05/12/10 (B581) LDDH / Le silence complice des gendarmes du monde



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 4 DECEMBRE 2010

Le silence complice des « gendarmes du monde »
ne peuvent que semer la guerre civile.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) adhère totalement à la Déclaration de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme « réaffirmant son entière solidarité envers les organisations Ivoiriennes de défense des droits de l’homme, le Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme et Actions pour la Protection des Droits Humains »

Dans la situation actuelle, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) déplore le comportement négatif des grandes puissances qui ont pour objectif principal de démanteler l’Afrique en favorisant souvent et toujours par leur silence les crimes de guerre, crimes de g énocide et crimes contre l’humanité, que les dictateurs de nos pays respectifs, à leur solde, exercent en toute impunité, afin de sauvegarder leurs intérêts sous couverts d’une fausse
géostratégie, mais en réalité pour favoriser en priorité leurs Sociétés multinationales autorisées de dépouiller en toute impunité notre continent.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un appel pressant à la CPI d’avoir une vision plus globale sur les Chefs d’Etat africains non seulement le Soudan mais tous les dictateurs-sanguinaires qui s’enrichissent sur le dos des richesses en Afrique, mais aussi des contribuables des pays donateurs comme à Djibouti où le candidat d’Obama se prépare à usurper encore le pouvoir par un
Coup d’Etat électoral et par là mieux participer à l’extermination des populations Somalie de Mogadiscio et de l’Ogaden sans oublier les populations Oromos encore colonisées par l’Ethiopie.

NOEL ABDI Jean-Paul

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DECLARATION DE L’UIDH SUR LA SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE

  • L’Union Interafricaine des Droits de l’Homme condamne fermement la tentative de confiscation du pouvoir par le Président Laurent Gbagbo en Côte
    d’Ivoire ;
  • S’indigne de l’instrumentalisation du Conseil Constitutionnel par le
    clan Gbagbo ;
  • Rappelle au Président Laurent Gbagbo son engagement de respecter la volonté du peuple ivoirien à l’issue de ces élections ;
  • L’invite en conséquence à respecter le verdict des urnes tel qu’annoncé par la CEI et confirmé par les Nations Unies, l’Union Européenne, la CEDEAO et tous les observateurs présents sur le terrain ;
  • Appelle la Communauté Internationale notamment les Nations Unies et l’Union Africaine à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour rétablir la démocratie fortement menacée en Côte d’Ivoire et pour préserver la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire ivoirien ;
  • Réaffirme son entière solidarité envers les organisations ivoiriennes de défense des droits de l’homme notamment la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme, le Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme et Actions pour la Protection des Droits Humains.

Bamako, Ouagadougou, le 04 Décembre 2010
Le Président
Maître Brahima Koné