01/11/10 (B576) LDDH / Le Code de Déontologie du Suffrage Universel reste toujours bafoué en République de Djibouti.



Le Président

TABLEAU DE BORD DU 31 OCTOBRE 2010

Le Code de Déontologie du Suffrage Universel
reste toujours bafoué en République de Djibouti.
« Attention : ne pas monter sur le billard
des politiques à la solde des Forces Etrangères »

Note liminaire.

Ce Tableau de Bord est un complément du Tableau de Bord du 26 Octobre 2010 (* qui est repris en annexe de ce texte)

L’erreur fatale des dirigeants de la LPAI a été d’avoir accepté des accords aux apparences de Défense avec une puissance Franceafrique, victime des deux guerres mondiales, accord de défensesur un fond d’intérêts et de comportements néocoloniaux.

Mais aujourd’hui avec l’expérience des forces combattantes contre la politique des pirateries despays pauvres par des Etats au service des multinationales, au détriment de l’intérêt et des objectifs des peuples encore occupés,toutesles forces combattantes non seulement dénoncent, mais combattent parfois aux risques de leur vie comme des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme en s’opposant aux dangers réels de la nouvelle politique d’annexion, des nouvelles orientations néocoloniales basées sur le partage des anciennes colonies Africaines sous le sigle d’un pseudo « géostratégie ».

Mais qu’est-ce que la « géostratégie » ?

La « géostratégie » est un bluff, à usage médiatique, financée par les transnationales ou plus exactement les multinationales, qui opèrent dans l’ombre, en toute impunité et en violation aux deux Pactes Internationaux. Même la Cour Pénale Internationale (CPI) n’est pas prête à s’y intéresser.

NOEL ABDI Jean-Paul

_______________________ Rappel des faits.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) réitère les principaux points suivants :

qu’à travers, des communiqués, des notes d’informations, des tableaux de bord,
la LDDH a toujours demandé l’urgente nécessité à respecter les suffrages
universels transparents, justes et équitables ;

Avant et après chaque élection,nous n’avons jamais épargné nos efforts à lancer des Appels pour l’ouverture du Dialogue entre le Chef de l’Etat en tant que Président du RPP et Chef de file de l’UMP, avec les membres de l’Opposition pacifique de l’UAD, ainsi que la tenue d’une conférence nationale sur l’Etat de Droit et la bonne Gouvernance avec la participation de toutes les forces vives et libres;

Nos appels à la Paix et pour l’ouverture d’un dialogue entre le Frud-armé et le gouvernement Djiboutien, grâce à la bonne volonté du regretté Ahmed Dini et le soutien actif des l’Union Européenne, l’usurpateur qui continue encore ses crimes contre l’humanité, et directement contre les populations Djiboutiennes, ce candidat violeur de la Constitution nationale Monsieur Ismaël Omar Guelleh qui voulait partir en croisadeà Mogadiscioafin de s’enrichir sur le dos du Peuple Somali condamné à être démantelé en micro Etats.

Tous nos Appels pour la Paix ont été entendus et ont été acceptés le 7 février 2000 avec l’ouverture à Paris des pourparlers avec le Frud-Armé dirigé par Ahmed Dini ;

Mais par contre, tous nos multiples appels depuis 2003 pour la concertation de tous
les dirigeants politiques pour une réelle orientation, pour des suffrages universels libres, contrôlables par toutes les parties en compétitions électorales, des suffrages au scrutin secretavec des listes électorales bien contrôlées, des scrutins transparents et sans la présence des Forces de répressions en vue d’intimidation etc, etc…

Tous nos Appels pour la Démocratie sont restés lettre morte, avec le soutien financier et logistique inacceptablesdes Forces Etrangères et du PNUD.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) rappelle :

  • Que, l’usurpateur-candidat Ismaël Omar Guelleh est passible de Haute Trahison et decommanditaires de plusieurs Crimes de Guerre, Crimes contre l’Humanité, Crimes Organisés ;
  • Qu’avec les soutiens financiers et militaires des Etats-Unis et consorts, le violeur permanent de la Constitution issue du Référendum du 4 septembre 1992 s’est permis allègrement en avril dernier de modifier l’article 23 de la Constitution pour conserver la Présidence jusqu’à sa vieillesse
    ou à sa mort ;
  • Vu la Constitution référendaire du 4 septembre 1992, en particulier le Titre II et surtout l’article 23 qui est la violation très dangereuse qui risque d’engendrer la violence et l’anarchie ;
  • Vu la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, notamment les articles 18, 19, 20, 21, 22, et 23 ;
  • Vu le Pacte International Civiles et Politiques, notamment les articles premier alinéas1, 2,deuxième partie article 2, 18, 19 ;
  • Vu le Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, notamment son Préambule et se articles 2 en son alinéa 2, 7, 8 alinéas b), c) et d) ;
  • Vu la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, notamment ses articles 13 et 22 ;

Par ces motifs

La Ligue Djiboutienne de Droits Humains (LDDH) :

-considère l’imposition d’un troisième mandat comme un acte criminel perpétrépar un régime dictatorial aux méthodes de la mafia qui vole et dépouille même lespersonnes fragilisées voir hospitalisées

-lance un Appel pressant à la Communauté nationale des’unir et de manifester s’il le faut dans la rue leur opposition au troisième mandat illégal et anticonstitutionnel.

-d’assumer pendant qu’il est encore tant leur responsabilité agissante.

lance un Appel pressant à la Communauté Internationale à faire pression sur le
Dictateur Ismaël Omar Guelleh, d’annuler rapidement la modification illégale et
anticonstitutionnelle et de quitter le pouvoir afin d’éviter la guerre civile à
Djibouti.

