06/04/11 (B598) Chronique du Sergent-Chef Ariko // Safari électoral et massacre programmé à Djibouti. (Par le Sergent-chef Ariko ex-membre de la garde républicaine de Djibouti)

– Ma famille est à l’abri. Dieu merci !

Je tiens à m’excuser auprès des lectrices et des lecteurs, pour ce long silence.

La raison est que j’ai été contraint de me rendre en Éthiopie pour le bien de ma famille. En effet, il fallait absolument que le reste de ma famille puisse sortir de Djibouti.

Grâce à Allah que je remercie, c’est fait et je tiens aussi à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé dans cette mission très difficile puisque le régime a juré ma perte.

Par exemple, sachant que je me trouvais à Addis Abeba, le régime a envoyé des agents des services de sécurité pour tenter de m’attraper. Pour leur échapper, j’ai du rejoindre en voiture le Somaliland où j’ai été hébergé par des amis (ex-gendarmes). Apprenant cela, les hommes d’Hassan Madobeh se sont précipités à Hargeisa.

Ils ont sollicité la collaboration des services secrets somalilandais. J’adresse tous mes remerciements les plus sincères au patron du renseignement somalilandais qui a refusé tout net. Il leur a dit que je n’avais rien fait de répréhensible contre le pays ni sa sécurité.

Confrontés à ce refus les hommes d’Hassan Saïd m’ont recherché dans les grands hôtels : hôtel Mansour et les autres. Comme ils ne m’ont pas trouvé, ils se sont rendus dans un restaurant djiboutien où les anciens Djiboutiens retraités se réunissent. Ils leur ont demandé s’ils me connaissaient.

Unanimement, les vieux ont refusé de dire où je me trouvais.

Faire franchir la frontière djiboutienne de Loyahada où (heureusement ?) les policiers mal payés sont ouverts à tous les compromis, n’a pas été une tâche facile. Certains policiers m’ont reconnu et je tiens à les remercier du fond du cœur d’avoir laissé sortir ma famille un soir.

Je tiens aussi à remercier les autorités somalilandaises de Loyahada, de Borama et enfin d’Hargeisa qui ont toutes refusé de m’arrêter au motif, d’être l’ennemi public numéro 1 d’IOG.

J’adresse aussi tous mes remerciements à l’ARDHD, à son Président Jean-Loup Schaal et à son équipe qui se sont mobilisés pour ma famille.

A vous toutes et tous, un grand merci du fond du cœur.

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– Guelleh torpille les institutions,

Non content d’avoir ruiné le pays et de l’avoir mis sens dessus dessous, voilà que le pharaon de Djibouti a torpillé la constitution. Cette constitution avait été validée lors du referendum de 4 septembre 1992 par le peuple Djibouti, sans la participation de l’opposition.

Mais il y a une grande différence entre les années d’Hassan Gouled et celles d’IOG. Sous Hassan Gouled le pays existait et les institutions travaillaient dans d’assez bonnes conditions et elles arrivaient à pallier certains handicaps.

La France qui est le premier partenaire de Djibouti a répondu « présent » à chaque appel de détresse du gouvernement d’Hassan Gouled, jusqu’en 1999, date à laquelle le pays est tombé aux mains d’un pharaon responsable des pires crimes contre l’humanité.

Le peuple qui avait massivement voté pour le candidat de l’opposition conduite, l’ex-député Moussa Ahmed Idriss, a été spolié de sa victoire. A compter de ce jour, Djibouti est devenu un repaire où les gangsters les plus cruels de la planète ont posé leurs bagages. Ismail Omar Guelleh qui a un besoin maladif et fou du pouvoir, a décidé d’abord de se débarrasser de tous ceux qui pourraient le menacer.

– Des morts en série

On sait le sort qu’il a réservé à son ami de quarante ans, le général Yacin Yabeh Galab, commandant de la force nationale de police. La mort du général n’était pas un décès naturel, mais elle a été programmée. C’était un avertissement solennel adressé à quiconque oserait défier le pouvoir en place.

