25/10/10 (B575) Radio-Trottoir / Faut-il claquer la porte ou se taire ? (par un révolté Musulman)

« Faut-il claquer la porte ou se taire ? »
Parole : un Ministre Français de Belfort contre la guerre en Irak.
Jean-Pierre Chevènement

Je suis scandalisé !

Je suis scandalisé par l’ingérence inacceptable des forces étrangères stationnées en République de Djibouti parce qu’elles apportent un soutien stupide et de court terme, à ce candidat qui continue à ignorer la volonté populaire en piétinant allègrement la Constitution djiboutienne.

Les services de renseignements de ces forces militaires détiennent certainement les preuves des dérives et des crimes qui sont commis en toute impunité dans notre pays.

Sont-ils en possession des preuves d’une entente très cordiale entre la mafia et la « Cosa nostra régionale » ? Ont-ils des preuves tangibles sur les nombreux assassinats qui ont été commis dans notre pays, notamment celui du Juge Bernard Borrel. Par l’un des agents à la solde de la Piscine ?

Faut-t-il prendre en compte l’Affaire du Café de Paris ? Un attentat bien programmé qui n’a donné aucune suite concrète ? Et aussi la mort mystérieuse du spécialiste des écoutes de l’Ambassade des Etats-unis qui travaillait sur la Somalie et qui a été retrouvé mort dans sa
chambre à l’hôtel de l’Europe (juste au dessus du Café de Paris).

Hasard ou coïncidences ?

Son corps avait été découvert immédiatement après la visite du Directeur de Cabinet d’Ismaël Omar, chargé de suivre les dossiers
des islamistes.

Autre coïncidence, ce meurtre a été commis dans le même bâtiment où un adolescent français avait été tué, à l’endroit même où des enfants de militaires français ont été frappés.

A l’époque, celui qui régnait en maître absolu sur le SDS, n’est autre que
l’actuel candidat criminel à un troisième mandat. Au moment de ces faits, il était en pleine campagne électorale, soutenu financièrement par les forces étrangères.

Aujourd’hui sa troisième candidature est financée en partie par l’USAID de l’administration d’Obama.

A-t-on oublié que le candidat Aden Robleh, qui fait aujourd’hui l’éloge de l’USAID, avait été
reconnu coupable et condamné sans appel, par le Tribunal de Djibouti pour
participation à l’attentat du Café de Paris ayant entraîné la mort d’un jeune adolescent et
faisant 9 blessés, tous des militaires ou enfants et familles de militaires
Français ?

Sans oublier aussi les tortures infligées aux Gadabourci de
Djibouti et les nombreux décès qui suivirent ces actes criminels.

Faut-il considérer toutes les sérénades que nous jouent les violons occidentaux, comme le signe du cautionnement intolérable de la nouvelle candidature d’un dictateur, qui rêve d’un mandat à vie !

En réalité c’est le cautionnement d’un coup d’Etat électoral, certainement avec des soutiens financiers soi-disant débloqués pour soutenir de faux intérêts géostratégiques ou des projets qui ne verront jamais le jour. A l’heure de la mondialisation et des moyens modernes et rapides de transport, la position de Djibouti n’est pas plus géostratégique que celle l’Erythrée ou même de tous les pays voisins, Kenya compris.

Le contrôle des dépouilles

Hier soir le 24 octobre 2010, probablement dans le cadre de la préparation du coup d’Etat électoral prévu pour 2011, des mesures de contrôle des morts sont entrées en vigueur.

Hier, sur les antennes de la RTD, le ministre des Affaires musulmanes a divulgué les nouvelles règles qui s’appliquent aux enterrements. Désormais les familles n’ont plus le droit d’enterrer leurs morts comme elles l’entendent.

Ce droit est concédé de façon monopolistique à une compagnie privée de pompes funèbres, seule habilitée à procéder aux cérémonies mortuaires.

Moyennant le paiement d’un forfait minimal de 200 FD pour les travailleurs morts. Reste à savoir comment seront enterrés les chômeurs, qui n’ont pas eu les moyens de laisser cette somme sous leur matelas, pour qu’on les enterre, en conformité avec le nouveau décret ministériel ?

Scheik Ismaël Soubagleh outragé