12/04/11 (B599) LDDH : Le candidat dictateur Ismaël Omar Guelleh outrepasse le tolérable



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 10 AVRIL 2011
Le candidat dictateur Ismaël Omar Guelleh
outrepasse le tolérable :
cet individu est passible de crimes contre l’Humanité.

Face à la vulgarité de la parodie des élections inconstitutionnelles qui s’est déroulée le 8 avril 2011 en République de Djibouti occupée par un régime dictatorial et mafieux ;

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) :
1. déplore le comportement partisane choquant des Observateurs régionaux, qui sont bien connus à Djibouti et aux résultats farfelus comme d’habitude, prises de positions incompréhensibles, à maintes reprises, favorables au candidat Djiboutien aux mains sales, car il est difficile de classer ces personnalités de la Ligue Arabe et consorts dans la ligne des personnalités vénales ;

2. Constate que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a jamais été Indépendante car composée pratiquement à 99% d’Individus sélectionnés par la Police politique, d’ailleurs son Président Assowé avait pris fait et cause, pour celui qui l’avait obligé de s’exiler à Londres, sur les ondes de Voice Of America en 2010 juste après la manipulation de la Constitution du 4 septembre 1992 ;

3. Reste perplexe quant à la Décision du Conseil Constitutionnel composé et largement nommé par le Gouvernement passible de Crimes Organisés et lance un Appel pressant à tous nos Compatriotes à saisir es juridictions aux Compétences Internationales, car à Djibouti le Parquet du Tribunal est aux ordres d’un Individu ;

4. Condamne avec fermeté les décisions du Dictateur-usurpateur d’interdire les travaux préélectoraux des Observateurs de DEMOCRATY INTERNATIONAL connus pour leurs objectivités, travaux en très grande partie déjà financés par l’USAID ;

5. Propose de bloquer tous les avoirs du Dictateur-usurpateur à l’Etranger en condamnant les élections du 8/04/11.

NOEL ABDI Jean-Paul

___________ COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Democracy International

Vendredi 8 April 2011 — DEMOCRACY INTERNATIONAL DENONCE SON EXPULSION DE DJIBOUTI ET APPELE AU GOUVERNEMENT DJIBOUTIEN DE RESPECTER LES DROITS DE SES CITOYENS, Washington, D.C.- À la veille d’une élection présidentielle à Djibouti

le 8 avril, Democracy International (DI), organisation basée aux États-Unis, a appelé au gouvernement de la République de Djibouti de respecter les droits de ses citoyens de s’engager dans l’assemblée paisible, d’exercer la liberté d’expression, et de participer à un scrutin libre et équitable. DI a également dénoncé la décision injustifiée du gouvernement d’empêcher l’organisation de continuer sa mission d’observation du processus électorale de Djibouti.Depuis juillet 2010, Democracy International, financé par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), a suivi de près le processus électoral 2011 de Djibouti. DI a déployé quatre missions d’observation pré-électorales et a publié des rapports préélectoraux en novembre 2010 et en janvier 2011. Le 4 mars, un mois avant le jour du scrutin, le gouvernement de Djibouti a faussement accusé DI de partialité et d’avoir fournir d’assistance aux manifestants anti-gouvernementaux le 18 février et a déclaré illégal les activités du DI. Par la suite, le gouvernement a ordonné à DI de quitter le pays.

Conformément à cet ordré, DI a terminé sa mission et est partie.

Ce n’était pas la première fois que DI a fait face à la pression significative du gouvernement ; en octobre 2010 le personnel de sécurité a interrompu les délibérations de groupes de discussion de DI et a arrêté des leaders de ces mémés groupes.

“La décision prise par le gouvernement de Djibouti d’expulser notre mission d’observation internationale est juste le dernier exemple de l’intolérance du gouvernement envers l’expression libre, » a déclaré Glenn Cowan, le Directeur de DI. « Les citoyens de Djibouti ne sont pas différents que d’autres peuples à travers le monde qui exigent du changement démocratique. Ils manifestent contre le régime autocratique et ne sont plus enclin à rester silencieux. »

Le gouvernement de Djibouti parait de plus en plus réticents à tolérer une véritable opposition et a supprimé l’expression démocratique paisible. Le 18 février, des milliers de Djiboutiens ont participé à une manifestation contre le régime du président initialement pacifique. En réponse, les forces de sécurité ont commandé aux gens de se disperser, ont tiré le gaz lacrymogène et ont arrêté des dizaines de manifestants.

« Le peuple Djiboutien méritent une chance de participer au processus politique, » a ajouté M. Cowan. « Le gouvernement devrait respecter les droits de ses citoyens de se rassembler paisiblement et exercer la liberté d’expression et devrait s’acquitter de son obligation de tenir une élection sérieuse et démocratique. »

DI regrette énormément que son expulsion peu avant l’élection du 8 avril a éliminé la possibilité d’une vraie’ observation électorale.

DI n’a jamais mené des actions incompatibles avec ses obligations comme mission indépendant et impartial conformément a la Déclaration des Principes pour l’Observation
Internationale d’Elections et le Code de Conduit des Observateurs des Elections Internationaux, promulgué pas les Nations Unies en 2005, et accepte dans l’accord bilatéral entre les gouvernements des Etats-Unis d’Amérique et de la République de Djibouti.

Democracy International, Inc. (DI), organisation basée aux Etats-Unis, fournit
des services analytiques, offre l’aide technique et met en œuvre des projets de
la démocratie et la bonne gouvernance à travers le monde avec le soutien de
l’USAID et d’autres partenaires de développement. DI offre son expertise à
travers la gamme complète de la promotion de gouvernance et démocratie. DI a
conduit des missions d’observation internationales d’élections en Afghanistan en
2009 et 2010 et au Pakistan en 2008. Depuis sa création en 2003, Democracy
International a travaillé sur les programmes de la démocratie et la gouvernance
dans plus de 40 pays et dans toutes régions du Monde. Au cours des dernières 25
ans, DI et ses directeurs ont conseillé et travaillé avec les institutions
d’administration des élections, la société civile, et des organisations de
surveillance des élections, des partis politiques, des législatures, des agences
gouvernementales et d’autres associations dans plus de 70 pays.