20/07/10 (B561) Nouvelles de Somalie (1) – Un humanitaire somalien enlevé près de Mogadiscio – Le président Museveni promet de sévir contre les insurgés somaliens d’al-Shabab – Interpol diffuse des portraits reconstitués de 2 suspects – Burundi : le journaliste Jean-Claude Kavumbagu en prison pour crime de lèse-majesté – L’Afrique de l’Est face à la crise en Somalie – Des affrontements entre islamistes et forces gouvernementales font plusieurs morts à Mogadiscio – deux jeunes accusés de vol amputés de la main en public – L’Union africaine s’engage à défaire les terroristes somaliens (8 articles)

__________________ 8 – AFP

Un humanitaire somalien enlevé près de Mogadiscio

Des inconnus armés ont enlevé dimanche près de Mogadiscio un travailleur humanitaire somalien travaillant pour une organisation de l’ONU spécialisée dans le déminage, ont déclaré dimanche des responsables et des témoins.

Said Moalim Bashir, qui était employé localement par Mine Action, a été enlevé alors qu’il se rendait dans la capitale somalienne depuis Teredishe, une banlieue où vivent des déplacés.

"Nous avons été informés de son enlèvement aujourd’hui (dimanche), après la libération de son chauffeur qui avait apparemment été retenu avec lui. Nous ne savons pas où il se trouve mais nous avons confirmé qu’il était retenu en otage par des gens armés", a déclaré un responsable local de Mine Action, sous couvert d’anonymat.

Un membre de la famille, Abdukar Mohamed, a confirmé à l’AFP que la voiture du travailleur humanitaire avait été interceptée et qu’on ne savait pas où il avait été emmené ni ce qu’il était devenu.

Ses ravisseurs n’ont pas pris contact avec la famille, a-t-il ajouté, se disait très inquiet du sort de son parent.

Les insurgés islamistes des shebab qui contrôlent une grande partie de la Somalie et de sa capitale ont interdit en décembre 2009 les activités de Mine Action dans le sud du pays, au motif qu’elle aurait notamment "incité (…) à la rébellion contre l’administration islamique".

Sous l’influence croissante de jihadistes étrangers, les insurgés radicaux shebab se font de plus en plus menaçants sur les rares organisations humanitaires internationales opérant encore en zone islamiste, dans le centre et le sud de la Somalie.

__________________ 7 – Batoto (Blog) avec VOA

Ouganda, Somalie – Le président Museveni promet de sévir contre les insurgés somaliens d’al-Shabab

