28/02/11 (B593) LDDH : Nagad et les Commissariats de Police : Goulag du régime répressif ?



Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 28 FEVRIER 2011


Nagad et les Commissariats de Police : Goulag du régime répressif ?
On se demande si le KGB formé
la police Djiboutienne ?

Les Centres des Détentions illégales, les Centres de tortures et les Centres secrets dans le cadre des disparitions forcées souvent utilisés pour les tortures à mort sont disséminés sur tout le Territoire national

La République de Djibouti est devenue une prison à ciel ouvert ou divers Corps de l’Armée abritent à leur guise des lieux de tortures des civils souvent considérés par leurs proches comme personnes en disparition forcée.

A l’heure actuel et sans une Enquête Internationale il est difficile de savoir combien sont-ils et où sont-ils placés ces Centres secrets des Forces armées dont certains éléments doivent être considérés, ni plus ni moins, comme les milices de la mort du candidat illégal et inconstitutionnel dans notre pays.

C’est dans ce cadre que la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a, à maintes reprises demandées l’envoie d’une Commission d’Enquête Internationale pour nous faciliter à connaître le nombre exact des Centres de tortures, des Centre illégaux des Détentions abusifs.

Le Commissariat Central de la Police (en face de la Poste de Djibouti) dirigé directement par le Colonel de la Police Urbaine et Directeur de la Police Judiciaire, s’est-il transformé comme une cellule de torture physique et morale au service d’un lieutenant de police connu à Mogadiscio pour ses crimes de guerre.

En effet, le lieutenant Sahal Soubayeh à fui Mogadiscio lorsque les El SHABAAB ont mis sa tête à prix.

Revenu à Djibouti, il a été affecté à Nagad avec la responsabilité d’opérer de la Place Ménélik jusqu’à la Place Rimbaud pour procéder aux rafles des commerçants informels, des sans papiers, des défenseurs des Droits de l’Homme et de l’Opposition sans oublier les commerçantes éthiopiennes qui vendent l’alcool dans des lieux légaux et qui paient régulièrement leurs patentes.

Il va s’en dire que les commerçants informels et les commerçants légaux sont régulièrement arnaqués.

Alors il est légitime de se demander si ce lieutenant est couvert par ses supérieurs en l’occurrence le Colonel de la Police Urbaine ou par le Colonel Chef d’Etat-major et Directeur de la Police ou tout simplement par son cousin le candidat illégal et inconstitutionnel ?

Pour exemple : un militant de première heure de l’UAD et sympathisant actif de la LDDH le vieux ELMI OMAR LOOX, dit Internet, qui avait été arrêté par le lieutenant Sahal Soubayeh et conduit directement au Commissariat Central de la Police, le 21 février 2011, jour de ma libération de Gabode, pour être relâché hier 27 février 2011 à 13 heures.

Six jours en détention abusive, illégale et arbitraire méritent une attention particulière, sous la forme d’une plainte judiciaire contre X.

ELMI OMAR LOOX dit Internet a été considéré pendant six jours comme : « personne en disparition forcée ». Il était impossible de savoir où il était.

NOEL ABDI Jean-Paul