22/08/10 (B566) Courrier des lecteurs. Je ne comprends pas pourquoi on enverrait des spécialistes des finances publiques en Somalie, alors que Djibouti a besoin d’eux … S’agit-il de les écarter ?(Lectrice)

J’avais compris que les pays frontaliers ne pouvaient pas envoyer de troupes lors des mission de l’UA.

Or en lisant l’article de l’ADI, que le site a publié et ce n’est certainement pas par hasard, je découvre que Djibouti va envoyer une unité du génie civile en Somalie.

Compte-tenu des dérives que l’on constate dans la gestion des finances publique à Djibouti, je me demande si les administrateurs et cadres djiboutiens sont vraiment bien placés et légitimes pour montrer à d’autres comment « assainir les finances publiques » ?

Si c’est quand même le cas, je me pose la question de savoir pourquoi le régime de Guelleh a décidé alors de les exporter. Ne seraient-ils pas plus utiles à Djibouti où la situation des finances publiques est dramatique.

Ils seraient certainement bien fondés à exiger plus de transparence dans la gestion de la rente que représentent les loyers des bases étrangères et à empêcher son paiement sur le compte privé de la Président ?

Mais peut être des organismes internationaux sont-ils déjà à l’œuvre ! Cela expliquerait alors les poursuites judiciaires diligentées contre le Ministre de la santé ?

Ou s’agirait-il d’une manœuvre d’IOG, pour se débarasser des seuls éléments valables en matière de finances publiques. En les exportant en Somalie, il éviterait leurs enquêtes.

Dans le cas où Guelleh enverrait de « mauvais gestionnaires, on peut certainement imaginer alors qu’il aurait pour objectif prioritaire de fragiliser encore un peu plus le Gouvernement Somalien de transition en alignant le niveau de sa gestion à l’image de celui des finances publiques djiboutiennes.