03/09/10 (B567) Nouvelles de Somalie – Les islamistes menacent le gouvernement somalien – L’Ouganda déploie 750 militaires supplémentaires en Somalie – L’ONU veut renforcer les forces de paix africaines en Somalie – L’UA condamne  » fermement » l’attaque contre l’AMISOM à Mogadiscio – Le chef des affaires politiques de l’ONU en visite en Somalie – Violences en Somalie, plus de 140 morts – Le CS l’ONU déplore le meurtre de soldats ougandais de l’AMISOM – le Conseil de sécurité débat des options légales contre la piraterie – L’UE offre 47 millions d’euros supplémentaires à la mission de maintien de la paix en Somalie – Un expert appelle les Somaliens à se mobiliser pour éviter une nouvelle attaque – L’UNESCO déplore la mort d’un journaliste somalien (11 articles)

________________________________ 11 – Le Figaro

Les islamistes menacent le gouvernement somalien

Les pays de la région demandent un soutien accru aux Américains.

La politique menée depuis quatre ans pour endiguer l’expression de l’islamisme en Somalie est un échec. Le gouvernement de transition fédéral (TFG), le pouvoir officiel formé sous l’égide de l’ONU et soutenu par la communauté internationale, n’a jamais été guère plus qu’une fiction. C’est désormais la question de la survie du TFG qui est posée.

Censé mettre un terme à deux décennies d’anarchie en Somalie, il ne tient que quelques petits quartiers de la capitale Mogadiscio grâce au soutien actif des 6000 soldats de maintien de la paix déployés par l’Union africaine (Amisom). Démotivée, l’armée officielle, en partie formée par la France, est loin d’être capable de prendre le relais.

Les groupes islamistes contrôlent en fait largement Mogadiscio ainsi que le centre et le sud du pays, où ils imposent leur loi. Fin août, al-Chebab, l’une des principales milices insurgées, liée à al-Qaida, a lancé une vaste offensive sur l’enclave du TFG. L’attaque s’est soldée par près de 150 morts parmi les civils et quatre victimes dans les troupes de l’Amisom. Al-Chebab menace de couper un axe vital pour le TFG.

Lundi, le président somalien Cheikh Charif Ahmed a appelé la communauté internationale à soutenir «d’urgence» son gouvernement contre le «terrorisme international». Plus que l’offensive, ce sont les déclarations de Hassan Dahir Aweys qui poussent le président à sonner l’alarme. Ce vétéran de l’islamisme dans la Corne de l’Afrique et ancien allié de Cheikh Charif Ahmed a ordonné au président de «quitter le pouvoir».

«Il ne fait rien sauf appeler des troupes étrangères pour qu’elles massacrent les Somaliens», a-t-il ajouté. Mais le plus inquiétant est qu’Aweys a également appelé tous les islamistes à combattre ensemble. Selon lui, les négociations entre son organisation, Hizbul Islam, d’une part, et al-Chebab de l’autre seraient en bonne voie. Une union entre les deux factions, qui se combattent depuis plusieurs années, représenterait un danger mortel pour le TFG.

La victoire des insurgés à Mogadiscio «transformerait la Somalie en base de ­départ d’al-Qaida, et ce serait une catastrophe», a affirmé Nicolas Sarkozy le 25 août dernier.

Djihadistes étrangers

Face à cette menace, l’Union europé enne, l’Union africaine et les États-Unis peinent à définir une stratégie. Paris, qui a discrètement envoyé une mission en Érythrée, principal soutien aux islamistes, tente d’isoler les islamistes.

À Washington, des experts estiment que les combattants étrangers qui ont afflué en Somalie ces derniers mois depuis le Golfe ou le Soudan, ont créé des tensions. La présence de ces djihadistes, dans un pays peu ouvert sur l’étranger, serait mal acceptée et pourrait mener à des ruptures au sein des groupes et affaiblir les islamistes.

De son côté, l’Ouganda, qui aura bientôt plus de 5000 soldats à Mogadiscio, s’est proposé de porter son effort jusqu’à 10.000 hommes. Pour ce déploiement, Kampala demande un appui logistique à «tous ceux qui ont promis de l’assistance à l’Amisom, notamment les États-Unis». L’Amérique, qui a déjà déboursé 185 millions de dollars pour l’Amisom, semble réservée. Le déboursement d’un coût important n’a donné que des résultats peu probants.

Pire, les bombardements réguliers de l’Amisom, qui ont tué de nombreux civils, contribueraient à dresser les Somaliens contre un gouvernement de plus en plus fantôme.