Le président Museveni a dit qu’il ne sait pas ce qui est advenu d’eux. « Ils disent qu’ils sont des révolutionnaires, mais leurs actions sont ce qu’il y a de plus réactionnaire, de plus rétrogrades. Des lâches ! de vrais criminels ! s’ en prendre à des gens regardant tout simplement du football ? » s’est-il insurgé.
Le chef de l’Etat ougandais a dit qu’il usera de sa position d’hôte du prochain sommet de l’Union africaine pour faire augmenter les effectifs de la force africaine de maintien de la paix en Somalie, forte de 5000 hommes. L’Ouganda, qui en est le principal contributeur, s’est joint à d’autres pays est-africains pour appeler à l’établissement d’une mission internationale de 20 000 hommes en faveur de la Somalie. Entre temps, Kampala a fait savoir qu’il enverra 2000 soldats additionnels dans ce pays.
Le président ougandais Yoweri promet des représailles aux islamistes somaliens d’al-Shabab qui ont revendiqué la responsabilité du double attentat suicide de dimanche, à Kampala.
Le leader ougandais a invité la presse dans sa maison de campagne, à 500 km de Kampala, pour leur exprimer son indignation au sujet de ces attentats, qui visaient des fans regardant la finale de la Coupe du monde 2010 à la télévision. Il a accusé de puissants groupes extrémistes du Moyen-Orient d’avoir pris le contrôle d’al-Shabab dans le but de faire de la Somalie un repaire sûr pour terroristes.
AP
La police ougandaise montrant des explosifs découverts après les attentats de Kampala
Il s’est dit « très, très furieux, très en colère. Très en colère, mais également pas surpris, parce que c’est bien dans le caractère de ces groupes moyen-orientaux. » Le président Museveni a dit qu’il ne sait pas ce qui est advenu d’eux. « Ils disent qu’ils sont des révolutionnaires, mais leurs actions sont ce qu’il y a de plus réactionnaire, de plus rétrogrades. Des lâches ! de vrais criminels ! s’ en prendre à des gens regardant tout simplement du football ? » s’est-il insurgé.
Le chef de l’Etat ougandais a dit qu’il usera de sa position d’hôte du prochain sommet de l’Union africaine pour faire augmenter les effectifs de la force africaine de maintien de la paix en Somalie, forte de 5000 hommes. L’Ouganda, qui en est le principal contributeur, s’est joint à d’autres pays est-africains pour appeler à l’établissement d’une mission internationale de 20 000 hommes en faveur de la Somalie. Entre temps, Kampala a fait savoir qu’il enverra 2000 soldats additionnels dans ce pays.
AP
Obsèques d’une des victimes des attentats de Kampala
Plusieurs leaders politiques et commentateurs ougandais de même qu’est-africains ont appelé au rapatriement des soldats ougandais. « Ceux qui disent que le meilleur moyen d’éviter les problèmes est une reddition pure et simple de l’Afrique face aux terroristes du Moyen-Orient, hé bien, ceux-là ont absolument tort » a déclaré le président Museveni, qui aime bien se remémorer ses activités de leader rebelles, n’est pas de cet avis.
« L’approche correcte est de veiller à ce que les peuples d’Afrique jouissent de leur liberté, pour laquelle nous avons combattu », a-t-il dit, ajoutant qu’il s’est battu pour la liberté et non pour subir l’esclavage de quelques groupes désorientés du Moyen-Orient.
Pour l’heure, la police ougandaise se refuse à tout commentaire au sujet de l’enquête relative aux attentats de dimanche, ou sur les six suspects arrêtés en rapport avec cette affaire, et dont certains seraient d’origine est-africaine

Par VOA

__________________ 6 – Le Monde avec AFP

Attentats Kampala : Interpol diffuse des portraits reconstitués de 2 suspects

L’organisation policière internationale Interpol a diffusé dimanche des photos de reconstitutions faciales de deux présumés kamikazes soupçonnés d’avoir participé aux attentats de Kampala la semaine dernière, en demandant à ses membres d’aider l’Ouganda à les identifier.

"A la demande de la police ougandaise, Interpol a diffusé à chacun de ses 188 membres une +notice noire+ -relative à la recherche d’informations concernant les corps non identifiés- et a publié les photographies de reconstitutions faciales pour engager le public à identifier (ces) hommes", dit l’agence dans un communiqué reçu par l’AFP.

Interpol précise que les reconstitutions faciales ont été réalisées à partir des restes de deux kamikazes soupçonnés d’avoir participé aux attentats de Kampala le 11 juillet.

Dimanche après-midi, à Kampala, le chef de la police ougandaise Kale Kayihura a annoncé qu’il y avait deux kamikazes impliqués dans ces attentats en montrant les reconstitutions lors d’une conférence de presse et en suggérant que l’un est d’origine somali et l’autre sans doute de type noir africain.

"Le fait qu’Interpol publie ces +notices noires+ à nos collègues des forces de l’ordre dans le monde entier et rende ces photos publiques nous laisse espérer que quelqu’un, quelque part, reconnaîtra un de ces hommes ou les deux", déclare-t-il dans le communiqué d’Interpol.

