25/03/11 (B596) LDDH : SCANDALE D’UN DENI DE JUSTICE… LE PARQUET GENERAL EST-IL DESEMPARE ?



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU MERCREDI 23 MARS 2011


SCANDALE D’UN DENI DE JUSTICE…

LE PARQUET GENERAL EST-IL DESEMPARE ?

 

A une certaine époque, le président de la Ligue des Droits Humains fut inquiété pour « offense à la Justice » alors qu’aucune plainte n’avait été déposée.


Aujourd’hui, une chose est confirmée : la Justice Djiboutienne est victime des tiraillements par les Décisions scandaleuses de changement de Juge dans les Affaires politiques suite aux manifestations légales prévues par la Constitution et la loi sur les Partis politiques.


Pour preuve le juge de la Chambre des Flagrants Délits le Magistrat Souleiman C.

MOUSSA a été éjecté de son audience du dimanche 27 février 2011. Même le Parquet Général n’est pas épargné, c’est les cas de « la mise en touche » à la dernière minute du Procureur du Parquet Général, qui avait mercredi dernier déclaré que le Parquet de la République s’était basé sur des dossiers vides.


C’est dans cette ambiance d’instabilité du Parquet Général que le nouveau Procureur du Parquet Général « désigné d’office » a demandé à la Cour d’Appel de renvoyer l’Audience du 23 mars 2011 au détriment des prisonniers politiques

abusivement et illégalement incarcérés pour avoir exprimé leur volonté à combattre le Coup d’Etat Electoral du 8 avril 2011 programmé avec le soutien des Forces Armées et des Forces de Sécurité.


En effet, la vaste manifestation populaire du 18 février 2011 a montré clairement la volonté des Djiboutiennes et des Djiboutiens d’exiger le départ immédiat du Dictateur.


Ce report de l’audience à, la semaine prochaine fait certainement suite à la Décision des Partis de l’Opposition légale de tenir un vaste Meeting en face du siège de l’UAD à l’Avenue Gamal Abdou Nasser.


Il va s’en dire les Manifestations populaires ont créé la psychose au sein du régime dictatorial qui est acculé à interdire les meetings de l’Opposition, même celle de vendredi 25 mars 2011.


Dès publication écrite dans le Journal publicitaire du Gouvernement le Journal la « Nation » de cette Décision provocatrice du Ministre de l’Intérieur, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains lancera des Appels dans le cadre de la Prévention des Conflits


Ces mesures discriminatoires, et les obstructions aux activités des Partis légaux comme le MRD, le PND, l’ARD, l’UDJ et le PDD, ont créé par conséquent un Etat de Non Droit avec tous les risques de dérapages et les tentatives d’incitations à la révolte, aux conflits armés.


C’est dans ce climat d’insécurité qu’aujourd’hui, le 23 mars 2011, la Cour d’Appel a rapidement statué le renvoi, à la semaine prochaine 30 mars 2011 et a refusé de mettre en liberté provisoire les onze (11) et les quatre (4) condamnés par le Président du Tribunal des Flagrants délits, qui avait été désigné le 27 février, sur ordre du candidat-usurpateur, lors d’un procès inique, alors que le Président de la Cour des Flagrants Délit, après avoir, relaxé 40 détenus politique.


En effet, le courageux Magistrat fut éjecté à pieds levés en pleine l’Audience par le Ministre de la Justice sur ordre du Premier Magistrat candidat illégal et inconstitutionnel.


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est préoccupée par la Décision de la Cour d’Appel du 23 mars gardant abusivement une dizaine de détenus politique dont les dossiers sont truffés de vice-formes, vices de procédures, sans aucune preuve, uniquement basés sur des procès-verbaux dignes la période Stalinienne.


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel à tous les Organisations des Droits de l’Homme, ainsi qu’à l’Observatoire des Prisons et de l’Observatoire des Défenseurs des Droits de l’Homme d’envoyer des Missions d’Enquêtes afin d’établir, avant qu’il ne soit trop tard, un Rapport permettant éventuellement des poursuites contre le Dictateur au pouvoir.