______ 10 – Quotidien du Peuple (Chine) avec XINHUA

L’Ouganda déploie 750 militaires supplémentaires en Somalie

L’Ouganda a déployé 750 hommes supplémentaires dans le cadre de la force de paix en Somalie, sur les 2 000 soldats qu’il a convenu avec l’ Union africaine (UA) d’envoyer pour renforcer le contingent de 6 100 hommes qui s’efforce d’assurer la paix dans ce pays en conflit, a fait savoir mercredi un commandant de l’armée ougandaise.

Le général Katumba Wamala commandant de l’armée de terre des forces populaires de défense ougandaises, a déclaré à la presse à Entebbe, à 40 km au sud de Kampala, capitale de l’Ouganda, que ces 750 soldats avaient déjà été déployés et que 250 autres suivraient bientôt.

Ce déploiement a pour objet de remplir les engagements pris par le pays suite à une décision de l’Autorité intergouvernementale de développement (IGAD) en juillet de cette année, a-t-il dit.

Le Burundi a également promis de déployer le mois prochain un autre contingent de 2 000 soldats, a-t-il dit.

Cela portera l’effectif total de cette force à 8 000 hommes, le niveau exigé à l’origine par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en 2007.

"Ces 2 000 soldats seront là pour achever l’objectif, aussi nous avons besoin d’autres hommes que ceux-là", a-t-il dit peu après que son pays a reçu les dépouilles de quatre soldats ougandais tués lundi par des miliciens d’Al-Shabab en Somalie.

Ces quatre membres des forces de paix ont été tués par un tir de mortier qui a frappé le palais présidentiel lors des huit jours de combat qui ont secoué Mogadiscio, la capitale.

Selon les experts de défense, la situation en Somalie a empiré et requiert de ce fait un déploiement de 20 000 hommes dans tout le pays.

M. Wamala a déclaré que la Guinée et Djibouti seraient également disposés à accepter ces déploiements mais qu’ils étaient toujours entravés par des contraintes logistiques.

L’Ouganda et le Burundi sont actuellement les seuls pays à fournir des troupes au contingent de l’AMISOM.

"Si la Somalie reste dans ce triste état et devient un repaire pour les terroristes, ce problème nous touchera d’une manière ou d’une autre", a dit M. Wamala.

Le groupe islamiste Al-Shabab a déclaré la semaine une guerre totale contre les forces du gouvernement somalien et les troupes de l’UA basées à Mogadiscio, et intensifié ses attaques contre des cibles du gouvernement et de l’UA.

________________________ 9 – GabonEco

Somalie : L’ONU veut renforcer les forces de paix africaines en Somalie

Après dix jours d’affrontements à Mogadiscio et face à l’avancée des shebab, le gouvernement de transition somalien soutenu par les forces de maintien de la paix a appelé à plus de soutien de la communauté internationale. Le 1er septembre, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques a fait une visite au président somalien à Mogadiscio pour évoquer ce soutien. L’Union européenne a annoncé l’octroi de 47 millions d’euros en soutien à l’Amisom présente dans la capitale somalienne depuis 2007.

« Le gouvernement somalien doit faire preuve de plus de cohésion », c’est le message tout en euphémisme que le secrétaire général-adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques Lynn Pascoe a délivré au président somalien à Mogadiscio.

Malgré l’avancée des shebab dans la capitale, un gouvernement divisé qui a perdu beaucoup de sa crédibilité depuis sa création en janvier 2009, et une politique d’ouverture aux groupes armés qui a globalement échoué comme le soulignait un rapport interne des nations unies récemment, Lynn Pascoe choisit de se montrer optimiste :

« Il faut clairement plus de travail pour développer des forces loyales envers le gouvernement ou alliées à lui dans d’autres zones. Il est vrai que ce processus a été assez erratique mais il ne faut pas non plus conclure que les troupes du gouvernement fuient à chaque combat, ce n’est pas le cas. Les troupes de l‘Union africaine sont là et prêtes à se battre. Il faut renforcer l’Amisom et d’ailleurs, c’est en cours. L’Amisom est beaucoup plus forte que par le passé ».

Lynn Pascoe n’a pas précisé le nombre de soldats qui seraient nécessaires alors que l‘Ouganda déclarait il y a quelques jours qu’il était prêt à envoyer 10 000 hommes supplémentaires.

L’ONU envisage également depuis plusieurs mois un déploiement limité en Somalie d’abord au Puntland et au Somaliland mais aussi à Mogadiscio. Toutefois, aucune date n’a été précisée par le représentant de l’ONU.

