21/09/10 (B570) Courrier des lecteurs : un lecteur souhaite que nous publions un texte qu’il a repris sur un forum, parce qu’il lui semble bien adapté à la situation. Nous mettons ce texte à disposition des lecteurs, tel que nous l’avons reçu, au titre de la diffusion des idées et de l’enrichissement personnel de ceux qui le souhaitent.

Que le bilan de 33 ans de gouvernance économique laisse à désirer, c’est une évidence que plus personne pas même IOG ne conteste. Djibouti n’est encore qu’un pétit pays exangue sous perfusion internationale dont le revenu par habitant n’équivaut qu’à 7,5% du revenu de l’américain moyen. L’intensité de la croissance aurait été un élément de reconfort mais malheureusement pour nous sa panne ne fait que rajouté au désespoir légitime de la jeunesse de notre pays. Alors au moment l’homme de la rue doute et que la marchand d’illusion et les Af Mishar de tout poils tente de l’embrigader dans des aventures funestes, il était temps que l’adpete de Upuawt montra le chemin. Oui madames et messieurs notre misère n’est pas une falatité et si la prospérité ne nous attend au coin de la rue comme nombre de démagogues nous le promettent, nous pouvons la conquérir dans une lutte loyale et avec la foi des vrais croyants!

Depuis que Barkhat Gourrad (probablement après avoir vidé quelques litres de pastis 51), que Djibouti n’avait d’autre ressource la mendicité professionnel du sieur Gouled le commun des mortels s’est résolu à ne plus perdre son sommeil dans les songes ascerbes de lendemains qui chantent. Et pourtant les choses peuvent être différentes et notre Pays des Dieux, le Waaq Hoyi ancestrale émerger de son sommeil pharaonique. Pour cela il faut sortir des sentiers battus et des discours rabâchés mille et une fois par les idéologues de tout poil.

Hassan Gouled a inauguré le ballet et IOG l’a suivit dans la piste de danse. Le premier promettait une zone franche commerciale prospère et le second dans une foi d’adepte s’acharne à courrir derrière une chimère. Gouled voyait à Djibouti le destin de Singapour, IOG acclimate le rêve non Djibouti sera Dubaî….que de voeux pieux et de rêves puériles! L’exitence d’une zone franche suppose l’existence d’un marché c’est à dire d’une population dont le désir de consommer est solvailiser par la capacité financière de consommer. Ainsi Dubaî est propère par la volonté des Emirats voisins riches de leur pétrole dont les habitants vivent dépenser leur économies en trop à l’ombre des tour du Burj Arab …mais qu’en est il de Djibouti?

Les prospectus antidatés du ministère du Commerce que l’on pas révisé sur le fond depuis la seconde guerre mondiale déclare que Djibouti est la porte d’entrée d’un marché de 180 millions de consommateurs, qu’elle est à portée de main de l’Orient arabe et indien et l’Afrique Orientale et qy’elle est une articulation entre les lointains horizons d’Extrême Orient et d’Europe. Modeste comme publicité mais cela ne saurait cacher l’ampleur du désarroi d’une population à laquelle on a tout simplement trop promis. Non de notre vivant Djibouti ne sera ni Dubaï ni Singapour….elle restera Djibouti! Hassan Gouled ignorait que Singapour qu’il prenait pour modèle avait construit sa fortune sur la puissance de son tissu industriel …alors que lui se faisait le promoteur d’une tertiarisation ruineuse pour l’emploi.

Quant au modèle de IOG, il suppose l’afflux de consommateurs primés qui démeure dépérerement absent des données de la Corne de l’Afrique. Croyez sincèrement que des Oroomos et des Amharas aux pieds nus ainsi que des nomades Afars et Somalis qui vivent figé à l’époque de Noé vont apporter ou nous apporter la prospérité? L’illusion de IOG répose sur cette espérance mystique qui n’a pas sa place dans la rationalité économique.

Cependant Djibouti peut arborer un visage plus avenant que sa face décrêpie d’aujourd’hui. Pour cela il lui faut sortir du rêve narcotique du Mirqan et étudiés les moyens de passer d’un peuple de consommateurs passifs à celui de masse laborieuse de culture industrielles. Aujourd’hui pour autant que le temps nous le permette, nous allons explorer au nievau macro les rédomptions et du récouvrement de la dignité car un peuple de mendiant ne saurait l’être.

A la base des dysfonctionnements de notre appareil économique, il y a les mythes que nous avons balayés et qui pour leur concrétisation ont monopolisé toutes les énergies qui avaient échappé à la prédation d’une classe politique vorace. La misère de Djibouti naît de l’insuffisance criante du niveau de l’investissement dans l’éducation et dans le dévéloppement de l’économie productive et l’inefficience de ceux qui y en sont effectués. Cette dernière modalité peut être illustré par des données que les membres de l’Alimentura technocratique du ministère de léconomie ne peuvent contester.

