09/09/10 (B568) Communiqué d’Abdallah Deberkalleh pour présenter sa candidature à la Présidence du FRUD et pour expliquer le programme qu’il mettra en oeuvre s’il est élu. (En Français et en Anglais)

______________________________ Version en Français

Communiqué fait ce jour à Paris, le 6 Septembre 2010 de Monsieur Abdallah DEBERKALEH Ahmed candidat à la Présidence du FRUD.

A l’intention du Comité exécutif du bureau politique du FRUD ( A DJIBOUTI )

Mes chers frères et mes chères sœurs de Djibouti ,

Je suis heureux de vous annoncer qu’à l’issue d’une longue réflexion, j’ai pris la décision de présenter ma candidature à la Présidence du FRUD.

Le FRUD historique traverse actuellement une période très difficile et Il a besoin d’un « leader » motivé, convaincu et intègre qui aura la force nécessaire pour inverser la tendance en impulsant d’abord la formalisation d’une stratégie adaptée à la situation et aux attentes des membres actifs.

A partir de la stratégie, discutée et acceptée par la majorité, le nouveau Président devra déterminer des objectifs réalistes et mettre en place les moyens adaptés pour les atteindre.

J’estime avoir la puissance de travail, la force et les capacités morales pour conduire cette mission à bon terme. De plus, ma connaissance de la région et des différents enjeux ainsi que le réseau relationnel que j’ai tissé au fil des années avec les différentes personnalités de la région (*) (Djibouti – Somali – Somali land – Éthiopie – Érythrée) seront des atouts majeurs pour assurer la réussite de nos projets et au final pour conduire notre force politique « INCONTOURNABLE » à la victoire à Djibouti.

Si je suis élu au poste de Président du FRUD, avec la bénédiction de notre Seigneur tout Puissant, je m’engage à assumer ma charge en respectant scrupuleusement les dispositions de la charte intérimaire du parti, qui sera élaborée et votée lors de la prochaine conférence du parti.

Elu au poste de Président , je m’engagerai devant l’Assemblée du parti et devant le comité du bureau politique à créer « PRIORITAIREMENT » un nouveau dynamisme et une nouvelle politique de communication vers nos frères et sœurs Djiboutiens(nes) , les membres la diaspora qui vivent à l’étranger et les forces politiques dans la région pour expliquer les raisons qui nous ont poussés à prendre les armes contre le régime criminel dont la devise devrait être : sans Foi , ni Loi .

Quelles que soient les circonstances et le contexte, la souveraineté du peuple devra être respectée et la Loi appliquée, pour faire respecter les droits inaliénables des citoyens et définir le cadre et les limites des devoirs de chacun.
Ma vision en termes de politique est : « POUR LE PEUPLE et AVEC LE PEUPLE »

Je proposerai une politique qui s’appuiera sur la participation la plus large possible. Il s’agit mettre en place une gestion collective plus humanitaire, pour construire une société plus juste et équitable. Cela passe par la proposition d’un cadre institutionnel qui assurera la protection contre la barbarie et la cruauté et qui permettra à une justice indépendante de garantir les droits de chacun, toutes ethnies confondues.

Notre peuple a résisté, tout au long de son histoire à des actions extérieures hostiles et il a survécu aux épreuves. Il est capable de surmonter les épreuves endurées après trente-trois années de dictature et de recréer les contions d’une vie commune et harmonieuse pour retrouver le développement économique indispensable.

La tolérance est l’une des grandes qualités des Djiboutiens. Mais ce n’est pas la seule. En retrouvant les valeurs issues de nos différentes cultures, nous réaliserons la cohésion sociale indispensable à la création d’une véritable Nation Djiboutienne.

L’histoire des grandes nations nous apprend qu’elles n’ont pu accéder au niveau d’organisation et au degré de développement qui est le leurs, qu’à partir du moment où conscientes d’appartenir à un groupe homogène, elles ont développé en priorité l’intérêt collectif.