________________________ 8 – CasaFree (Maroc)

Somalie : L’UA condamne " fermement" l’attaque contre l’AMISOM à Mogadiscio

L’Union africaine (UA) a condamné "fermement" l’attaque armée perpétrée contre la force de paix africaine en Somalie (AMISOM) à Mogadiscio, faisant quatre tués parmi les soldats ougandais.

"Le président de la Commission de l’UA (Jean Ping) condamne fermement la poursuite des actes délibérés ciblant et tuant des soldats de l’AMISOM et qui sont perpétrés par des insurgés et des combattants étrangers", indique un communiqué de l’Organisation panafricaine, publié mercredi à Addis-Abeba.

Il réitère l’"engagement" et la "détermination" de l’UA à soutenir le peuple somalien à "affronter et à vaincre ces éléments anti-paix", ajoute la même source, appelant la communauté internationale à "relever le défi" et à apporter le "soutien nécessaire" aux efforts déployés par l’UA et les pays de la région, et à accorder plus d’aide au gouvernement fédéral de transition (TFG) en Somalie afin de lui permettre de s’acquitter "efficacement" de ses responsabilités.

M. Ping lance également un appel aux dirigeants somaliens pour faire preuve d’unité afin de faciliter le rétablissement de la paix et de la stabilité dans leur pays et de mettre fin aux souffrances "indicibles" infligées à la population somalienne.

Les quatre soldats ougandais ont été tués lundi par un tir de mortier à Mogadiscio, lancé contre la force de l’AMISOM par le groupe armé "Al Shebab".

L’AMISOM, qui compte près de 5.300 soldats ougandais et burundais, intervient en soutien au TFG, dont l’autorité se limite à quelques quartiers de Mogadiscio, face aux insurgés islamistes d’"Al Shebab" et leurs alliés du Hezb al-Islam.

Début janvier dernier, le mandat de l’AMISOM, déployée en Somalie depuis mars 2007, avait été prorogé d’un an.

________________________ 7 – Afrique Actu

Le chef des affaires politiques de l’ONU en visite en Somalie

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires politiques, B. Lynn Pascoe, a exprimé sa solidarité avec la population de Somalie lors d’une visite d’une journée à Mogadiscio mercredi, a indiqué jeudi le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie (UNOPS).

M. Pascoe, qui était accompagné du Représentant spécial pour la Somalie, Augustine Mahiga, a rencontré le Président Somalien Sheikh Sharif et d’autres membres du gouvernement au complexe présidentiel appelé la Villa Somalia.

Il a encouragé les dirigeants du Gouvernement fédéral de transition à entrer en contact avec d’autres groupes et à se concentrer sur la gestion du pays.

« Il est crucial de montrer à la population de Somalie, qui souffre depuis longtemps, que le gouvernement peut fournir des services de base », a dit M. Pascoe. « La communauté internationale est déterminée à soutenir le gouvernement fédéral de transition, mais le gouvernement doit lui-même faire plus et apprendre à travailler en équipe. »

MM. Pascoe et Mahiga ont également visité l’hôpital de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) où il ont vu des soldats de la paix traiter des civils somaliens.

Le Secrétaire général adjoint a salué le travail des forces de l’Union africaine déployées en Somalie depuis 2008 afin d’aider à stabiliser le pays. Il a appelé à davantage de troupes et à un plus grand soutien financier et logistique pour cette force composée de 7.000 hommes.

________________________ 6 – Afrique Actu

Violences en Somalie, plus de 140 morts

Depuis le 23 août dernier, les combattants Shebab sont engagés dans une vaste offensive destinée à faire tomber les positions encore tenues par les forces gouvernementales et les troupes de l’Union africaine, l’Amisom.

Selon des sources médicales, les échanges de tirs à Mogadiscio ont déjà fait plus de 140 morts. Et pour contenir les islamistes, le Président somalien Cheick Ahmed Sharif demande le soutien »urgent » de la communauté internationale.

Les islamistes radicaux ont sonné la charge contre le palais présidentiel – le dernier bastion du gouvernement intérimaire dirigé par le président Sheikh Sharif Ahmed, dont les troupes, formées entre autres par l’armée allemande en Ouganda, se révèlent de plus en plus inefficaces. Le siège de la présidence n’a été sauvé que grâce à l’intervention des soldats ougandais et burundais stationnés dans le cadre de l’Amisom. Mais le renforcement de cette force de l’Union africaine, qui doit passer de 6 000 à 8 000 hommes, est précisément ce qui a déclenché l’offensive des islamistes. Ils voulaient créer des faits avant que leur adversaire ne puisse se renforcer.