Tuer Yacin Yabeh était quelques choses d’impensable auparavant. Tout le monde, à Djibouti, a été pris de court. Ensuite, plus personne n’a osé défier le pharaon de Djibouti, qui a créé sa propre institution pour le protéger en cas de coup dur. IOG n’a jamais oublié que son ami Laurent Désiré Kabila avait été assassiné par son aide de camp.

Cela explique le fait la garde républicaine a été créée le 30 janvier 2002 sur décret présidentiel. Exit la gendarmerie qui n’était plus assez sure aux yeux du maître de Djibouti.

En 2005 l’opposition a boycotté les élections pour faire savoir que pharaon faisait cavalier seul. IOG est passé outre et il s’est attribué une deuxième fois le fauteuil présidentiel en dépit d’une abstention historique.

Entre 2005 et aujourd’hui combien d’assassinats ont été maquillés en accidents sur le territoire national ? Des pécheurs ont récupérés des cadavres flottants, au lieu dit « trou italien », pas loin d’Haramous. Vite récupérés par la police politique d’IOG, ces cadavres ont été enterrés dans des fausses communes.

Nul ne sait qui ils sont ni pourquoi ils ont été tués. Un colonel de gendarmerie a été abattu, rue de Venise et son meurtre maquillé en suicide. Cela a provoqué la stupeur chez les gendarmes qui n’auraient jamais imaginé que leur patron puisse être éliminé aussi bêtement.

Plus tard, d’autres personnes disparaitront sans ne jamais laisser de traces.

Personne pour aller raconter ce qui s’est vraiment passé. Les services secrets Djiboutiens, eux aussi, n’échappent pas à la folie de cet homme qui s’est retranché dans son palais d’Haramous. C’est ainsi que plusieurs responsables de ce corps d’état ont été éliminés par des collègues. Pour IOG, il s’agissait d’instaurer la zizanie au sein de ce corps mystérieux : le SDS.

– le numéro deux du SDS a été abattu devant chez lui.

Il rentrait à peine de France où on l’avait chargé d’éliminer Iftin et Alhoumekani, ce qu’il n’a pas réussi à faire. Ces deux ex-officiers de la garde présidentielle avaient pris le régime à la gorge et l’avaient beaucoup déstabilisé.

En représailles IOG a juré leur perte et il a décidé que tous les moyens seraient bons. Pour cet échec, le capitaine du SDS a été abattu par des tueurs professionnels à proximité de sa maison. Il s’est écroulé dans une marre de sang. Découvrant que l’opération avait été commanditée par le quartier de la sécurité nationale au plateau du Serpent, certains membres du SDS, qui l’ont totalement désapprouvée, ont décidé la disparition de leur patron Hassan Madobeh.

Ils se sont rendus chez lui à Gabode 5. Ne le trouvant pas sur place, ils ont terrorisé sa famille.

– Le P’tit Zak échappe à une tentative d’assassinat

Le chef d’état-major de la gendarmerie, par intérim, le colonel Zakaria Hassan Aden nommé par IOG a failli être assassiné par des hommes du clan du colonel Abdi Bogoreh … qui savait qu’il avait participé activement à la liquidation de ce dernier.

– La Paulette ne chôme pas !

La première dame n’a pas chômé ! Elle s’est constituée une équipe de femme qu’elle remplace selon ses humeurs. C’est un véritable corps d’espionne qui épie les femmes des ministres et des hauts fonctionnaires.

– IOG poursuit le pillage du pays

Pendant cette deuxième mandature, IOG a poursuivi sa politique d’abandon du pays, de son économie et de ses institutions. Pillage de l’économie et violations des droits de l’homme, n’ont plus jamais cessé. Sous le règne de ce despote et de sa femme, le pays tout entier a été livré à un gang d’affairistes sans foi ni loi qui l’ont transformé en République bananière. Le pays est devenu un champ de bataille ou rien n’est épargné.

