Pakistanais, des pêcheurs qui avaient été arrêtés avec les quatre autres en 2008 à bord d’une embarcation dans les eaux territoriales yéménites, avaient été acquittés.

_____________ 2 – Romandie News (Ch) avec AFP

Yémen: nouveaux accrochages entre police et hommes armés à Aden

Des accrochages ont opposé vendredi les forces de sécurité et des hommes armés retranchés dans un quartier d’Aden, dans le sud du Yémen, où la police a arrêté une trentaine de personnes suspectées dans un attentat, a indiqué à l’AFP une source au sein des services de sécurité.

Les forces de sécurité bloquent depuis jeudi soir les accès au quartier As-Saada et tentent de perquisitionner des maisons où se barricaderaient des hommes recherchés pour leur implication présumée dans l’attaque contre le siège des Renseignements à Aden, selon cette source qui a requis l’anonymat.

L’attaque, survenue samedi dernier, a fait 11 morts.

Cette source, contactée au téléphone de Sanaa, a indiqué que les accrochages se poursuivaient par intermittence depuis jeudi dans ce quartier d’As-Saada, situé sur la route reliant Aden à la province voisine d’Abyane, d’où seraient venus les auteurs de l’attaque de samedi.

« Jusqu’à présent, il a été procédé à l’arrestation de quelque 30 personnes » dans le cadre de l’enquête sur l’attaque contre le siège des Renseignements, a-t-on encore précisé de même source.

Les personnes que les forces de sécurité cherchent à débusquer à As-Saada « sont soupçonnées d’appartenir à Al-Qaïda », a indiqué à l’AFP une autre source policière.

Les forces de sécurité dans la province d’Aden ont été placées dans « un état d’alerte maximale pour faire face à d’éventuels actes criminels et de sabotage », a indiqué le ministère de l’Intérieur sur son site internet.

Les mesures de sécurité ont été également renforcées sur le littoral d’Aden pour « prévenir toute infiltration (par la mer) d’éléments terroristes ou un trafic d’armes », a ajouté le ministère.

Onze personnes, dont sept membres des services de sécurité, ont été tuées dans l’attaque de samedi, attribuée par les autorités à Al-Qaïda.

Le Yémen, considéré comme un sanctuaire pour les groupes extrémistes, a intensifié au cours des derniers mois sa lutte contre Al-Qaïda, qui a revendiqué par le passé des attaques contre des missions diplomatiques occidentales, des installations pétrolières et des touristes.

___________________ 1 – Le Figaro avec AFP

Trafic d’organes : un Yéménite arrêté

Un Yéménite a été arrêté par la police à Sanaa pour son implication présumée dans un trafic d’organes au Yémen, un phénomène dont été victimes quelque 200 personnes dans ce pays pauvre de la Péninsule arabique, a annoncé aujourd’hui le ministère de l’Intérieur.

L’accusé, « M.M.A. al-Moussaghari », 26 ans, a avoué être « devenu un trafiquant d’organes après en avoir été lui-même victime en vendant il y a un an l’un de ses reins pour 7.000 dollars dans un hôpital en Egypte », a ajouté le ministère sur son site internet.

Il a admis avoir « convaincu nombre de Yéménites de vendre leurs organes contre des commissions », selon le ministère, indiquant que quelque 200 Yéménites avaient récemment été victimes d’un trafic d’organes, notamment de reins mais aussi de cornées de l’oeil, proposées pour 5.000 à 7.000 dollars l’organe.

En avril, une source judiciaire à Sanaa avait annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic d’organes impliquant des Yéménites, des Egyptiens et des Jordaniens.
Le mois précédent, le ministère yéménite de l’Intérieur avait annoncé l’arrestation à Sanaa d’un Jordanien, Ramzi Khalil Abdullah Farah, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Egypte en compagnie de sept Yéménites.

Agés de 20 à 45 ans, ces sept Yéménites devaient « se rendre en Egypte pour vendre leurs reins après en avoir été persuadés par le trafiquant jordanien, qui leur a fait une avance sur le montant convenu », selon le ministère.

L’Egypte, où chaque année des centaines de personnes vendent leurs organes, notamment leurs reins, pour acheter de la nourriture ou régler une dette, est considérée comme une zone centrale pour le trafic d’organes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Fin février, le Parlement égyptien avait adopté un projet de loi pour réglementer la greffe d’organes dans le but de limiter les trafics notamment.