Mettre en place un programme politique pour les prochaines années

Le nouveau programme politique sera finalisé ensuite au cours d’une nouvelle conférence qui devrait être organisée à Londres ou à Bruxelles. Ce choix est symbolique mais il est important. En effet toutes les conventions de paix, qui ont été signées à Paris depuis 1977 ( 33 années ) n’ont jamais été ni appliquées ni même respectées par le Gouvernement djiboutien, sans que la France n’intervienne pour imposer leur application, alors qu’elle avait les moyens de le faire.

Au constat de sa complicité passive et des conventions qu’il a signées avec le gouvernement criminel de Guelleh, mais aussi en tant que « témoin moral, « Cosignataire du mécanisme pour la paix à Djibouti , le gouvernement français à échoué dans sa politique de neutralité envers les protagonistes et a choisi de privilégier le régime.

Je comprends que la marge de liberté de la France soit limitée parfois, mais il n’est pas écrit dans le coran ou dans la bible que Paris soit le lieu incontournable pour réaliser une vraie paix à Djibouti .

Redonner le pouvoir aux militants et aux responsables

En tant que président du FRUD, je m’engagerai à mettre en place un mécanisme de pouvoir transparent au sein de notre assemblée et du bureau politique et qui rendra des comptes 2 fois dans l’année à l’issue d’une assemblée nationale.

Je militerai pour une meilleure délégation des pouvoirs, à tous les niveaux, afin de permettre à la majorité de nos sœurs et frères d’être impliqués dans les décisions.

Mon premier objectif, en tant que président élu, sera de mettre en place une assemblée, un bureau politique et une branche judiciaire qui auront pour mission de construire la légitimité du parti afin de renforcer son influence tant à l’intérieur et à l’extérieur du pays dans le but prioritaire de réaliser la paix à Djibouti.

Je proposerai également la participation de la société civile afar ainsi que de la diaspora qui réside à travers le monde pour qu’elle renforce les programmes et les efforts qui seront entrepris pour mettre en application la lutte pour la liberté et la justice à notre peuple souverain .

Elaborer un programme réaliste pour anticiper la reconstruction du pays après la victoire et ce, sur tous les plans : politique, social, économique, justice, services publiques (éducation, santé, transport, distribution eau/électricité)

Je proposerai d’incorporer, dans le cadre des dispositions de la charte intérimaire, des perspectives politiques, économiques, et sociales pour préparer le programme de reconstruction du pays et de la société, dès la fin de la guerre et l’adhésion de toutes les régions du pays.

Je ferai tout ce qui est dans mes capacités pour que mon plan pour conclure une paix durable et une stabilité dans le pays, soit appuyé par chacun de nous et aussi pourra à l’avenir identifier tous les facteurs qui peuvent déclenchés la désintégration de notre pays.

En tant que président du FRUD, j’attacherai un intérêt spécifique à la désignation d’une commission d’études en charge d’analyser les causes des conflits armés, afin de prévenir ou d’éviter l’effondrement dévastateur des infrastructures politiques, économiques et sociales du pays et de la région.

Les résultats du travail de cette commission constitueront les fondements d’un climat retrouvé de confiance entre tous nos frères et toutes nos sœurs de Djibouti.

Dans un deuxième temps le rapport sera utilisé pour renforcer l’égalité des hommes et des femmes du pays, soumis à une justice indépendante et impartiale.

Nous devrons prévoir des dispositions pour accompagner la relance et la reprise économique, la démobilisation, le désarmement et la réintégration dans leurs droits antérieurs à toutes les victimes (toutes ethnies confondues) qui ont été spoliées et pour certaines, torturées.

Le courage, et la créativité peut consolider et cultiver l’amour et la compréhension parmi les habitants de notre pays, afin de mettre en place un plan pour une coopération économique viable entre les enfants de Djibouti et ses frères et sœurs dans la région .

Dynamiser la diplomatie régionale en expliquant nos actions et nos objectifs à nos voisins.

Cette nouvelle politique de communication devra s’adresser aussi aux différentes forces politiques de la région : le gouvernement du Somaliland , le gouvernement du Puntland , les gouvernement éthiopien et érythréen et les autorités fédérales somaliennes. Sans une neutralité bienveillante de leur part, nos chances de victoire seraient considérablement réduites.

