25/11/10 (B579) LDDH / Des enfants de gendarme torturés par les agents de la Brigade de recherche de la Gendarmerie. Il faut dénoncer le bradage du patrimoine public, qui provoque l’expulsion des familles et qui pousse les jeunes au désespoir.



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 24 NOVEMBRE 2010

Des jeunes, fils et petits fils de gendarmes
accusés de vols des armes blanches du stocks de la Gendarmerie de Boulaos.

Quatre jeunes : Moussa Saïd Moussa, Abdoulgeni Ali, Kenedid Abdillahi Omar et
Saïd Farah, ont été arrêtés deux jours avant la grande fête du mouton. Ils sont traduits le 25 novembre devant le Tribunal.

Auront-ils droit à un avocat car ils ont été torturés durant l’enquête avant d’être jetés à Gabode ?

Paradoxale, mais fort possible, quant on sait que la situation financière des Gendarmes hommes de confiance est plus que désastreuse, que des jeunes fils de Gendarmes tombent dans la tourmente du fléau social entretenu par des irresponsables, mais à qui la faute ?

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains rappelle que ces jeunes ont tout perdu
depuis que le candidat usurpateur qui se demande plusieurs fois par jour quand il devra se sauver. Par conséquent il fait tout pour amasser le maximum d’argent. Par
exemple, les bradage inqualifiable de la Cité Rom de la Gendarmerie de Boulaos où
les enfants des Gendarmes vivaient loin des quartiers où les tentations de
corruption, de drogue, de pédophilie sont monnaies courantes quand les enfants sont
enclin au désespoir.

Voilà aujourd’hui des cas de délinquance provoquée, consécutifs aux décisions brutales de l’irresponsable au pouvoir. Celui qui a mis à la porte sans indemnité ni avantage en nature les familles des Gendarmes sans même leur avoir fait préparer ni des logements
où ils pourraient se retrouver ensemble, ni des moyens de locomotions pour
permettre aux jeunes collégiens tous inscrits au CES de Boulaos d’aller suivre des cours.

Jetés hors de
leurs logements en pleine période scolaire et privés de leurs avantages, comme la gratuité de l’électricité ..

Voilà les points essentiels que les juges en leur âme et conscience devront prendre en compte pour comprendre les raisons profondes de ces actes s’ils ont été réellement commis.

La Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme :

  • demande la condamnation de celui qui a illégalement bradé des biens de l’Etat au profit d’un gros commerçant d’origine érythréenne et patron de Napoléon.
  • recommande au procureur général de se pencher sur ce phénomène du bradage qui continue toujours, bien que la plus grande majorité du patrimoine immobilier de l’Etat ait été en vendu en sous mains, sans respect des règles.
  • dénonce fermement les tortures pratiquées par la brigade de recherches de la Gendarmerie contre … des enfants de gendarmes.

NOEL ABDI Jean-Paul