Soixante-treize personnes ont été tuées dans ces attentats survenus dans deux restaurants où des amateurs de football s’étaient réunis pour assister à la finale du Mondial. La police avait établi jusqu’à présent la participation d’un seul kamikaze, alors que trois explosions au total ont retenti.

Les attaques ont été revendiquées par les islamistes somaliens Shebab, en représailles à l’implication militaire de l’Ouganda en Somalie dans le cadre de la force de paix de l’Union Africaine (Amisom).

_________________ 5 – RFI

Burundi : le journaliste Jean-Claude Kavumbagu en prison pour crime de lèse-majesté

Jean-Claude Kavumbagu, directeur de Netpress, un journal en ligne, a été arrêté pour « trahison » le 17 juillet à Bujumbura après avoir mis en doute, dans un article, la capacité des services de sécurité burundais à prévenir un attentat comme celui perpétré par les islamistes somaliens en Ouganda. L’attentat survenu à Kampala le 11 juillet 2010 a fait au moins 73 morts et de nombreux blessés.

Parce qu’un article de Netpress n’a pas plu en haut lieu, Jean-Claude Kavumbagu a été arrêté le 17 juillet à la mi-journée et écroué peu après à la prison centrale de Bujumbura. C’est le colonel David Nikiza, commissaire général de la police pour la région ouest du Burundi qui a procédé personnellement à son arrestation, et annoncé que le journaliste est poursuivi pour trahison, sans plus d’explication.

Mais selon des sources concordantes, le pouvoir burundais reproche à ce directeur du journal en ligne un article paru deux jours après le double attentat qui a fait au moins 73 morts, le 11 juillet, à Kampala. « Si les miliciens shebab voulaient tenter quelque chose dans notre pays, ils y réussiraient avec une facilité déconcertante tellement nos forces de défense et de sécurité brillent par leur capacité à piller et à tuer leurs compatriotes, plutôt que de défendre leur pays », pouvait-on lire alors sur Netpress.

Les islamistes somaliens avaient menacé à plusieurs reprises de représailles le Burundi et l’Ouganda, deux pays à avoir déployé jusqu’ici des troupes en Somalie, dans le cadre de la force de paix de l’Union africaine. Ils sont passés à l’acte à Kampala, dimanche dernier, pendant la finale du Mondial de football.

Le journaliste burundais a apparemment commis un acte de lèse-majesté en mettant en ligne un article incriminant la capacité des forces spéciales du Burundi à faire face à une telle attaque. Ce journaliste est un habitué des prisons burundaises. A quarante-cinq ans, Jean-Claude Kavumbagu est emprisonné pour la cinquième fois dans l’exercice de sa profession.

_________________ 4 – RFI

L’Afrique de l’Est face à la crise en Somalie

Les shebabs menacent d’étendre leurs actes terroristes à l’ensemble des pays qui soutiennent le président somalien Cheikh Charif Cheikh Ahmed.

Le double attentat de Kampala en Ouganda, qui a fait au moins 73 morts dimanche 11 juillet 2010, a été revendiqué par les shebabs, la milice radicale somalienne. Depuis, les shebabs menacent d’étendre leurs actes terroristes à l’ensemble des pays alliés au président somalien Charif Cheikh Ahmed. Celui-ci appelle la communauté internationale à se mobiliser pour lutter contre les terroristes. Le dossier sera sur la table du prochain sommet de l’Union africaine fin juillet.

Le double attentat de Kampala marque indéniablement un tournant dans le conflit somalien. Pour la première fois, la milice shebab a exporté la violence hors des frontières. Et leur chef menace ouvertement de frapper les pays alliés au régime du président Charif Cheikh Ahmed.

Pourtant, loin d’effrayer ces alliés, les attentats ont entraîné une réaction musclée. Kampala se dit prête à envoyer deux mille hommes supplémentaires au sein de l’Amisom, la Mission africaine de maintien de la paix. Le président Museveni réclame une modification de son mandat, afin, selon ses mots « d’aller chercher les shebabs à Mogadiscio ».