Les actions programmées et conduites par le FRUD ne doivent pas être un sujet d’inquiétude pour nos voisins. Leur soutien, au minimum leur neutralité effective conditionnera notre victoire, car nous ne pouvons pas combattre simultanément sur plusieurs fronts et cela n’aurait aucun sens de toutes les façons, puisque nous n’avons qu’un seul ennemi : le régime dictatorial d’Ismaël Omar Guelleh et ses acolytes .

Sans cette diplomatie de la politique de la main tendue vers nos frères voisins, notre lutte serait vouée à l’échec .

C’est pourquoi, je m’engagerai devant l’Assemblée et le bureau politique du FRUD, à soumettre un projet de Loi pour créer un Etat fédéral en République de Djibouti. Le but étant de donner une plus grande autonomie à chaque région et de transférer localement une partie des décisions à prendre : droit de propriétés, développements d’activité commerciales, agricoles et /ou artisanales, évaluation des besoins sociaux : santé, éducation et formalisation de projets.

Assurer l’équilibre financier.

Par sa politique d’emprunt pour des montants démesurés au regard de la richesse du pays, par sa politique de bradage des actifs nationaux (port, aéroport, …), par sa politique de destruction des services et des activités qui représentaient non seulement une source de revenus, mais surtout un gisement d’emplois stables, le régime actuel a non seulement ruiné le pays et son fonctionnement économique, mais il a endetté les Djiboutiens sur deux ou trois générations.

Le poids de la dette accumulée est insupportable. Nous devrons d’abord négocier des accords d’apurement avec nos partenaires européens et trouver des sources de financement.

Parmi les pistes, nous travaillerons en priorité sur la confiscation de tous les biens des dirigeants et des personnalités qui ont participé au pillage général, que ces biens soient dans le pays ou à l’étranger, en faisant appel aux justices étrangères.

Nous conduirons des actions diplomatiques pour demander aux pays étranger de ne pas accorder l’asile et l’immunité aux criminels et de nous assister pour la récupération des biens mal acquis. Nous résilierons tous les accords passés avec les pays qui ne s’engageraient pas à soutenir le nouveau gouvernement dans ces actions légitimes engagées au nom du peuple Djiboutien.

Désarmer les milices para-gouvernementales de Guelleh et mettre un terme à leurs actions criminelles.

J’inviterai l’Assemblée et le bureau politique à statuer et à ratifier un programme de déploiement des forces de maintien de la paix dans le pays pour désarmer les milices du gouvernement Djiboutien qui vivent sur notre territoire (Ali-Ade – Assamo – Guestir – Hol-hol ) bénéficiant de statuts de réfugiés politiques non fondés avec la complicité tacite de l’ONARS .

Une grande partie de ces milices ont été incorporées dans les rangs de l’Armée djiboutienne pour participer à la guerre contre le FRUD et les populations civiles Afar de Djibouti, jusqu’à la frontière avec l’Ethiopie.

Ces milices commettent chaque jour de nouveaux crimes : viols, tortures, kidnapping, spoliation de bétail. Les populations désarmées du Nord et du Sud sont les principales victImes au seul tort d’être issues de l’ethnie Afar. Les représentations diplomatiques étrangères et les forces armées étrangères implantées sur notre terre, sont informées régulièrement de ces crimes, mais elles n’ont jamais exprimé la moindre condamnation.

Garantir la paix, la souveraineté de l’Etat et l’intégrité du territoire

Nous demanderons au conseil de sécurité de l’ONU de créer un mécanisme de paix pour notre pays pour sauvegarder notre souveraineté. Nous allons assumer et prendre notre responsabilité en ce qui concerne la sécurité à Djibouti, mais nous aurons besoin de la communauté internationale et de nos alliés dans les pays voisins pour assurer la sécurité extérieure et l’intégrité du territoire.

Nous devons entretenir de bonnes relations avec nos voisins de la Somalie, le Somaliland, l’Éthiopie, l’Érythrée et le Yémen dans un respect mutuel de souveraineté, d’intégrité nationale, et d’une politique libérale, bénéfique non seulement pour Djibouti mais aussi pour ses voisins .

