19/10/10 (B574) Lettre ouverte qu’une mére djiboutienne adresse au Général Zakaria et qu’elle nous demande de publier. Nous le faisons au titre de la pluralité de l’information, sans ajouter de commentaires.

Lettre ouverte au général Zakaria,
chef d’Etat-Major adjoint de l’Armée nationale Djiboutienne.

Vous pouvez sauver le pays !

Mon général,

Je vous écris ce courrier en tant que mère Djiboutienne qui a combattu pour l’indépendance de notre chère patrie. Je ne veux pas que ce même pays, pour lequel nous nous sommes chèrement sacrifiés, sombre dans l’anarchie aujourd’hui.

Je vous écris cette lettre au nom du peuple djiboutien ainsi que celui de l’intérêt supérieur de notre nation.

Le courrier que nous avons l’honneur d’écrire à votre endroit est porteur de ce message national qui suit :

Notre pays est à la dérive .Il faut le sauver avant qu’ìl ne soit trop tard.

Non seulement vous avez les moyens de le faire mais vous avez aussi un devoir national de lui porter secours. Vous savez bien que l’armée nationale que vous dirigez est garante des institutions de notre pays.

Et bien ces institutions sont menacées de disparition à l’ heure où je vous parle, mon Général.

La nation Djiboutienne ne vous demande qu’une seule chose : Faire votre devoir constitutionnel pour démettre le président illégitime et despotique qu’est monsieur Ismaël Omar Guelleh et remettre le pouvoir au président légitime et légal du pays, monsieur Ahmed Moussa Idriss, vainqueur légitime et légal de l’élection présidentielle de 1999.

L`heure est au sursaut national, mon Général .Croyez -moi, cher général, vous ne serez seul pour faire ce geste républicain et salvateur.

L’entière armée nationale est derrière vous.

Le peuple djiboutien est derrière vous.

Vous aurez le soutien de la communauté internationale de même que celui des chancelleries étrangères et les militaires étrangers stationnés dans notre pays.

Soyez le Général qui a choisi de sauver la nation et non pas de protéger son cousin président ou son clan. Ne prenez pas les mêmes chemins que Morgan ou le général Gandhi. Ils ont préféré soutenir leur cousin dictateur et on voit bien ce qu’est devenue la Somalie à cause d’eux.

Rejoignez les camps du général Raulings, celui d’Amadou Toumare Toure, de Djiril Sadou ou de Sekouba Konate. Ces héros de la démocratie de leur pays ont tous un destin commun : ils ont tous sauvé leur pays de l’anarchie et l’ont replacé dans le concert des nations historisées et démocratiques .

Ne ratez pas le cours de l`histoire, mon G énéral ! Mettez-vous debout et allez sauver la patrie !

Vous allez ecrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays : celle d’un pays sauvé d’ un naufrage et remis sur le chemin de la democratie.

VIVE LA REPUBLIQUE !
VIVE L’ARMÉE NATIONALE!

H.H.
DJIBOUTI