En matière de discours musclé, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi n’est pas en reste, appelant à l’anéantissement total des shebabs. Quant à Charif Cheikh Ahmed, qui milite depuis des mois pour que la communauté internationale s’engage davantage sur le dossier somalien, il espère que l’exportation du terrorisme entraînera une prise de conscience.

A cet égard, le prochain sommet de l’Union africaine, fin juillet, sera riche en enseignement et devra répondre à deux questions. L’UA acceptera-t-elle de rendre plus offensif le mandat de l’Amisom ? Et va-t-elle réussir à convaincre d’autres pays que le Burundi et l’Ouganda d’apporter leur contribution à cette force pour l’heure composée de six mille hommes ?

_________________ 3 – AllAfrica.com

Somalie: Des affrontements entre islamistes et forces gouvernementales font plusieurs morts à Mogadiscio

Pierre Emangongo

De violents affrontements entre insurgés islamistes et forces gouvernementales ont fait de nombreux morts à Mogadiscio. Les dernières attaques des Shebab expriment, à la fois, une opposition à la promesse des six pays de l’Afrique de l’Est de fournir 2000 soldats à l’Amisom et, un défi lancé au gouvernement somalien ainsi qu’à la Communauté internationale.

De violents affrontements entre insurgés islamistes et forces gouvernementales, mais aussi entre factions rivales ont éclaté dans la capitale somalienne Mogadiscio, faisant au moins seize morts, ont déclaré hier mardi 6 juillet des responsables et témoins cités par le journal Le Monde. La plupart des victimes sont des combattants tués le lundi 5 juillet 2010 lors de différents incidents, alors que les insurgés islamistes resserrent leur emprise sur la zone de la capitale encore contrôlée par le gouvernement, a déclaré à l’AFP un responsable gouvernemental chargé de la sécurité.

Selon le chef des services ambulanciers de Mogadiscio, trois autres civils ont aussi péri dans la chute d’un obus sur leur maison.Les shebab, qui ont fait allégeance à la nébuleuse Al-Qaida tiennent mordicus à renverser le gouvernement légal du président Sharif Cheikh Ahmed, un islamiste modéré élu en janvier 2009 pour le remplacer par un régime d’obédience islamique radicale. DEFI Ces insurgés harcèlent les forces gouvernementales dans les districts du Nord-Est pour s’emparer des bases de l’Amisom, et perturber ses lignes de ravitaillement en frappant le port. Les dernières attaques de Mogadiscio expriment l’opposition de Shebab quant à la promesse faite par six pays de l’Afrique de l’Est au terme du sommet extraordinaire de l’Igad (autorité intergouvernementale sur le développement) tenu le lundi 5 juillet à Addis-Abeba.

Ces pays comptent fournir 2 000 soldats à l’Amisom afin de restaurer l’autorité de l’Etat somalien. A scruter de près la situation dramatique de la Somalie, on se rend vite à l’évidence que ces islamistes extrémistes sont en train de lancer un défi non seulement au gouvernement somalien, mais aussi et surtout à la Communauté internationale. Raison pour laquelle l’Union africaine, l’Onu et d’autres institutions internationales sont appelées à renforcer davantage l’Amisom afin de démanteler tous les réseaux de bandits qui tuent au nom de Dieu.


_________________ 2 – La Croix avec AFP

Somalie: deux jeunes accusés de vol amputés de la main en public

Les insurgés islamistes somaliens shebab ont procédé à l’amputation de la main de deux jeunes hommes accusés de vols, devant des centaines de personnes dont des femmes et des enfants, a-t-on appris samedi auprès d’un responsable du mouvement et de témoins.

La foule s’était rassemblée à Balad, une petite localité à 30 km au nord de la capitale Mogadiscio, pour assister à l’amputation vendredi en fin de journée.