Moraliser la vie publique

Je m’engagerai à signer la chartre des Nations unies pour combattre la corruption, la drogue et le terrorisme international. Je mettrai en place, avec l’accord de l’assemblée et du bureau politique du parti, un groupe de travail anti-mafia et anti-terrorisme , qui sera impliqué dans la proposition et la mise en place d’actions concrétes anti-corruption et anti-mafia. Nous discuterons avec l’ONU, l’Europe, la Ligue Arabe et l’UA et avec nos alliés américains, européens et japonais, des programmes « d’actions anti-terroristes »

Le conflit armé à Djibouti, le tribalisme, la corruption et l’injustice ont détruit une grande partie des structures du gouvernement Djiboutien actuel et du fonctionnement social.

L’injustice et l’immunité des actes criminels commis depuis des décennies ont favorisé la dilapidation du patrimoine financier, des ressources naturelles de notre état .

Peuple de Djibouti restez debout , soyez fort , comme un phénix vous renaîtrez de vos cendres, j’en ai espoir .

Bien que loin de vous physiquement , je suis tout près de vous chers frères et sœurs de Djibouti . DIEU TOUT PUISSANT VOUS GARDE ET VOUS GUIDE DANS LE DROIT CHEMIN ! Amin …

Votre frère de lutte :
Abdallah Deberkaleh Ahmed

(*) Je connais  » PERSONNELLEMENT  » plusieurs Présidents de la région comme : Abdullahi Youssouf (un ami de prison avec lequel j’ai vécu durant une année en Ethiopie, sous Mengistu), l’actuel président du Putland, Farolle, l’actuel Président du Somaliland Mohamed Mahamud Silayo, Mélès et Issas losqu’ils étaient dans la rébellion. (J’ai été présenté à eux à Mogadisho). Sans oublier la majorité des Chefs tribaux somaliens ( Issaks , gadabourcis , Awiyés , Majerteen , ) , les présidents des fronts de l’Oromo et de l’Ogaden qui sont tous à Londres et à Washington.

** Définition du nom DEBERKALEH en afar : celui qui défait les nœuds … de l’injustice !!!

_________ Traduction en Anglais qui nous est adressée par l’auteur

Official statement makes this day in Paris, on September 6th, 2010 of Mr. Abdallah DEBERKALEH Ahmed candidate with the Presidency of the FRUD.

For the Executive committee of the political office of the FRUD (DJIBOUTI HAS)

My dear brothers and my dear sisters of Djibouti,

I am happy to announce to you that at the conclusion of a long reflection, I made the decision to present my candidature for the Presidency of the FRUD.

The historical FRUD currently crosses a very difficult period and It needs a motivated, convinced and just “leader” who will have the force necessary to reverse the tendency by initially impelling the formalization of a strategy adapted to the situation and waitings of the active members.

From the strategy, discussed and accepted by the majority, the new President will have to determine realistic objectives and to set up the means adapted to reach them.

I estimate to have the capacity for work, the force and the capacities morals to lead this mission to good term. Moreover, my knowledge of the area and various stakes as well as the relational network that I wove with the passing of years with the various personalities of the area (Djibouti – Somali – Somali Land – Ethiopia – Érythrée) will be major assets to ensure the success of our projects and with final to lead our political clout “IMPOSSIBLE TO CIRCUMVENT” to the victory Djibouti.

If I am elected at the position of president of the FRUD, with the blessing of our Lord very Puissant, I engage to assume my load by scrupulously respecting the provisions of the temporary charter of the party, which elaborate and will be voted at the time of the next conference of the party.

Elected at the position of president, I will engage in front of the Parliament of the party and the committee of the political office to create “FIRSTLY” a new dynamism and a new policy of communication towards our Djibouti brothers and sisters (born), the members the diaspora who live abroad and the political clouts in the area to explain the reasons which pushed us to take the weapons against the criminal mode whose currency should be: without Faith, nor Law.

Whatever the circumstances and the context, the sovereignty of the people will have to be respected and the Law applied, to make respect the inalienable rights of the citizens and to define the framework and the limits of the duties of each one.

My vision in terms of policy is: “FOR the PEOPLE and WITH the PEOPLE”

I will propose a policy which will be based on the broadest possible participation.