NOEL ABDI Jean-Paul

______________________ Tableau de Bord proprement dit.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a toujours suivi depuis sa création en 1999 les diverses situations des violations des Droits de l’Homme dans notre pays.

La LDDH est née dans un contexte de conflit et n’a jamais hésité à dénoncer les crimes de guerre dans le Nord et l’Ouest de notre pays, jusqu’à la signature des Accords de Paix du 11 mai 2001.

La LDDHcontinue encore à dénoncer les crimes Organisés en violation totale aux Pactes Politiques et Sociaux et ceux Economiques, Sociaux et culturels.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) rappelle les faits suivants :

  • que, les forces combattantes ont renoncé les accords signés en mai 2001, car le Chef de l’Etat n’a jamais voulu appliquer les Accords de Paix, n’a jamais daigné répondre aux diverses lettres écrite par l’Opposition pacifique durant les onze dernières années ;
  • que, même si une Paix des armes semble provisoirement respectée, la Paix Sociale est inexistante, car le pays souffre tout simplement du fait de la corruption au plus haut niveau de l’Etat, qui avec l’accord de certains donateurs comme le PNUD et consorts qui n’ont jamais déposé desplaintes contre ces détournements mise à part celui choquant de la disparition de plusieurs milliards de francs Djibouti, plainte encore hélas sans suite ;
  • que l’usurpateur dictateur depuis son accession à la Magistrature Suprême ne fait que bafouer les droits et les devoirs de la personne humaine contenus dans la Constitution de 1992 ;
  • qu’en avril 2010, le Dictateur usurpateur en vue de se représenter a modifié à sa guise la Constitution référendaire par le biais de son Assemblée de sa Mouvance présidentielle, qu’il a immédiatement promulgué sans avoir consulté le Conseil Constitutionnel.
  • que, nous considérons cette modification de l’article 23 de la Constitution issue du Référendum du 4 septembre et publiée dans le journal officiel le 15 septembre 1992 comme une haute trahison, comme une violation flagrante des principes républicains et ceux de l’Alternance Démocratique ;
  • qu’il est criminel d’induire en erreur les électeurs (rices) Djiboutiens (nes) par des hommes politiques et administratifs avides d’argent et de postes ministériels, quelques soient leurs tendances politiques au sein de l’UMP.

Par ces motifs, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)

1°) regrette les tentatives de l’USAID de prendre en charge le financement d’une administration corrompue au plus haut niveau de l’Etat ;

2°) dénonce avec vigueur la préparation d’un Coup d’Etat électoral en 2011 suite au Coup d’Etat constitutionnel par une Assemblée monocolore en avril dernier ;

3°) demande à tous les Organisations des Défenseurs des Droits fondamentaux des droits de l’Homme d’exiger de leur Gouvernement à prendre des mesures adéquates afin d’exiger l’annulation de la modification de l’article 23 de la Constitution fixant au maximum à deux (2) mandats électifs du Président de la République, conformément aux Principes Républicains, à l’Alternance Démocratique.

4°) lance un appel urgent aux parlementaires des Etats-Unis, pour mettre fin aux financements et dons à un régime dictatorial qui n’épargne même pas l’aide aux personnes handicapées en particulier aux personnes atteintes de Sida ;

5°) demande aux parlementaires Européens de condamner cette violation inadmissible en vue d’une présidence pratiquement à vie afin de maintenir un au pouvoir un dictateur criminel, détesté par la majorité des populations Djiboutiennes et actuellement dont deux procès sont en cours auprès des juridictions françaises.

NOEL ABDI Jean-Paul

____________ TABLEAU DE BORD DU 26 OCTOBRE 2010
(Rappel du texte déjà publié sur notre site)

Construire la confiance : en combattant par tous les moyens le Coup d’Etat Constitutionnel, en exigeant le départ immédiat du Dictateur renégat au pouvoir.

Note Liminaire.

Ce Tableau de Bord a pour mission de dénoncer la modification illégale et anticonstitutionnelle, ainsi que les ingérences dans la politique intérieure de la République de Djibouti, Indépendante et Souveraine en principe, par l’Ambassadeur des Etats-Unis et l’Equipe de l’USAID, qui à travers une mission d’observation électorale dans le contexte inadmissible de violation des textes fondamentaux, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, mais aussi de la Constitution Djiboutienne, ces violations que la Fondation Américaine « Democray International », sur le dos des contribuables des Etats-Unis, essaie de colmater et d’étouffer tous ses crimes encore impunis.

Il est choquant de constater qu’en cette période de crise, où le chômage est à son stade le plus critique aux Etats-Unis, l’Administration d’Obama, hélas, participe à porter son soutien financier à une dictature sans nom, son soutien financier au Dictateur Ismaël Omar Guelleh connu pour tous ses crimes organisés, ainsi que ses crimes de guerre, lorsqu’il était chargé de la Sécurité intérieure et Extérieure de 1978 à février 2000, contre les populations civiles Afar du nord et de l’ouest de notre pays, pour tous ses crimes en général des civils exécutés, ainsi que les morts mystérieux, les disparitions forcées etc…, tout ceci dans un contexte d’Impunité « géostratégique » Impunité pour des raisons d’intérêts de certaines puissances occupantes

En tant que Défenseur des Droits de l’Homme face à cette situation qui ne peut qu’engendrer la révolte populaire, il est de notre Devoir dans l’unique souci de la Prévention des Conflits Armés, cette fois, il va s’en dire, dans notre capitale jusqu’à présent épargnée, car les dangers sont là.

Ce Tableau de Bord sera joint aux Mémoires de nos avocats, qui vont déposer notre plainte pour crimes contre l’humanité auprès des Tribunaux aux compétences Universelles car la Haute Cour de Justice Djiboutienne est totalement paralysée.

NOEL ABDI Jean-Paul