09/11/10 (B577) VERITE : Ali Sabieh, la ville des martyrs (Lecteur)

Des militaires inhumains et têtus obéissant à IOG ont tué à Ali Sabieh

Sans raison valable, des enfants de la ville ont perdu la vie devant leurs famille et leurs proche.

Tuer délibérément des êtres humains :
ce sont des crimes qui ont été commis sous les ordres du fils de l’Oued et qui sont passibles de la justice pénale.

La situation est tendue à Assajok : la population de la région est en colère contre IOG et son régime.

La population d’Aska est unie, soudée. Les habitants sont fiers d’être nés dans le cercle, qui va d’Aramadolweh, à Daheyta, Hanboukta, jusqu’ camp 2.

Ces citoyens n’ont jamais eu confiance dans le système mise en place par le clan dominant et ils refusent catégoriquement la politique de l’autruche qui est privilégiée par l’homme fort du régime.

Les Ali-Sabiens ont toujours dit NON, aux magouilles et aux méthodes barbares pour ligoter les régions et supprimer l’espoir des futures générations :

  1. en nomant des députés qui ne sont pas originaires de la région
  2. en confiant la direction des sociétés locales aux membres de sa tribu
  3. en écartant systématiquement les cadres et les enseignants,
  4. en pillant toutes les ressources de la région, telles que le ciment, l’eau potable, …
  5. en déturisant la jeunesse en facilitant les trafics de drogue à tous les coins de rue,

IOG n’a jamais accordé la moindre attention aux forces vives de la Nation ni à sa jeunesse. Il diffuse des mensonges et il encourage le racisme et le tribalisme au sein de la communauté. Tout cela dans le seul but de sauver son trône et de favoriser son clan.

Les forces aveugles en uniforme, au service du régime, ont commis et commettent des crimes envers nos chers enfants sous nos yeux. Plus jamais nous ne pourrons continuer à assister sans réaction à cette situation. Il faut agir rapidement en ripostant avec force et détermination contre le clan du régime, sinon nous allons le regretter.

Les Assajokois portent le flambeau du soulèvement national. Ils demandent aux autres cercles d’emboiter le pas rapidement pour reconquérir, pendant qu’il est encore temps, la liberté, la fraternité et surtout pour sauver le pays de la tyrannie.

Voici la liste des hommes qu’IOG a placé aux postes-clefs d’Ali-Sabieh :

  • District : le commissaire est marié avec une fille du clan,
  • Camp 2 : le commandant des forces militaires est issu du clan M,
  • Goumier : le GNA est dirigé par un membre clan M : le capitaine Guerissa,
  • Gendarmerie : le commandant la brigade est issu du clan M
  • Police : elle est dirigée par le fils de l’un des gourous du clan
  • CES : le directeur et les enseignants sont tous des proches du clan, nés au pays de Kotou
  • Cercle : à 90 %, les ouvriers sont des membre du clan, venus d’autres horizons.
  • Eau "IlJano" et cimenterie : les directeurs de projets, les chefs de service sont aussi des proches de la tribu dominante.
  • les hounou-hounous, cette fonction a été crée par le défunt Salah Omar Hildid dans les années 1978 pour accumuler des fausses preuves contre des citoyens honnêtes natifs du cercle et surtout contre les leaders d’opposition afin de pouvoir ensuite les révoquer ou les mettre en prison. On se rappelle que plusieurs instituteurs et des ouvriers du cercle ont été révoqués sans aucun droit à la retraite.

Les jeunes d’Aska sont condamnés à survivre au milieu d’un vaste complot qui a été décidé et mis en place par le régime pour restreindre la liberté des citoyens. Aujourd’hui les forces vives du cercle ont pris la décision ferme et résolue d’aller jusqu’au bout pour rétablir leurs droits inaliénables et pour recréer les condtions d’une vie meilleure et prospère. Ils savent qu’ils devront se battre pour leur liberté et qu’ils doivent s’opposer au troisième mandat.

Tous les Aassajokois vous le diront : le moment est propice pour enrayer la dictature dans notre petit pays. Il faut que l’ensemble du peuple djiboutien se décide pour agir désormais avec la plus grande fermeté afin de provoquer la chute du mécréant, le fils de l’oued.

OH, les jeunes ! Le système IOG est un système sans pitié. Voyant votre colére, il va encore essayer de vous tromper, de vous faire miroiter des emplois factives et de faux postes à responsabilité. Il vous enrôlera dans l’armée et vous fera affecter dans le nord pour vous contraindre à massacrer vos frères Afar.

Si vous refusez, vous serez liquidés par les tueurs du dictateur ! Votre vie est en danger aujourd’hui : organisez-vous avec méthodes.

Soyez vigilants à ne pas tomber dans le piege. Restez dans votre cercle car nous sommes en période électorale. IOG détient l’argent sale. Il est prêt à le distribuer pour retourner des consciences qui se rallieront à son étendard flétri et taché du sang de nos frères.

Chers frères, chers jeunes ! Le pays n’appartient ni à IOG ni à son clan. Il nous appartient à nous, les Djiboutiennes et les Djiboutiens qui sont nés sur cette terre brûlée.

  • l’état : c’est le Peuple et non l’inverse
  • le pouvoir : c’est le Peuple et non l’inverse
  • la politique est au service du Peuple et non l’inverse
  • la force : c’est pour garantir la sécurité du Peuple et non l’inverse
  • le pays appartient au Peuple et non l’inverse.

Alors, peuple ! C ’est à vous qu’il appartient de refuser le mal que l’on vous fait et d’exiger la justice et la reconnaissance de vos droits, de votre identité, de vos valeurs, de votre fierté, de votre culture et au final de votre Djiboutienneté .

Alors, peuple ! Unissez-vous sans aucune considération tribale pour dire NON au 3ème mandat. Croyez-moi, c’est ce NON qui sauvera le pays, son peuple et sa jeunesse.

Et c’est votre NON qui restera dans notre histoire et qui se transmettra de génération en génération.