02/08/10 (B563) Flash Info. Après la dérive politique, la débâcle économique. (Lecteur)

Sale temps pour le vieux Guelleh déjà coupable de parjure, de forfaitures (viol de la Constitution et projet de 3ème mandat illégal).

Ce matin les dockers du Port de Djibouti ont déclenché une grève contre les retenues sur salaire décidées par le mécanicien Saad Omar Guelleh, frère d’IOG, véritable patron du port.

Une centaine de dockers ont été immédiatement arrêtés, ce matin 1er août 2010, puis conduits au sinistre centre de rétention de Nagad l’Ecole de Police.

Des travailleurs clandestins ont remplacé au pied levé.

Il est bon de rappeler que la grève avait débuté un jour avant soit le 31 Juillet 2010, et c’est le Colonel de la Garde Républicaine (GR) en personne qui a essayé de négocier avec eux, car grâce à Boreh, le Colonel de la GR perçoit des dividendes et la quasi totalité des salaires de la Garde Républicaine, quelques temps après la création de ce Corps, sont bien payés par le Port et les Télécommunications.

Par ailleurs la toute nouvelle Banque Egyptienne CHOURA BANK a fermé ses portes aujourd’hui, et, il se murmure que le projet Number 3 de la cimenterie d’Ali Sabieh financé par cette Banque a déjà du plomb dans l’aile.

Faut-il rappeler que depuis l’Indépendance les populations d’Ali Sabieh voient des projets « avatars » de la cimenterie d’Ali Sabieh d’abord par l’Irak, puis par l’Inde et en 3ème « mandat » à l’Egypte qui vient de lever l’ancre.

Mauvais présage pour IOG dans ses tentatives de 3ème mandat ! Certains lui brûlent déjà les pieds.

L’ingénieur en charge de ce projet serait rentré dans son pays et pour cause, c’est qu’IOG et sa clique aurait refusé de payer les 40% de la part Djiboutienne d’apport en capital.

Business is business, les affaires sont les affaires.

Le gros IOG veut tout bouffer à l’œil, mais le Business man Egyptien ne s’est pas laissé faire.

Tandis qu’à Ali Sabieh presque tous les jours depuis jeudi dernier les Jeunes Assajogs manifestent contre la misère et le chômage.

Manifestation légitime mais à chaque fois sauvagement réprimée obligeant les jeunes à vite grimper sur les montagnes en direction du Mont Arreh et la police, prudente, de s’arrêter aux pieds des montagnes car ils savent que de très grosses pierres pleuvent pleuvoir d’en haut où se s’étaient refugiés les jeunes montagnards.

Quant à Dikhil c’est le drame après un match de football entre des jeunes Issas et des jeunes Afar, le match s’était terminé par une victoire sans précédent des jeunes Afar.

Après cette défaite, ordre aurait été donné par le Colonel Aide de Camp d’IOG de se venger de cette défaite en « tombant » sur les Afar de Dikhil.

Ordre immédiatement exécuté.

Lourd bilan avec un mort de la tribu des Debné, plus précisément un cousin d’Ougoureh et une dizaine de blessés graves évacués sur Djibouti.

Quant au dynamique Cheicko le nouveau Préfet de Dikhil il s’en est sorti avec une côte cassée et un véhicule complètement démoli.

Toutefois, il est important de se demander les raisons secrètes de l’ordre qui a été donné par l’Aide de Camp d’IOG et qui a provoqué des bagarres ethniques d’une extrême gravité. A qui profite ce crime ???

En effet, les services de renseignements de la Sécurité Militaire et ceux de la SDS ont lancé un signal fort pour que les jeunes de Dikhil ne soient pas mélés à des actions conjointes entre jeunes Afars, Issas et autres Somalis originaires de Dikhil contre la misère et le chômage.

De telles actions conjointes pourraient se propager vers Djibouti et ceci dès la rentrée prochaine.

A Djibouti, et en tout état de cause, si l’été qui a été relativement tempéré, il devrait être suivi d’un hiver qui sera socialement et politiquement très chaud.

Votre Représentant le Wadani.