Cet accroissement des effectifs de l’AMISOM, ajoute notre confrère, est au demeurant contesté chez les spécialistes de la Somalie: il ne ferait qu’accroître le nombre des partisans des chebab, toute ingérence extérieure en Somalie étant honnie au plus haut point.

________________________ 5 – Afrique en Ligne avec PANA

Le CS l’ONU déplore le meurtre de soldats ougandais de l’AMISOM

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné l’attaque perpétrée lundi dernier à Mogadiscio qui a coûté la vie à quatre soldats ougandais de la Mission de paix de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), annonce un communiqué publié mardi soir à New York.

Un obus de mortier, tiré par les miliciens Al-Shabab, a explosé près des soldats ougandais qui gardent le palais présidentiel, blessant également neuf d’entre eux.

Les membres du Conseil condamnent tous les actes de violence et toute incitation à la violence contre les civils et l’AMISOM ou les membres du gouvernement fédéral de transition.

«Les 15 membres du Conseil condamnent l’intensification récente des combats en Somalie’, ajoute le communiqué.

Ils ont également réitéré leur soutien total au ‘gouvernement fédéral de transition pour ses efforts en faveur de la paix, la sécurité et la réconciliation à travers le processus de paix de Djibouti et pour le travail de l’AMISOM’.

En outre, le Conseil a exprimé sa satisfaction à l’Ouganda et au Burundi pour leurs contributions à l’AMISOM.

La semaine dernière, Al-Shabab avait promis de mener une massive guerre finale contre le gouvernement somalien et les soldats de l’AMISOM.


________________________ 4 – Centre Info de l’ONU

Somalie : le Conseil de sécurité débat des options légales contre la piraterie

La communauté internationale lutte contre les pirates au large de la Somalie.

A l’occasion d’une réunion consacrée à la situation en Somalie, le Conseil de sécurité de l’ONU a entendu le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, présenter les différentes options possibles pour poursuivre en justice les auteurs d’actes de pirateries et mettre un terme à l’impunité qui alimente l’instabilité en Somalie.

Après avoir réitéré sa condamnation de l’attaque qui a visé lundi un hôtel de la capitale Mogadiscio, tuant plusieurs membres du Parlement et fragilisant les efforts déployés par la communauté internationale pour assurer la stabilité et la sécurité du pays, Ban Ki-moon a fait le bilan des activités de piraterie au large de la Somalie au cours des sept derniers mois. Il a relevé que 139 incidents impliquant des pirates avaient été enregistrés, que 30 navires avaient été détournés et que 17 bateaux et 450 marins étaient toujours retenus en otage pour des rançons.

Saluant ensuite les efforts de la communauté internationale au cours des trois dernières années, avec la création d’un groupe de contact et le déploiement de forces navales dans la région, Ban Ki-moon a estimé que « plus pouvait être fait ». Il a en particulier insisté sur « l’application du cadre juridique existant, pour que la lutte contre la piraterie dans les eaux internationales soit effective ».

Dans son dernier rapport, rendu en application de la résolution 1918 (2010) du Conseil de sécurité, le Secrétaire général développe les pistes qui existent pour renforcer le cadre légal de la lutte internationale contre la piraterie. Il rappelle que celle-ci est en effet définie de manière unique par la Convention de Montego Bay de 1982, mais que les Etats disposent chacun d’outils juridiques propres qui compliquent la coopération internationale.

Il propose donc sept options pour renforcer le cadre juridique actuel, qui vont du renforcement de la coopération internationale au développement d’une chambre somalienne délocalisée, en passant par la création d’un tribunal régional ou international.

Il indique également que la mise en place de nouveaux mécanismes juridiques susceptibles de faciliter les poursuites et les incarcérations de suspects interpellés au large de la Somalie, autant que la mise en œuvre de mécanismes existants, nécessitera des engagements politiques et financiers forts des Etats membres.

Pour continuer la réflexion sur ces options, Ban Ki-moon a également fait part au Conseil de son intention de nommer un « Conseiller spécial sur les questions juridiques liées à la piraterie au large de la Somalie ». Il a conclu en saluant les efforts du Kenya et des Seychelles qui ont adapté leurs législations pour pouvoir poursuivre les responsables de piraterie. Il s’est dit encouragé par ces initiatives et l’annonce récente de la Tanzanie et de l’île Maurice de leur intention d’en faire autant.

A l’issue de l’intervention du Secrétaire général, la présidence du Conseil de sécurité, occupée en août par la Russie, s’exprimant au nom de ses membres, a réitéré son engagement à lutter contre la piraterie, estimant qu’il est « de la plus grande importance de trouver une solution à long terme au problème des poursuites judiciaires des suspects et de l’incarcération des coupables, ce qui serait une contribution substantielle au renforcement de l’Etat de droit en Somalie ».

