23/10/10 (B575) Point de vue. Un lecteur nous envoie la copie d’un message qui a été publié sur un forum.

Une affaire rocambolesque. Certes, l’affaire Borrel est une affaire franco-française comme l’a suggéré IOG (Comment le sais-t-il si ce n’est qu’il y est impliqué de près ou de loin) mais il n’empêche que l’assassinat du juge a été commis par la main des Djiboutiens.

Voici le scénario plausible :

Le juge enquête sur le réseau pédophile qui sévit dans le milieu français avec à sa tête Sepkler, le conseiller technique du président Guelleh. Sepkler demande au d irecteur de cabinet de la présidence, IOG à l’époque, ancien policier colonial, de faire taire, quelque soit les moyens, le juge fouineur. On comprend mieux pourquoi, la pédophilie étant lourdement sanctionnée par la justice française, le réseau était amené à écarter le gêneur, quitte à l’éliminer physiquement.

IOG s’exécute et envoie ses hommes, qui vont eux-mêmes faire appel aux délinquants emprisonnés à Gabode dont, entre autres, le fameux Awaleh Guelleh, pour faire le sale boulot contre le prix de leur liberté. Awaleh sera lui même exécuté en Ethiopie par le SDS.

De connivence, l’Officier français de la Prévôté d’Arta (un autre pédophile) averti par Sepkler dépêche sur le lieu du meurtre deux gendarmes qui vont maquillé la scène du crime en suicide et rendre public la mort du juge.

On y voit un peu plus clair après ce reportage.

En résumé, les commanditaires de l’assassinat du juge Borrel sont bel et bien Français mais les exécutants de l’ordre sont Djiboutiens, en l’occurrence IOG lui-même en personne. Le témoignage de Alhoumekani est poignant après cette découverte.

Un grand pas vient d’être franchi dans cette affaire. Un conseil Monsieur IOG :

Toutes tes actions sont là, elles ne s’effaceront pas. Pire, elles témoignent aujourd’hui contre toi. Fais ta valise pour Gabode, parce que bientôt tu y séjourneras gratuitement incha Allah !

Sâche aussi que si tu réussi à échapper à la justice des Hommes, tu n’échapperas point à la justice de Dieu !

Une dernière chose : nous n’oublions pas ce que tu as fait aux Afars d’Arhiba. Tu en as tué 59. Sont-ils morts aussi par la faute des Français ?

Qu’est-ce que tu as à dire comme argument ? Fallait-il les renvoyer en Ethiopie ou en Eritrée, n’est-ce-pas, parce que vous ne voyez pas de raison pour les assassiner, n’est-ce-pas, selon la formule fourbe que vous aviez employez exactement à la question posée par un journaliste français à Paris sur votre implication personnelle dans la mort du juge Borrel ?

Vous avez la main longue et la langue fourchue, n’est-ce-pas Monsieur le président ?

« Lakqo nêde seloonu meekisan xeeti, ma suruyta rabta way lakqo tuble’nti » Tolah Canfaxe, Poète et philosophe Afar.