Le résultat, c’est que la population s’est dramatiquement appauvrie sous les deux mandats de ce dictateur. Les jeunes ont été massivement jetés sur la route de l’exil. Pour ceux qui sont restés au pays, ils ont souvent sombré dans les drogues (khat, chicha, drogue damahis, kohboet faja).

En douze années, on a assisté à la descente en enfer de la jeunesse djiboutienne.

Partout c’est le désastre. A 360°, où que l’on regarde on ne peut constater que des ruines !

Ce régime, commandé par le pharaon de Djibouti, s’est engagé dans une spirale infernale que personne ne peut plus arrêter.

IOG sait que l’heure est venue de passer le témoin. Mais comment voulez-vous qu’il passe un témoin taché de sang ? Ancien chef de la sécurité de son oncle claniste Hassan Gouled, il a tout fait pour mettre le peuple de Djibouti à genoux et pour diviser les institutions républicaines.

La France qui aurait essayé, dit-on, de le tuer en décembre 1994, n’a pas réussi son coup ! Paris a tout fait pour persuader Hassan Gouled de lui livrer celui qui aurait du témoigner dans l’instruction de l’attentat anti-français de septembre 1990, mais en vain.

Le 19 septembre, une bombe avait explosé dans le café de Paris tenue par l’un des membres de la famille de la première dame : Ina Haid. A cote du café, il y avait un club vidéo qui a été complètement épargné par les projectiles et par les éclats de verres. Le fils de l’adjudant Nervet des FFDJ avait perdu dans cet attentat, ainsi que plusieurs innocents somaliens refugiés qui étaient là par hasard pour mendier.

Selon des confidences attribuées à l’ambassadeur de France de cette époque, Claude Soubeste, les autorités françaises auraient toujours su que la main d’IOG et de ses services de sécurité, planaient sur l’attentat.

Le juge Borrel a été, pour cette France, un excellent moyen de tendre un piège à IOG. Le juge avait été envoyé par Paris pour enquêter dans le cadre de cette affaire et non pas pour rénover le code civil djiboutien qui n’a jamais été appliqué par les juges du pays !

Mais la France avait sous-estimé les capacités de son ex-petit espion. Et Borrel a été éliminé ! Son meurtre a été maladroitement maquillé en suicide pour faire croire a la justice française (celle de Djibouti est soumis aux ordres de la présidence) que le magistrat s’était tué en jouant les héros et qu’il fréquentait les pédophiles dont Claude Sapkas-Keller, en particulier, qui était le conseiller juridique du président Hassan Gouled.

C’est un homme qui travaillait au palais. IOG nous dira qu’il ignorait ce qu’il fabriquait ! Même chose pour le patron des FFDJ le général Gueuniot qui entretenait d’excellents rapports avec IOG et le général Fathi.

En réalité, IOG savait parfaitement qui faisait quoi ! Considérant que le général des FFDJ attribuait des contrats profitables avec la complicité de l’ex-député empoisonné Ali Roubah, IOG fermait les yeux sur les activités douteuses de ses amis français. La sécurité djiboutienne avait loué au Héron une maison qui est se trouve maintenant face au poste de police du fameux 6ème arrondissement (sur la route qui mène directement a l’hôtel Kempisky Palace).

Pour faire taire ce juge d’instruction trop « fouineur » dans les sales affaires du régime djiboutien, IOG avait persuadé ses amis français qui sont bien placés dans le cercle très fermé des pédophiles de haut niveau, d’y faire entrer Borrel pour qu’il oublie ses enquêtes un peu trop dérangeantes.

Madame Élisabeth Borrel, son épouse, a confirmé que Bernard ne supportait pas que l’on fasse le moindre mal à un enfant.

Comment aurait-il pu se laisser entrainer dans des sales affaires de pédophilies ?

