02/05/11 (B602) LDDH : La Cour Suprême va délibérer demain 3 mai 2011 pour la mise en Liberté du Défenseur FARAH ABADID HELDID et consorts.



Le Président

 

BREVE INFORMATION DU 2 MAI 2011

La Cour Suprême va délibérer demain 3 mai 2011
Pour la mise en Liberté du Défenseur
FARAH ABADID HELDID et consorts.

Le dimanche 17 avril 2011, la Cour d’Appel de Djibouti avait confirmé, sur forte recommandation du Procureur Maki, le rejet de la demande d’appel du Juge d’instruction du 28 mars 2011.

Rappelant que, les avocats Maître Foulié et Maître Zakaria avaient déposé immédiatement un recours, contre cette décision, devant la Cour suprême.

Rappelant que, le dossier de ces cinq détenus est totalement vide, d’ailleurs la Juge d’instruction avait, dans l’ordonnance de rejet, soulevé le point suivant : « Vu les réquisitions du Ministère public tendant à s’y opposer;…
… Attendu que la détention provisoire est I ‘unique moyen :

De mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public qu’à provoquer l’infraction en raison… ».

Qu’aucune insurrection n’a eu lieu en République de Djibouti depuis son indépendance ;

Que, seul un conflit armé de 1990 à 2001, s’est opéré dans le nord et l’ouest de notre République avec son lot de crimes de guerre, crimes de génocide, avec le blocus alimentaire et sanitaire, les crimes d’éxécutions extrajudiciaires, les crimes de disparitions forcées. Tous ces crimes restent jusqu’à présent impunis;

Que dans le contexte actuel, et depuis la première et dernière manifestation sauvagement réprimée, le vendredi 18 février 2011, aucune autre manifestation n’a été constatée sur l’ensemble du Territoire national.

Que, NOEL ABDI Jean-Paul Défenseur des Droits de l’Homme avait été libéré pour raison de santé, Farah ABADID HELDID Défenseur des Droits de l’Homme et cinq autres détenus arbitraires ont été incarcérés le 9 février 2011 sur un motif imaginé par le Ministère public chargé par le premier Magistrat, candidat illégal et inconstitutionnel, afin de semer la peur et la terreur dans un contexte de préparation d’un complot du Chef de l’Etat, afin de mettre en exécution un coup d’Etat électoral, afin de se maintenir au pouvoir et bénéficier de l’immunité présidentielle et par là tenter d’échapper aux procès auprès des Juridictions pénales aux compétences internationales, sans oublier l’instruction pour l’assassinat du Juge Borrel, par la justice française.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande à la Présidente de la Cour suprême d’accorder une attention particulière à cette « sérénade judiciaire » sous la houlette d’un tortionnaire, qui continue ses abus de pouvoir grâce aux Forces armées depuis 1999.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande à tous les Défenseurs des Organisations internationales des Droits de l’Homme, ainsi que l’Observatoire des Droits de l’Homme et l’Observatoire des prisons d’accorder une attention particulière à tous les abus de pouvoir du Dictateur Ismaël Omar Guelleh.

NOEL ABDI Jean-Paul