28/04/11 (B601) Vérité -> discussion entre deux garçons qui affirment qu’IOG n’est pas leur président ni un chef d’état reconnu par le peuple. (lecteur)

Houmed de Tadjourah :
Le tyran est né au pays de Kotou. Il a volé l’élection du 8 avril dernier aux yeux du monde entier et surtout du peuple Djiboutien qui vit sur cette terre brulée.

C’est très grave ! Le dictateur récidiviste se maintient sur le trône sans état d’âme et il continue à détruire l’identité des citoyens, la liberté et la vie de notre peuple.

Abdi d’Ali-Sabieh :
IOG, le chef du clan, a volé le suffrage du peuple en utilisant des méthodes monstrueuses et infernales pour tuer dans l’œuf toutes les revendications et toutes les manifestations pacifiques. Il a étouffé, par la force, le peuple qui demandait le changement.

IOG est un homme sans pitié. Pour lui, une seule chose compte : c’est le pouvoir. Il est orgueilleux de naissance et imbu de lui-même. Il aime parader et maitriser ses anciens amis de l’Oued. Pourtant parmi eux, il y a des cadres cultivés et compétents. Mais ces hommes-là refusent de danser avec cet homme impopulaire qui utilise souvent la violence et la force pour conserver un pouvoir absolu sans partage.

Houmed de Tadjourah :
IOG et son clan ont commis des actes inhumains et répréhensibles. Ses agissements criminels resteront gravés dans la mémoire du peuple. Le fait d’avoir systématiquement ignoré ouvertement et complètement, les citoyens, la population, les forces vives de la Nation, les leaders nés sur cette terre et de refuser catégoriquement d’écouter l’appel d’un peuple soudé, sont des actes illégitimes.

Abdi d’Ali-Sabieh :
Ne vous trompez pas ! Au fond, notre dictateur est un homme très faible et politiquement inapte. Il déteste la réussite de ses concitoyens. Il est dénué d’intelligence et de vision. Il refuse d’écouter les hommes murs politiquement.

La colère lui monte la tête sur un simple litige avec ses adversaires politiques.

IOG n’aime pas les hommes qui ont l’expérience, la compétence et qui pourraient (re)construire le pays et réorganiser la gestion de l’état.

IOG a un mauvais comportement. Il agit sans vision ni stratégie, au gré des informations non filtrées de la journée. Ce n’est pas un homme stable qui prendrait les bonnes décisions, car il est toujours arcbouté sur le trône qu’il ne veut pas lâcher.

Depuis ses plus jeunes années dans l’Oued, IOG a toujours été rancunier. Il aime se venger envers des enfants, les faibles, les personnes âgées, dont les parent occupaient des postes en Éthiopie, tel que les chefs de train et les conducteurs, les commerçants de la place, les directeurs des compagnies sous l’administration de Halusalaseh et surtout les anciens amis qui connaissent parfaitement le niveau de la matière grise de notre roi.

Houmed de Tadjourah :
Nos citoyens, nos communautés vivront encore sous la violence, sous la pauvreté, sans liberté, sans l’égalité de chance et sans une vie décente. Cela est insupportable. Tout un peuple est à l’agonie.

Où sont-ils nos leaders de l’opposition ? Il faut s’organiser et mettre en place une stratégie et des actes concrets pour recouvrer notre liberté. Vous avez encore le temps, car le monde entier reconnait qu’IOG est un grand dictateur dangereux qui dirige le pays avec violence et par la force des armes.

Abdi d’Ali-Sabieh :
Notre pauvre pays est dirigé dans l’anarchie totale par un clan ethnique qui est présent à tous les postes clefs de l’administration et qui refuse l’accès aux gens et aux cadres compétents qui ont des bons outils et le bagage intellectuel nécessaire pour redresser le prestige d’un état de droit.

Notre pays a besoin d’hommes justes, honnêtes et courageux pour déboulonner le tyran assoiffé du pouvoir et d’argent sale.

Notre terre est hypothéquée par un groupe de mercenaires issu du clan et des mafias transrégionales dont le but est :
1 – le commerce d’armes à destination de la Somalie,
2 – le trafic de drogues
3 – le blanchiment de l’argent sale
4 – la création de banques et de sociétés fictives pour enrichir le clan
5 – les nominations « bidon » des membres du clan pour étouffer les jeunes compétents et talentueux
6 – de conserver le pouvoir en détruisant les citoyens et les non-clans
7 – de donner les galons au couleur du clan aux membres de la famille au pouvoir pour mieux protéger le trône de Tonton.

Depuis le vol du 8 avril, l’ensemble de la population, les jeunes, les parents, les diasporas et les citoyens nés sur cette terre affirment à haute voix qu’IOG n’est pas leur président et que les djiboutiens ( ennes) refusent qu’IOG, le fils de l’oued, reste au trône par les armes. Ils demandent le départ du tyran.

IOG a du sang sur les mains. Il a exterminé des populations entières sans motif sérieux et il est devenu notre chef-boucher-bourreau.