Le Conseil salue également les propositions faites par le Secrétaire général de l’ONU, en particulier celle liées à la création d’une chambre spéciale, avec des composantes internationales, ou celles visant à l’établissement d’un tribunal pénal régional ou international pour juger ces crimes.

Soulignant enfin que le rapport de Ban Ki-moon offre une solide base de travail pour l’avenir, qu’il identifie les défis qui se présentent à la communauté internationale, notamment les capacités limitées de nombreux Etats de la région confrontés à la piraterie, leurs ressources insuffisantes pour poursuivre ou emprisonner les suspects et les coupables, le Conseil estime qu’il est « nécessaire de passer régulièrement en revue » les avancées faites dans la réflexion en cours sur les moyens de renforcer la lutte juridique contre les auteurs d’actes de piraterie. Il soutient enfin l’initiative de Ban Ki-moon de nommer un « Conseiller spécial sur les questions juridiques liées à la piraterie au large de la Somalie ».

________________________ 3 – Radio Chine

L’UE offre 47 millions d’euros supplémentaires à la mission de maintien de la paix en Somalie

La Commission européenne a décidé mardi d’allouer 47 millions d’euros supplémentaires ( environ 60 millions de dollars) à l’Union africaine et plus des 95 millions d’euros initiallement accordés à la mission de maintien de la paix en Somalie de l’UA (AMISOM).

Selon la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, l’AMISOM joue un rôle important dans le maintien de la sécurité en Somalie, puisqu’elle y assure une mission de maintien de la paix depuis mars 2007.

Andris Pielbags, Commissaire européenne au Développement, a aussi déclaré que l’UE soutenait l’Union africaine dans la " création des conditions nécessaires à la réconciliation nationale, à la paix durable, à la stabilité et au développement durable en Somalie".

________________________ 2 – Afrique Actu

Un expert appelle les Somaliens à se mobiliser pour éviter une nouvelle attaque

L’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Somalie, Dr. Shamsul Bari, a appelé vendredi les Somaliens, à tous les niveaux de la société, à fermement condamner l’attaque du 24 août contre l’Hôtel Muna à Mogadiscio qui a tué 33 personnes.

« J’appelle à un mouvement populaire pour éviter une répétition de cet acte épouvantable », a dit le Dr. Bari. « La population somalienne, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays, aspire à la paix et elle y a droit. Cette attaque déplorable montre une fois encore que les extrémistes sont prêts à tout pour tenter de s’emparer du pouvoir par la force. »

Quatre membres du Parlement fédéral de transition somalien sont morts dans l’attaque ainsi que cinq membres des forces de l’ordre.

L’expert indépendant a appelé les Somaliens à apporter leur aide pour empêcher de nouvelles atrocités de ce type de se produire et pour traduire en justice les responsables de cette attaque.

Le Conseil de sécurité de l’ONU et le Représentant spécial des Nations Unies pour la Somalie, Augustine P. Mahiga, avaient condamné mardi dans les termes les plus forts possibles l’attaque sanglante contre l’Hôtel Muna.

________________________ 1 – Afrique Actu

L’UNESCO déplore la mort d’un journaliste somalien

La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a déploré vendredi la mort du journaliste somalien Barkhad Awale Adan, qui a été tué le 24 août à Mogadiscio lors d’affrontements armés entre les forces du Gouvernement fédéral de transition et des combattants du mouvement insurrectionnel Al-Shabaab.

« Je déplore la mort de Barkhad Awale Adan », a-t-elle déclaré. « La presse somalienne paye un tribut exorbitant à l’instabilité régnant dans le pays. Les belligérants doivent respecter l’immunité des journalistes. Sans celle-ci, sans sécurité, aucun droit d’expression digne de ce nom ne peut être assuré, alors même qu’il s’agit d’un droit de l’homme fondamental, » a-t-elle rappelé.

L’Union nationale des journalistes somaliens (NUSOJ), citée par le réseau Échange international de la liberté d’expression (IFEX), a qualifié de « journaliste éminent » ce vétéran des médias somalien. Barkhad Awale Adan, qui avait 60 ans, était à la tête de Radio Humar, une station appartenant à une organisation de la société civile. Il se trouvait sur le toit de la radio, aidant un technicien à réparer l’émetteur, lorsqu’il a reçu une balle dans le ventre, a précisé pour sa part le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Son décès a été constaté lors de son admission à l’hôpital.