It is a question of setting up a more humane collective management, to build a company righter and equitable. That passes by the proposal of an institutional framework which will ensure the protection against cruelty and the cruelty and which will make it possible an independent justice to guarantee the rights of each one, all confused ethnos groups.

Our people resisted, throughout his history with hostile external actions and he survived the tests. It is able to overcome the tests endured after thirty-three years of dictatorship and to recreate told them of a common life and harmonious to find essential economic development.

The tolerance is one of great qualities of the Djiboutis. But it is not only. By finding the values resulting from our various cultures, we will carry out social cohesion essential to the creation of a true Djibouti Nation.

The history of the great nations teaches us that they could not reach the level of organization and the degree of development which is their, that as from the moment when conscious of belonging to a homogeneous group, they developed in priority the collective interest.

To set up a political program for the next years

The new political program will be finalized then during a new conference which should be organized in London or Brussels. This choice is symbolic system but it is important. Indeed all conventions of peaces, which were signed in Paris since 1977 (33 years) neither were never applied nor even respected by the Djibouti Government, without France not intervening to impose their application, whereas it had the means of doing it.

With the report of its passive complicity and conventions which it signed with the criminal government of Guelleh, but also as “moral witness, “Co-signatory of the mechanism for peace in Djibouti, a French government with failed in its policy of neutrality towards the protagonists and chose to privilege the mode.

I understand that the margin of freedom of France is limited sometimes, but he is not written in the coran or the bible that Paris is the place impossible to circumvent to carry out a true peace in Djibouti.

To give again the capacity with the militants and the persons in charge

As a president of the FRUD, I will commit myself installing a mechanism of transparent capacity within our assembly and the political office and which will return accounts 2 times in the year at the conclusion of an National Assembly.
I will militate for a better delegation of the capacities, on all the levels, in order to allow in the majority of our sisters and brothers to be implied in the decisions.

My primary goal, as an elected president, will be to set up an assembly, an political office and a legal branch which will have the role of building the legitimacy of the party in order to reinforce her influence so much inside and outside the country with a priority aim to carry out peace in Djibouti.

I will also propose the participation of the civil society afar as of the diaspora which resides throughout the world so that it reinforces the programs and the efforts which will be made to apply the fight for freedom and justice to our sovereign people.

To work out a realistic program to anticipate the rebuilding of the country after the victory and this, over all the plans: policy, social, economic, justice, services public (education, health, transport, distribution water/electricity)

I will propose to incorporate, within the framework of the provisions of the temporary charter, of the political prospects, economic, and social to prepare the programme of rebuilding of the country and the company, as of the end of the war and the adhesion of all the areas of the country.

I will do all that is in my capacities so that my plan to conclude a durable peace and a stability in the country, is supported by each one of us and also will be able in the future to identify all the factors which can started the disintegration of our country.

As a president of the FRUD, I will attach importance specific to the designation of a commission of studies in responsibility of analyze the causes of the armed conflicts, in order to prevent or to avoid collapse devastator of the political, economic and social infrastructures of the country and area.

The results of the work of this commission will constitute the bases of a found climate of confidence between all our brothers and all our sisters of Djibouti. In the second time the report/ratio will be used to reinforce the equality of the men and the women of the country, subjected to an independent and impartial justice.

We will have to envisage provisions to accompany the revival and the economic revival, the demobilization, disarmament and rehabilitation in their rights former to all the victims (all ethnos groups confused) which have despoiled and for some, tortured.

Courage, and the creativity can consolidate and cultivate the love and comprehension among the inhabitants of our country, in order to set up a plan for a viable economic cooperation between the children of Djibouti and his/her brothers and sisters in the area.

To instigate the regional diplomacy by explaining our actions and our objectives with our neighbors.

This new policy of communication will have to also address herself to the various political clouts of the area: the government of Somaliland, the government of Puntland, the Ethiopian and Eritrean government and Somali federal authorities. Without a benevolent neutrality of their share, our chances of victory would be considerably reduced.

The programmed actions and conduits by the FRUD should not be a subject of concern for our neighbors. Their support, at least their effective neutrality will condition our victory, because we cannot fight simultaneously on several faces and that would not have any direction in all the ways, since we have one enemy: the dictatorial mode of Ismaël Omar Guelleh and her assistants.