Hassan Omar Mohamed, 18 ans, et Murshid Ahmed Adan, 22 ans, ont avoué avoir cambriolé des commerces pour voler respectivement 45 millions de shillings somaliens (1.350 dollars) et 2 millions (60 USD), a affirmé à la presse Sheik Abu Yusuf Sheik Hasan, un juge d’un tribunal shebab de la région de Shabelle.

"La Cour a rendu son verdict en vertu de la loi islamique sharia après que les deux accusés eurent reconnu leur culpabilité", a poursuivi le juge. "Ils ont payé pour les crimes qu’ils ont commis".

Un bourreau encagoulé a coupé avec un long couteau la main droite de chacun des deux hommes, qui avaient reçu des médicaments antidouleur.

"Une personne tenait le bras à amputer pendant que deux autres tenait le condamné, cela semblait vraiment douloureux", a rapporté un témoin, qui a dit s’appeler Muktar.

"Des femmes et des enfants regardaient cette horrible punition, et j’ai vu une femme vomir" pendant l’amputation, a témoigné de son côté Adan Yusuf.

Les shebab, qui contrôlent la plus grande partie du centre et du sud de la Somalie, livrée à la guerre civile depuis 1991, y ont imposé une interprétation particulièrement radicale de la sharia, stipulant amputations et autres châtiments corporels, interdits vestimentaires, interdiction de la musique et de la plupart des divertissements.

_________________ 1 – Afrique en Ligne avec PANA

L’Union africaine s’engage à défaire les terroristes somaliens

L’Union africaine va utiliser toutes les lois pertinentes à sa disposition pour mettre fin au terrorisme et aux groupes terroristes, a indiqué sur place un haut fonctionnaire de l’UA, vendredi.

Le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, a affirmé que bien que les enquêtes sur les attentats survenus en Ouganda pendant la coupe du monde soient en cours, l’organisation continentale était prête à faire face au fléau que constitue le terrorisme en utilisant les lois à sa disposition.

"Nous n’allons pas publier un communiqué détaillé sur les attentats terroristes de Kampala tant que les enquêtes ne seront pas terminées", a déclaré à la PANA, l’ambassadeur Lamamra.

Il a affirmé que l’UA allait mettre en oeuvre les différents traités contre le terrorisme récemment adoptés ces derniers temps pour réactiver la bataille continentale contre le terrorisme.

"L’UA est engagée dans la bataille contre le terrorisme pour mettre fin aux groupes terroristes et au terrorisme, a indiqué le commissaire.

Les dirigeants africains ont adopté une résolution lors d’une réunion à Syrte, en Libye, pour rechercher des mesures visant à stopper le financement du terrorisme et des organisations terroristes

L’ambassadeur Lanamra a indiqué que l’UA disposait de traités qui seront mis en oeuvre pour se prémunir contre le terrorisme.

La milice somalienne Al Shabab, liée au réseau terroriste Al-Qaida, a revendiqué la responsabilité des attentats qui ont eu lieu le 11 juillet et qui ciblaient des supporters de football qui visionnaient la finale de la coupe du monde en Afrique du sud.

L’attaque était destinée à faire peur à l’Ouganda pour l’empêcher d’envoyer des troupes supplémentaires au sein de la Mission de l’UA en Somalie (AMISOM), qui dispose actuellement de 6.000 soldats.

Mais l’attentat, qui est intervenu quelques jours avant le début du sommet des chefs d’Etats africains à Kampala, est interprété comme un affront direct contre l’organisation continentale.

Des sources proches de l’UA ont indiqué qu’il y avait eu des efforts récents pour réexaminer les stratégies de l’union contre le terrorisme, à la lumière des récentes attaques qui menacent directement l’organisation.

Un fonctionnaire de l’ONU qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat, a indiqué que l’attentat a soulevé des motifs de préoccupation pour l’UA, mais c’était également un signe qu’Al-Shabab sentait sa défaite en Somalie.