28/11/10 (B580) Bruno Mercier nous adresse un article qui concerne à la fois son intervention dans le film de France III, qui a été tronquée et les développements concernant ce qu’il appelle la mafia française.

Je tiens à faire une mise au point sur à mon intervention dans le film diffusé sur FR3 « La Légende du Juge Borrel ».

Lors de l’enregistrement de ce film en mars 2010, j’ai fait des déclarations bien plus importantes que celles diffusées et j’ai cité et impliqué des personnes nominativement. Je rappelle que j’ai été employé en 2000 par la DPSD à rechercher des informations au sein d’une cellule mafieuse française installée au Cambodge. J’ai vécu et travaillé avec eux, et lorsque j’ai ramené les informations sur leurs trafics internationaux, j’ai été menacé par les cadres militaires qui m’avaient demandé cette mission.

En 2007, j’ai découvert que les mafieux du Cambodge avaient de fortes connexions avec les personnes connues dans l’affaire de l’assassinat du Juge Borrel. Certains des français étaient d’ailleurs aussi bien à Djibouti qu’au Cambodge. En fait ce sont les mêmes que l’on trouve dans les deux pays.

Je suis à 100% d’accord lorsque l’on cite une « mafia française ». Ce qui veut dire des ramifications des bras de la pieuvre bien au-delà de Djibouti. Il faut donc comprendre cet assassinat dans un « contexte international » alors que pour l’instant Djibouti est le centre de tout. C’est avoir une vision limitée de cette affaire et dans ce cas, personne ne peut la comprendre.

Dans les méthodes employées par cette mafia, l’assassinat est le dernier recours si une personne peut porter atteinte à l’organisation mafieuse. Le chantage est SYSTEMATIQUE pour piéger une cible afin de la forcer à coopérer.

Je suis d’accord avec le Sergent Ariko lorsqu’il écrit « On peut supposer que les coupables ont voulu compromettre Borrel dans leurs sales affaires pour le neutraliser.

Mais Borrel a refusé leur chantage ». Je pense comme lui, il y a un chantage, mais qu’un dossier a été monté contre le Juge Borrel, sans toutefois le dévier de son devoir d’où l’assassinat.

J’ai eu connaissance de manipulations montées contre des expatriés pour comprendre que le Juge Borrel n’a pu que subir un chantage à partir d’un faux dossier le compromettant. Mais les dossiers sont si bien montés avec des policiers corrompus, qu’il n’est pas possible de s’en défendre.

Je répondrai sans détour aux questions que l’on me posera et je dirai ouvertement ce que j’avais déclaré lors de l’enregistrement du film, le samedi 18 décembre de 15:00h à 18:00h LIBRAIRIE PNP – 15 AVENUE FOCH – 93360 NEUILLY-PLAISANCE.

Si mes déclarations avaient été diffusées dans le film, jamais il n’aurait pu prendre l’orientation que l’on a pu lui donner. L’enquête aurait pris une direction très préjudiciable pour les autorités politiques françaises de l’époque.

Ce que je peux écrire d’ores et déjà, c’est que l’épouse d’un ex-gendarme pourrait détenir des pièces liées à l’affaire du Juge Borrel.

La justice est au courant de l’existence de ces pièces depuis 2005, et si elle pouvait les récupérer, nous ferions un grand pas vers la recherche de la vérité dans l’affaire de l’assassinat du Juge Borrel. Je dirai de quelles pièces il s’agit le 18 décembre.

En attendant et pour le moment, les mafieux doivent se sentir protégés par la tournure des évènements.