25/11/10 (B579) LDDH / Tableau de bord du 24 novembre. Faut-il accepter l’anarchie dans la capitale, la spoliation de notre pays et maintenant celle de nos voisins les plus proches ?


Le Président



TABLEAU DE BORD DU 24 NOVEMBRE 2010
Faut-il accepter l’anarchie dans la capitale ?
ou se battre pour sauver,
s’il le faut, par la force
les Droits institutionnels et constitutionnels
menacés par la criminalité économique
et financière transnationale.

Stop à l’occupation du Somaliland par les organisations mafieuses d’Ismaël Omar Guelleh créées par son ex-ami Charles Boreh.

Note Liminaire.
Ce tableau de bord sert à montrer que tout se passe toujours pour l’un des plus dangereux Dictateurs de la Corne d’Afrique dans l’impunité la plus absolue. Impunité entretenue par les Forces étrangères d’occupation en République de Djibouti au faux motif d’intérêt géographique.

L’exemple de la SomCable créée par Charles BOREH, financée d’abord par des fonds publics et parapublics djiboutiens et d’autre part par des financements occultes.

En dépit des manoeuvres djiboutiennes pour tempérer l’ardeur des journalistes et les convaincre du bien-fondé du 3ème mandat, le Somaliland dispose encore d’une partie de la presse qui est relativement libre.

La pédophilie pour acheter des soutiens ..

Quelles manoeuvres ? Par exemple en invitant des journalistes du Somaliland à suivre un stage de formation, hébergés dans des hôtels de luxe, avec la présence ("rapprochée" ?) de très jeunes hôtesses …

La pédophilie est entretenue à dessein pour promouvoir le « new » mandat à la fois à travers des comédies télévisées sur la RTD,
mais aussi dans les hôtels de Djibouti.

Djibouti "silence radio" sur les crimes commis au quotidien.

Le Ministère public, qui serait, en principe, le premier acteur dans la lutte contre la pédophilie, n’a jamais réagi d’une manière concrète à ces faits connus et dénoncés. Aucune condamnation ferme n’a eu jamais été prononcée à Djibouti pour des faits de ce type, même lorsque le Canard Enchaîné les avait dénoncés, information reprise ensuite par le Journal Réalité.

Le Renouveau et Réalité étaient les deux seuls journaux de l’opposition qui dénonçaient régulièrement les violations insupportables. Le régime a organisé leur disparition et il n’y a plus de presse libre à Djibouti.

Depuis ces derniers
vendredis, dans certaines mosquées, les sermons dénoncent l’utilisation de
filles mineures âgées de 9 à 13 ans qui sont conduites dans des chambres d’hôtels.

Vendredi dernier, à la Mosquée Omar El
Farouk, les fidèles auraient quitté les lieux dès l’arrivée
d’Ismaël Omar.

A sa sortie de la Mosquée l’un de ses véhicules d’escorte aurait été endommagé par des jets de pierres lancés par des frondes. Une femme aurait été blessée par balle.

La situation économique et sociale continue de se dégrader inexorablement.

C’est dans ce contexte particulièrement dramatique que l’USAID et Democracy International voudraient nous imposer un nouveau bail pour ce dictateur, qui a bradé le patrimoine national. Nous l’imposer encore à travers d’élections "bidon". Nous l’imposer en légitimant la violation flagrante de l’article 23 de la Constitution qui anéantit les bases même de nos institutions républicaines, de la démocratie et du pluralisme. Chacun sait que le dictateur usurpateur du pouvoir constitue des listes électorales en faisant distribuer des cartes d’identité à Hargheisa, à Mogadisio et à Dire Dawa.

La complicité de certaines Chancelleries est plus qu’inquiétante.

Au Peuple Djiboutien de montrer sa détermination, en bloquant par tous les moyens efficaces, cette énièmeélection mascarade qui est prévue dans quelques mois.

Au Peuple Djiboutien de descendre dans la rue et «en faisant parler la rue ».

Non au troisième mandat !

Oui à l’annulation immédiate de la loi scélérate adoptée par l’Assemblée de l’Union de la mouvance présidentielle le 11 Avril 2010 modifiant illégalement et
inconstitutionnellement l’article 23 de la Constitution adoptée par référendum.

Le tableau de bord, ci-dessous, fait aussi référenceà des articles du Journal "Hadhwanaag.net" du Somaliland.