Le Juge avait résisté à ces offres diaboliques. Pour mettre un terme à ses enquêtes, le général avait demandé à ses amis hauts placés de l’Élysée de faire revenir Bernard au motif qu’il devait rencontrer un homme important à Paris.

C’est juste avant son départ que le Juge Bernard Borrel a finalement été éliminé à la demande des plus hautes autorités françaises de l’époque. Tous savaient que Borrel n’était pas un homme capable d’accepter n’importe quoi. Ils ont demandé à leurs homologues djiboutiens de faire le sale travail et d’étouffer l’affaire.

Je tiens à rendre solennellement hommage à Madame Borrel et à ses deux fils, qui ont su résister contre vents et marées à toutes les pressions, toutes les intimidations et à tous les mensonges qu’on a voulu leur faire avaler … bientôt la vérité éclatera sur la mort de votre mari et votre père.

– Mais revenons à Djibouti.



Sachant que cette affaire lui collait à la peau, IOG a décidé, après avoir consulté son conseiller Hachi Abdillahi Orah (sur la photo, le deuxième, à partir de la gauche) de se représenter en changeant la constitution de la république de Djibouti qui, honnêtement, n’avait jamais servi à rien, auparavant.
Au fond, qui se souciait de cette constitution puisque le pays était géré comme un commerce ?

– Quel sort attend Warsama Ragueh au lendemain des élections ?

A Djibouti les gens se demandent quel sera le sort du challenger 2011, Warsama Ragueh après les élections. On en est même à se demander s’il sait que son adversaire ne lui laissera pas la moindre chance et qu’il perd son temps !
Il devrait méditer sur le sort qu’IOG avait réservé à son adversaire de 1999, Moussa Ahmed Idriss !

Mais aussi sur le sort pour un ami de plus de 30 ans, le Général Yacin Yabeh.
IOG a su réunir autour de lui, tous ses anciens ennemis. C’est ainsi qu’il a acheté l’ancien rédacteur en chef du PND Amir Adaweh Robleh après avoir ordonné à la sécurité éthiopienne de lui mutiler le pied en 1999.

Il a aussi acheté le silence d’Omar Elmi Kaireh dit Dabassweiney, d’Omar Osman Rabeh qu’il a fait revenir du canada et d’autres comme Ismail Ibrahim Houmed revenu de France en 1997.

C’étaient tous des hommes fiers de leur contribution pour l’indépendance. Ils avaient été chassés du pays par Hassan Gouled et finalement récupérés ensuite par son neveu. IOG voulait couper le vieil Ahmed Dini de ses anciens amis.

Peine perdue car Dini n’était pas un homme à se laisser abattre par les difficultés ni les retournements de vestes.

Allah a permis à Dini de triompher contre IOG qui a été contraint de le décorer en 2001 de la médaille de commandeur de la grande étoile de Djibouti.

Ahmed Dini n’avait pas été dupe ! Dans son discours il a récusé cette étoile comme un symbole de soumission. IOG a compris que le vieux lion était indomptable et qu’il serait impossible de le combattre en face à face. Il lui a laissé la paix jusqu’a qu’il rejoigne Allah. Jusqu’à son dernier souffle, le grand Ahmed Dini n’a jamais abdiqué.

Qu’Allah ait pitié d’Ahmed Dini qui est le véritable père de l’indépendance de notre chère patrie. Amin, Amin.

– que reste-t-il de l’opposition ?

Tous ont été achetés ! A l’exception peut-être de DAF et de Mahdi Ibrahim God qui luttent toujours contre la dictature d’Ina Omar Guelleh Batal. Tous les autres ont été soudoyés ou achetés !

Maintenant qu’il s’est débarrassé de tous ses opposants, IOG n’a plus qu’à gérer tranquillement les résultats de cette nouvelle élection, qui lui permettra de remanier son équipe ministérielle car beaucoup de ministres l’agacent au plus haut point.