Chaque création d’emploi dans les services autonomes a nécessité un investit en moyen de l’ordre 12 millions de francs djibouti. Etant que jusqu’à preuve du contraire les mines d’Or de IOG n’ont produit jusque là rien d’autres que la fumée ….et notre économie est à court d’argent, le coûts exorbitants de la création d’emploi illustre la carractère parfaitement antiéconomique de la politique gouvernante. La dérive de cet indicateur est aggravé par l’insuffusance notoire du niveau des investissements publics mais aussi privés. Ce sont là les effets néfastes de la culture de rente qui règne au sein de la pseudo classe économique djiboutienne d’une part et la bureaucratisation qui engourdit l’Etat et affame le pays d’autre part.

Pour stimuler les énergies, il faut remettre en jeux les situations acquises ( d’ailleurs pour la plupart indûment) et faire en sorte que les privilégiés de la place Ménélik et de la SOGIK se comportent en homo economicus responsable c’est à dire en investisseur effréné. Une situation de rente comme celle que Gouled et sa suite ont multiplié depuis plus de 33 ans, n’est acceptable que si elle sert l’intérêt nationale: c’est à dire si elle permet de consolider des capacités suffisantes de manière à permettre à des activités nouvelles de prendre leur essor. C’est la jusfication du protectionisme économique et des situations dominantes telles qu’il a été formulé par Frédéric List à la fin XIX ème siècle.

Or comme vous le savez depuis 30 ans et des poussières, le crédo ultime des associés de la SOGIK et de leurs confrères de la chambre de Commerce régulièrement encensés par les journalistes de la Nation pour leur médiocrité ( à l’image de l’hommage léninifiant rendu au voleur et collabo Coubèche) est de piller les richesses du pays sans jamais en reinvestir le moindre dénier. Etant donné que nous sommes un peuple et que ce pays nous appartient nous ne pouvons donc tolérer la pérennité de ce pillage organisée des ressources du pays par le club des 100 businessprincesvoleurs. Comme ils ne l’ont pas encore compris, il faut leur dire la vérité qui tue: homme libre que nous sommes nous n’avons pas de rançons à payer à des seigneurs de merde. Par conséquent soit les magnats de la place accepent de financer dans leur intérêt la croissance de l’économie productive soit il faut purement toutes les situations non concurrentilles qui se sont dévéloppés à l’ombre des intérêts illicites.

Etant donné que les termes du nécessaire dégraissage de l’Etat ont été débattus dans les lignes de nos discussions antérieures, je vais me limiter aujourd’hui à cette mise en perspective de nos réalités économiques.

________________________ Salut à tous,

Le fanatisme est une maladie de l’esprit particulièrement difficile à guérir car il porte à l’obcession des vertus saines en soient quand elles sont consommés avec modération. Ainsi depuis 18 ans, l’économie Djiboutienne est asphyxiée au nom d’une politique restrictive qui n’a rien produit de substantielle. Les cycles économiques ayant une durée de huit, nous sommes en droit d’intérroger les mollahs du FMI et les piètres grattes-papier de notre auguste ministère de l’économie sur leur absence avérée et persistante de résultat.

En réalité, dans un pays où les ressources intellectuelles sont à la fois rares et de médiocres qualités comme le nôtre, la sourdité des autorités économiques à toute autre alternative politique et le silence complice de ceux dont la fonction est de les contester dans le jeu démocratique tient de l’aveuglement d’une réligiosité barbare. Dans notre univers d’ignorant doublé de Béni garde à vous, l’absence de débat sur les visons politiques qui mettent en jeu notre avenir et les options tactiques pour les atteindre a quelque chose de pathétique. Dans le fait, personne de sensé ne ferait la différence entre notre quotidien et l’âge des marchands d’illusions durant lequel le RPP prospéra.C’est dire l’ampleur de la faillite intellectuelle et spirtuelle d’un peuple trahi par ses élites (toutes ses élites) et délibéremment réduit à la mendicité et au silence servile.

Entre la réalité d’aujourd’hui et celle des années 80, seules les justifications de ce comportement suiviste et moutonnier ( par conséquent anti islamqiue) ont évolué. Hier le RPP s’était arrogé le monopôle de la parole – pardon- de la bêtise, aujourd’hui ils le partagent avec des associés encore plus stériles et sous le regard envieux d’une opposition dont la seule vertue prouvée est d’être ….la poubelle du RPP. Vous avez été un administrateur merdeux, un ministre analphabète et corrompu ou un général voleur, ne vous en faîtes pas pour votre carrière politique votre place est aux côtés des ténors de « l’opposition djiboutienne ». Voilà le crédo désespérant de l’eternel recommencement que nous connaissons à Djibouti.

Sortir de ce carcan nuisible à une pensée rationelle donc au critère fondamental d’humanité suppose un courage au moins aussi grand que celui qu’il faut à un nomade pour se remettre en cause et abandonner son reflexe bestiale de solidarité clanique.