Les Observations de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) suivront.


NOEL ABDI Jean-Paul

_________________ Tableau de Bord

Sur la criminalité économique et financière
Source inévitable des assassinats de certaines personnalités et autres citoyens.

Commentaires

Son ex-ami Charles Boreh devrait peut-être dénoncer, sans complexe, IOG qui s’est emparé de la Compagnie SomCable qu’il avait créée.

A combien se chiffre les fonds djiboutiens qui ont été détournés pour monter cette société et apporter la quasi majorité de son capital, qui est désormais détenu majoritaire ment par le candidat usurpateur, soupçonné de crimes financiers par détournement de fonds publics et de biens sociaux du pays.

Avec le soutien de l’opposition djiboutienne, Charles Boreh ne devrait-il pas déposer des plaintes auprès des tribunaux ayant des compétences internationales ?

Peut-être Maîtres Morice et Montebourg pourraient-lui donner un coup de main, dans le cadre de leur lutte contre la mafia
internationale ?

Le dossier de la plainte que la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) envisage de déposer devant des juridictions internationales
est actuellement à l’étude auprès des juristes.

________________ Transfert illégal de marchés en cours d’exécution

A l’origine deux sociétés avaient été retenues pour la pose du câble Djibouti / Berbera : Eassy et Dalcom. Alors que les travaux étaient en cours, le marché a été brutalement dénoncé par le Somaliland.

On peut supposer que la main du dictateur djiboutien, propriétaire en sous-main de SomCable est derrière ces "magouilles", puisque SomCable, pourtant non spécialisée dans ce type de travaux, très techniques, auraient reçu la commande pour les poursuivre…

Nous vous recommandons aux lecteur de lire les différents sites, en particulier celui de « Hadhwanaagmedia.net » qui communiquent sur cette mesure surprenante pour
favoriser la SomCable appartenant à l’insatiable Ismaël Omar Guelleh.

Alors qu’Eassy est spécialisée dans la pose de câbles sous-marins, le régime somalilandais privilégierait l’ennemi N°1 de son peuple, à savoir le dictateur djiboutien, qui projette le spolier par ce biais et d’imposer un monopole djiboutien dans les services somalilandais de télécommunication … A lire deux articles publiés le 20 novembre dans « Hadhwanaagmedia.net » et dont nous espérons pouvoir proposer une traduction en français dans les prochains jours.

Ces articles recommandent
aux patriotes du Somaliland de se ressaisir et de refuser le monopole des télécommunications que veut imposer le Dictateur djiboutien. Le pouvoir djiboutien achète des citoyens du Somaliland en leur fournissant des passeports et des cartes d’identité djiboutiennes sous l’identité qu’ils souhaitent, leur donnant ainsi le droit de vote à Djibouti ville plus la possibilité de se déplacer à l’étranger, évitant de passer par les enquêtes tatillonnes du FBI, qui est impuissant puisque ces nouvelles identités n’ont pas de passé ….

Les terroristes d’Etat apprécient certainement ces facilités offertes par IOG pour passer à travers les mailles de
la justice internationale.

Silanyo et son épouse ont-ils bénéficié de cette faveur ?

Perhaps yes, perhaps no, wait and see.

_______________________ La suite pour bientôt

En tant que Défenseur des Droits de l’Homme je reviendrais prochainement sur tous ces trafics dont certainement le Juge Borrel a été l’une des premières victimes. D’autres l’ont suivi mais il est impossible actuellement d’avoir des informations précises puisque à chaque fois l’autopsie a été refusée par le Palais de l’Escale..

Pour dénoncer tous ces crimes organisés, notre volonté est inébranlable. Nous combattrons, quel que soit le prix à payer, la criminalité économique et financière, la vente illégale d’armes par des sociétés d’armement dont l’une est basée en Afrique du sud et dans laquelle Ismaël Omar pourrait détenir un pourcentage important du capital.

Nous restons à l’écoute de nos compatriotes et de nos frères voisins de la corne de l’Afrique, pour contribuer au retour de la stabilité et de la paix entre nous. Ce qui nous imposera "comme dirait l’autre" de nous débarrasser définitivement des racailles qui ont accaparé indûment le pouvoir dans notre sous-région et qui encourage les divisions et les affrontements dans le seul but de satisfaire leurs intérêts personnels : finance et pouvoir.

NOEL ABDI Jean-Paul