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande la libération de tous

les détenus politiques.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), dans le cadre de la Prévention des Conflits armées, notamment en milieu urbain, reste très, très préoccupée et en alerte.

Une liste alphabétique de toutes les victimes de la dictature sera dans les plus brefs délais établis avec nos commentaires.


La liste des prisonniers/détenus relaxés suivront rapidement dès obtention des

jugements.

NOEL ABDI Jean-Paul

________________________ PS

Il est regrettable de constater que le Ministère Public, par le biais du Procureur de la République lance maladroitement des mises en garde à vue à l’encontre des Défenseurs des Droits de l’Homme, qui ont pour Mission de témoigner, de dénoncer, de constater les Décisions hâtives sous la pression d’un Premier Magistrat avide du pouvoir, qui veut se maintenir par la Force et la Terreur, afin d’éviter les plaintes auprès des Juridictions Internationales à son encontre comme dans les Affaires de l’assassinat du Juge Borel, celui de Boreh contre le Premier Magistrat et son épouse.


Ces deux Affaires sont actuellement aux mains des Juges de Paris.


D’autres plaintes inéluctablement verront prochainement le jour sans oublier, les plaintes relatives : aux massacres d’Arhiba, aux Crimes contre l’Humanité et autres Crimes organisés à tendance mafieuses.


Il est regrettable d’apprendre que plusieurs victimes de l’Arbitraire sont encore maintenues en prison et que le Procureur de la République un certain Maki, lors de ses arrestations à caractère politiques, comme récemment les arrestations massives dignes de l’époque coloniale dans l’unique but de créer un climat de peur et d’insécurité dans le contexte de la préparation des prochaines élections mascarades, en faveur du Dictateur passible de Crimes Organisés et hélas encore Premier Magistrat, qui bénéficie de l’Impunité la plus absolue auprès des Juridictions Djiboutiennes.


Des enquêtes Indépendantes et/ou Internationales s’avèrent urgent, afin de connaître les Tortures physiques et morales, les Disparitions Forcées, ainsi que les situations carcérales au Centre de Rétention de Nagad et dans d’autres Centres secrets des Forces Armées.



Liste des quatre(4) et onze(11) maintenus injustement en prison, car le Parquet Général n’a eu le temps d’étudier leurs dossiers.



– ALI NOUHO HOUMED ;

– ABDI MOHAMED MOUSSA ;

– MOHAMED KAMIL MOHAMED ;

– AHMED ISMAEL AWALEH. RP n° 602/11 : condamnation pour manifestation politique à 8 mois de
prison ferme;

– BOGOREH ROBLEH GUEDI (souffrant et interdit de visite médical à l’hôpital Bouffard où il est régulièrement suivi, car son cas est grave;

– ABDI ELMI OMAR dit Germany;

– ABDI SAMIREH BOUH;

– ABDOULFATAH HASSAN IBRAHIM (Secrétaire Général du PDD);

– HASSAN MOHAMED HASSAN (1er Vice-président du PDD)

– ISMAÊL ABDILLAHI DOUALEH ;

– OMAR ALI AHMED (garde de corps du député Aden Robleh)

– OMAR MOHAMED ;

– OMAR MAHAMOUD OKIEH ;

– HASSAN AMIR AHMED ;

– ABDOULKADER HOUSSEIN HAMAD ;



Solidarité aux détenus du 9 février 2011 encore à Nagad

1) FARAH ABADID HILDID défenseur associé à la LDDH à titre individuel :

2) HOUSSEIN AHMED FARAH le frère de DAF ;

3) HOUSSEIN ROBLEH DABAR ;

4) ABDILLAHI ADEN ALI dit CORBEAU ;

5)MOUSTAPHA ABDOURAHMAN HOUSSEIN;

6) MOHAMED IBRAHIM WAISS;


Les Défenseurs desDroits de l’Homme ne vous oublient pas.