29/03/11 (B597) La justice djiboutienne : le maquis réservé de Maki ? Madame Lamisse Mohamed Saïd, juge de son état, bientôt coopté dans l’ordre des bourreaux en col d’hermine ? (ARDHD)

Ce Maki est un grand homme ! Procureur sur le papier, mais avant tout grand serviteur dévoué de la dictature, à l’instar de Djama Grandes oreilles, il use et abuse de ses prérogatives pour empoisonner ses concitoyens, plus faibles que lui.

Ses cibles préférés :
– les opposants politiques, dont il se plait à prolonger les séjours illégaux à Gabode, usant et abusant de tous les artifices possibles, (sans oublier la mauvaise foi ?)
– les défenseurs des D.H., qu’il brime avec une extraordinaire stupidité, caractéristique qui semblerait être sa première compétence et qui serait anodine, si elle n’était pas adossée à un fond de méchanceté et de brimade.

Empêcher Jean-Paul Noël Abdi de se rendre à une réunion internationale : voilà son plaisir ! Trouve-t-il dans cet abus de pouvoir, la jouissance qu’il ne trouve pas ailleurs ? C’est une éventualité à ne pas négliger.

Maki, c’est l’exécuteur de la bande mafieuse : celui qu’il ne faudra pas oublier, quand l’heure des comptes sera arrivée, au lendemain de la fuite de Guelleh. Il essaiera de se défendre, en disant qu’il ne savait pas et qu’il ne faisait qu’appliquer le droit … ! Le droit sous Guelleh, c’est de choisir systèmatiquement le tordu et privilégier les coups les plus mesquins.

Pour certains observateurs, Maki est-il un incompétent notoire, qui se conduirait comme un chef de camp d’internement ? Il y a certainement une part de vérité et même dirait-on, un pourcentage élevé de chance que ce soit le cas.

En tout cas, Maki est devenu au fil des années, la cible qu’il faudra juger parmi les premiers, avec Hassan Saïd, Djama Souleiman, le Colonel Berger de la Garde républicaine et une bonne quinzaine d’autres barons du régime : tortureurs, assassins, voleurs, violeurs …

Mais il n’agit pas seul. Comme tout bon serviteur de la Cosa Nostra djiboutienne, il agit en bandes organisées, utilisant des juges dociles pour entériner ses propres turpitudes. Comme on le verra ci-dessous dans l’ordonnance de maintien en détention provisoire, dont les motivations sont surréalistes, des juges comme Lamisse Mohamed Saïd se prêtent en toute connaissance de cause, à l’application de ses désirs de vengeance et d’asservissement de la population.

Madame Lamisse Mohamed Saïd a bien mérité de figurer sur le tableau des bourreaux du peuple, ce qui va être proposé très rapidement à notre comité « d’agrément ». Maintenir à Gabode des innocents, n’est-ce pas aussi une torture ?