18/07/10 (B561) LDDH / Les Forces de Police, dont certains membres exercent leur mission avec beaucoup de zèle, même trop (puisqu’ils se rendent coupables parfois de crimes, uniquement pour se faire bien noter) devraient-elles savoir aussi défendre leurs droits, en particulier, en matière de logement, de préférence, au travers d’un ou plusieurs syndicats de la Police ? Il faut dénoncer et empêcher le bradage illégal du patrimoine public et des logements de nos militaires et policiers, sous la seule signature du Chef de l’Etat et non d’une décision de l’Assemblée Nationale, comme le prévoient nos institutions républicaines, sans cesse bafouées.



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 18 JUILLET 2010

Dans la lutte générale Anti Carpettes, les Forces de Police doivent s’engager elles aussi dans le combat contre les bradages, dans le juste combat pour conduire l’Individu Ismaël Omar Guelleh, manipulateur de la Constitution, vers le banc des accusés.

Depuis plus de deux ans, la grogne monte au sein de la Police nationale. La grogne monte, monte et monte de plus en plus ces derniers temps.

Les vieux, les routiers, les cadets et les jeunes commencent à parler,
commencent à s’exprimer librement sans avoir peur et disent ouvertement leur refus d’être des carpettes, leur refus de se voir sans avenir, sans aucune assurance maladie ou autres assurances spécifiques à leur fonction, sans possibilité d’avoir un logement décent et peut être au moment de leur retraite,

un nombre croissant d’entre eux se retrouveront dans la rue.

Depuis 1996, un collectif de policiers s’était mis en place grâce au Général Yassin Yabeh assassiné par non assistance à personne en danger.

Ce collectif était essentiellement chargé d’entreprendre des démarches pour permettre aux Policiers hébergés dans le domaine du « carré de la police » juste derrière l’Etat-major de la Police nationale : – entre Arhiba en partie démolie et Enguella bientôt à démolir tout comme le grand marché de Djibouti probablement donné à Loota considéré par certain comme une association de malfaiteurs – de
bénéficier progressivement et de mettre en leur nom les logements qu’ils occupent durant des dizaines d’années au moins.

A l’heure actuelle le même scénario est en train de se jouer au détriment des Policiers dont certains ont souvent fait preuve de zèle, d’un zèle inadmissible,
juste pour se faire bien noter de la part de certaines Autorités politico-administratives. Nous leur rappelons que ces excés de zèle sont dangereux et criminels, comme les récentes exécutions extrajudiciaires
faites par un Officier de la Police qui bénéficie encore de la fameuse Impunité
et demain : décoration et promotion.

Il est bon de rappeler que fin 2009 le même scénario d’expulsion les Cheminots dont leur syndicat maison était totalement dévoué à ceux-là même qui n’ont pas hésité à les mettre (les Travailleurs Cheminots) à la porte, à les jeter sans avertissement dans la rue en mettant en application la voracité à brader de l’Usurpateur encore au pouvoir.

C’est dans ce souci que certains policiers vivant dans le terrain du « carré de police » et face à l’urgence car déjà les bulldozers menacent les 191 logements de Forces de Police construits avant l’indépendance et terminés après l’Indépendance, ont immédiatement alerté le Ministère de l’Habitat.

Cette alerte légitime n’a pas apparemment été soutenue par l’Etat-major de la Police et même certains policiers auraient été arrêtés incarcérés à Nagad puis relâchés.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains demande au Chef d’Etat-major des Forces Nationales de Police d’intervenir pour que ses soldats retrouvent la dignité et qu’ils ne subissent pas le même sort que les cheminots ou les Forces de la Gendarmerie et
de l’AND.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au Premier Ministre
Dileita Mohamed Dileita, aux Ministres de l’Habitat, des Finances et de
l’Intérieur de prendre les dispositions urgentes afin de mettre fin à la
politique illégale des bradages criminels et inacceptables, même si ces mesures vont à l’encontre de la politique de piraterie sponsorisée par le « perpétuel » candidat à son renouvellement.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est sidérée de l’accélération,
depuis deux ans de cette forme de piraterie qui consiste à brader les propriétés domaniales sous la signature abusive et illégale du Chef de l’Etat. Illégale car de telles mesures sont du ressort exclusif de l’Assemblée Nationale et non de l’éxécutif.

