24/04/11 (B600) LDDH : Le Budget de la Santé est effrité d’une manière éhontée.



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 24 AVRIL 2011

Le Budget de la Santé
est effrité d’une manière éhontée.

Les infirmières matrones de la Maternité de Dar el Hanan ont été entassées à Nagad.

Le Ministre de Santé en association avec la Secrétaire Générale de l’UNFD semblent suivre de près les finances et les dépenses de cette maternité, tandis que le personnel médical et paramédical, ainsi que les matrones surtout à Djibouti crèvent la dèche.

La grogne est de plus en plus perceptible et les risques d’une prochaine grève de grande ampleur, et cette fois combinée et organisée par l’ensemble des Travailleurs djiboutiens qui n’ont pas eu leur salaire depuis des mois comme une partie du Corps de la Santé, les Cheminots, les Dockers etc…

Déjà, hier samedi 23 avril 2011, les infirmières et matrones de la Maternité de DAR El Hanan ont déclenché une grève pour exiger le paiement des huit mois d’arriérés de salaire.

En effet le personnel paramédical n’a pas perçu 8 mois de salaire tout comme les Cheminots.

Ces infirmières ont affiché les slogans, sur les murs de la maternité, contre le Ministre de la Santé qui s’approprie la quasi-totalité des recettes journalières de cette maternité construite par le Colonel Kadafi.

Ces braves infirmières qui se sont mises debout devant la Maternité de Dar El Hanan, ces courageuses Femmes Djiboutiennes ont été embarquées de force parles Forces antiterroristes de la Police, alors qu’elles exprimées pacifiquement leur mécontentement face à la dégradation de leur situation et au non paiement de huit mois de salaires, certainement « bouffés en association avec le mal élu : auteur du vol des élections mascarades et du Coup d’Etat Electoral du 8 avril 2011

Moralité :

Ce n’est pas « en achetant » quelques responsables syndicaux « clonés ou de la maison » que la solution miracle se réalisera.

Bien au contraire, les Travailleurs semblent bien décidés à durcir leur position et les risques d’un enlisement généralisé ne manqueront pas à surgir du jour au lendemain.

Les travailleurs Djiboutiens ont marre de ce Mal élu qui continue à dégoiser ses mensonges, qui ne font qu’empirer le drame social et la pauvreté généralisée.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant aux Chancelleries de la place, pour qu’elles demandent à leur Gouvernement respectif le gel des avoirs du Dictateur qui s’approprie allégement des Fonds Publics et des Biens Sociaux de la République de Djibouti.