20/08/10 (B566) Alerte rouge suspendue. Madame Halima aurait été libérée à Obock avec ses deux enfants. Un grand merci à la LDDH et à l’OMCT. Mais nous attendons une confirmation officielle avant de nous réjouir de cet heureux dénouement

A la suite de l’appel lancé par la LDDH au sujet de l’incarcération arbitraire et illégale de Mme Halima Bil’a (environ 35 ans) et de ses quatre enfants mineurs, Fatouma Mohamed Keiro (F), Bil’a (M), Kalifa (M) et Ali Mohamed Keiro (M), âgés de un à neuf ans, à la prison de Nagade, nous avons déclenché l’alerte rouge.

L’OMCT avait écouté nos appels et lancé une campagne d’urgence dès le 23 juillet. Le 2 août, dans un premier temps, nous avions espéré que cette famille avait été libérée. Mais très vite on a découvert qu’elle avait simplement été transférée de Nagade vers le camp de police d’Obbock : d’une prison à l’autre.

Nous avions réactivé l’alerte rouge qui avait été suivie par un nouvelle campagne d’urgence de l’OMCT et la reprise du document sur de nombreux sites dont le nôtre.

Nous apprenons, mais nous attendons une confirmation, que la famille aurait été libérée hier.

Nous tenons à remercier la LDDH et l’OMCT qui se sont mobilisées pour parvenir à ce résultat. Ne nous réjouissons pas trop, car il ne faut pas oublier que Guelleh avait fait emprisonner pendant plusieurs mois, une femme et des enfants mineurs âgés de un à neuf ans.

Le scandale est si énorme qu’il ne faudra jamais l’oublier : un crime de plus à porter au débit du dictateur et de ses sbires sanguinaires, assoiffés d’argent et avides d’acte d’une cruauté la plus criminelle.