Souvenons-nous que le Sheraton a été cédé à Boreh pour le « prix d’une bouchée de pain ». A cette époque, Boreh était « encore » l’ami d’enfance du Chef de Cabinet de la Présidence de la République, patron de la Police
politique et actuellement candidat à vie pour un troisième mandat après la
violation flagrante du principe Républicain par une révision adoptée par le
groupe de l’UMP (association politique et financière dont il est le Président).

La cession des biens domaniaux ainsi que des propriétés publics sont du ressort de décisions prises par
l’Assemblée nationale.

En bradant sous sa signature, les biens immobiliers de l’Etat, le Premier Argentier et Chef du Gouvernement poursuit sa politique criminelle à l’égard du peuple et de la constitution, qu’il bafoue sans interruption depuis dix ans.

Alors qu’il a juré d’en être le garant, conformément aux Titre III de la
Constitution du 4 septembre 1992, sur le Saint
Coran. Cela le classe de facto au niveau des Impies avec rang de Renégat.

Il est temps que les Forces de Police se mobilisent en créant un ou des Syndicat(s) de Police. Ce sont d’abord des fonctionnaires tout comme les
Juges qui eux aussi ont droit à un ou des Syndicats de Magistrats, pour mieux accompagner les Forces vives Djiboutiennes et les Défenseurs des Droits de l’Homme dans leur juste combat contre les pirateries des Deniers publics, des Biens Sociaux, du Patrimoine National et du Patrimoine Domanial par une clique
au pouvoir passible de :

– 1er Crimes fiscaux ;

– 2ème Crimes financiers et blanchiment de l’argent sale ;

– 3ème Crimes Organisés ;

– 4ème Crimes de Guerre ;

– 5ème Torture et Exécutions Extrajudiciaires.

NOEL ABDI Jean-Paul

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PS

En tant que vieux routier politique, connaisseur des mascarades électorales, connaisseur des usurpations électorales, connaisseur des Coups d’Etat électoraux, je suis très inquiet pour l’avenir de mon Pays, pour l’avenir de mon Peuple, pour l’avenir de notre République de Djibouti.

Un avenir sombre pour la Liberté d’Expression et pour la fin du musèlement de la Presse Indépendante, pour l’avenir de la Justice Djiboutienne, un avenir sombre pour des officiers de la Police Judiciaire qui essaient de sortir de la carapace des mafieux au pouvoir, un avenir sombre, un avenir sombre pour la Liberté Syndicale et les Doits à manifester, les droits à s’exprimer par des grèves syndicales et autres,

Comment prétendre que les droits de la légitime défense sont respectés lorsque, devant vous : on viole, on tue et on vole. Dans notre Djibouti, on ne peut que se poser des questions, on se demande
pourquoi cette politique de brader sauvagement les logements des Serviteurs de l’Etat, parfois très zélés, souvent prêts à se salir les mains pour une décoration ou une promotion, pourquoi de telles décisions sont signées au nom du Chef de l’Etat, pourquoi ?

Est-ce pour mettre en application le principe secret de certains Dictateurs comme en Amérique latine, au Soudan, en Ouganda etc…où : « la classique politique de la Police Militaire (MP like Member of Parliament or Military Police) consiste à saper le moral des troupes pour enfin mettre à l’écart voir éliminer physiquement un Chef de Corps.

J’espère que ce n’est pas le cas de la mort mystérieuse du Colonel Bogoreh Chef d’Etat–major de la Gendarmerie Nationale ?