Without this diplomacy of the policy of the helping hand towards our close brothers, our fight would be dedicated to the failure.

This is why, I will engage in front of the Parliament and the political office of the FRUD, to submit a bill to create a Federal state in Republic of Djibouti. The goal being to give a greater autonomy to each area and to transfer part of the decisions locally to be taken: property right, developments of commercial activity, agricultural and/or artisanal, social need assessment: health, education and formalization of projects.

To ensure a financial balance.

By its policy of loan for disproportionate amounts in comparison with the richness of the country, by its policy of cut-price selling of the national credits (port, airport,…), by its policy of destruction of the services and of the activities which represented not only one source of revenue, but especially a layer of stable jobs, the current mode ruined not only the country and its economic operation, but it involved in debt the Djiboutis on two or three generations.

The weight of the accumulated debt is unbearable. We will have initially to negotiate agreements of auditing with our european partners and to find funding sources.

Among the tracks, we will work in priority on the confiscation of all the goods of the leaders and the personalities which took part in general plundering, that these goods are in the country or abroad, by calling upon foreign justices.

We will lead diplomatic actions to ask the foreign country not to grant asylum and immunity to the criminals and to assist us for the recovery of the badly acquired goods. We will cancel all the agreements made with the countries which would not be committed supporting the new government in these committed legitimate actions in the name of the Djibouti people.

To disarm the para-governmental militia of Guelleh and to put a term at their criminal actions.

I will invite the Parliament and the political office to rule and ratify a programme of deployment of the gripping forces of peace in the country to disarm the militia of the Djibouti government which live on our territory (Ali-Ade – Assamo – Guestir – Hol-hol) profiting from statutes of nonfounded political refugees with the tacit complicity of the ONARS.

Most of these militia were built-in the rows of the Djibouti Army to take part in the war against the FRUD and the Afar civil populations of Djibouti, to the border with Ethiopia.

These militia make each day of new crimes: rapes, tortures, kidnapping, spoliation of cattle. The disarmed populations of North and the South are the main victims with the only wrong to result from the Afar ethnos group. The foreign diplomatic representations and the foreign armed forces established on our ground, are regularly informed of these crimes, but they never expressed the least judgment.

To guarantee peace, the sovereignty of the State and the integrity of the territory

We will ask for to the safety advice UNO of create a mechanism of peace for our country to safeguard our sovereignty. We will assume and take our responsability with regard to safety in Djibouti, but we will need the international community and our allies in the adjoining countries to ensure the exterior security and the integrity of the territory.

We must maintain good relationships with our neighbors of Somalia, Somaliland, Ethiopia, Érythrée and Yemen in a mutual respect of sovereignty, a national, and liberal policy, beneficial integrity not only for Djibouti but also for its neighbors.

Moraliser public life

I will commit myself signing the chartre of the United Nations to fight corruption, drug and international terrorism. I will set up, with the agreement of the assembly and the political office of the party, a anti-Maffia work group and anti-terrorism, which will be implied in the proposal and the installation of concrete actions anti-corruption and anti-Maffia. We will discuss with UNO, Europe, the Arab League and the UA and with our American, European and Japanese allies, of the programs “of actions anti-terrorists”

The armed conflict in Djibouti, the tribalism, corruption and the injustice destroyed most of the structures of the current Djibouti government and social operation.

The injustice and the immunity of the criminal acts made since of the decades supported the dilapidation of the financial inheritance, of the natural resources of our state.

Populate of Djibouti remain upright, are strong, as a phoenix you will reappear of your ashes, I have hope of it.

Although far from you physically, I am very close to you dear brothers and sisters of Djibouti. VERY POWERFUL GOD KEEPS YOU AND GUIDES YOU IN THE RIGHT WAY! Amin…

Your brother of fight:
Abdallah Deberkaleh Ahmed

*** Definition of name DEBERKALEH in afar: that which open the nodes… Freedom men !!!

*** P.S.: Brothers and sisters sorry if the translation into English is not correctly represented from my letter . Thank you for your understanding ./.