Il a besoin de redorer son blason, comme l’avait conseillé Hachi Abdillahi Orah. « Débarrasses-toi de tous ces Warabeys et gardent les plus doux ! »

Ceux qui devraient conserver leur maroquin au lendemain de la mascarade du 8 avril
– le premier ministre Dileita
– le ministre des affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf
– le ministre de la RTD Ali Abdi Farah
– le ministre de la justice Saïd Barkhat qui va payer une certaine somme pour garder le poste et éviter que l’affaire du général Ali Meidal Waiss revient sur le devant de la scène national.
– le ministre de la défense et bourreau des afars Ougoureh Kifleh Ahmed.
– le ministre des transports qui est marié avec la fille de Kadra Haid Ali Hassan Bahdon.

Ceux qui vont partir
– le ministre de l’intérieur Yacin Elmi Bouh
– le ministre de la sante
– le ministre de l’eau Kamil qui a été incapable de réunir les notables de Obock
– le ministre du commerce Rifki dont IOG l’a giflé lors de son show.
– la ministre de la femme qui est détesté par Kadra Haid Nema Bourhan Houssein.

. Ceux qui pourraient intégrer le conseil des ministres :
– le nouveau ministre de l’intérieur pourrait être le colonel Abdillahi Abdi Farah.
– la police passerait aux mains du colonel Omar Hassan Matan.

Quand aux forces armées.
– le général Fathi serait nommé conseiller militaire du président au cabinet militaire comme IOG l’avait fait avec l’ex-général Ali Meidal Waiss.
– le colonel Mohamed Djama Doualeh serait nommé général de division en remplacement du général Zakaria cheik Ibrahim
– le général Zakaria deviendrait le commandant des Armées
– la garde républicaine serait commandée par le colonel Mohamed Ali Absieh, un proche de la première dame, actuel patron de l’AMIA (académie militaire inter armée d’Arta). C’était une promesse que lui avait fait Kadra Haid.

La police serait commandée par le colonel Omar Hassan Matan ou par le colonel Abdirahman Ali Kahin mais secondé par Omar Hassan Matan.

Le corps des ambassadeurs ne devrait pas être concerné pas des mutations, sauf pour Ahmed Issa Gabobeh qui serait nommé ambassadeur au Koweït aussi, sur demande de Kadra Haid.

IOG va certainement se venger des ministres qui complotaient contre lui au Héron ou dans d’autres lieux. Yacin Elmi Bouh et ses amis pourraient-ils goûter à la prison de Gabode après l’élection ?

D’ores et déjà, le régime fabrique de faux complots en faisant découvrir de la TNT et d’autres charges explosives dans le nord du pays. Une vraie histoire montée de toutes pièces par IOG et ses services secrets pour faire peur a la population de Djibouti.

Les gens redoutent un scenario à l’ivoirienne, puisqu’IOG veut passer en force. L’opposition n’a pas dit son dernier mot et IOG sait que ce mandat sera le plus mouvementé de toute l’histoire de la république de Djibouti.

– Infos en bref qui me sont parvenus.
Le chef de la sécurité de l’ambassade des États-Unis a été achevé à coups de machettes. Cela a fait craindre aux diplomates en place que le régime perde la partie. Jusqu’ a maintenant l’enquête piétine et les agents envoyés en renfort par l FBI n’avancent pas. Il faut reconnaître que les gendarmes et les policiers djiboutiens cachent les indices et ne se montrent pas coopératifs dans cette affaire dans laquelle, les djiboutiens voient la main du régime.

Le cadavre a été déposé dans un coin sombre, à proximité des Salines ouest.

Avant hier une bagarre a opposée à Balbala des supporteurs et des adversaires d’IOG. Pas de blessés sérieux mais des dégâts importants.

Les populations des districts d’Obock et d’Ali Sabieh ont hué le candidat IOG. Bravo à ces deux districts.

Sergent chef Ariko
Londres