10/06/11 (B607) Vérité -> Le clan a détruit le pays et ses équilibres culturels et sociaux. Nous ne retrouverons notre liberté que le jour où les responsables seront traduits devant la justice populaire.

Chères Soeurs, Chers frères, ou sont-elles nos richesses ? Le temps où notre culture était garantie par des hommes justes et honnêtes tels que nos Okals, nos élus locaux, nos Cheik et nos Oulémas qui assumaient un travail remarquable au profit de notre communauté. Les jeunes s’interrogent avec fermeté et ils affirment que la culpabilité du clan au pouvoir, dans cette désorganisation de la vie civile, est flagrante et que les effets sont incalculables.

Houmed de Tadjourah :

Le pays perd son prestige, les citoyens sont abandonnés et ils vivent au jour le jour. Les jeunes sont condamnés au chômage forcé et ils s’entassent, sans un sous, sous le toit familial.

Les Okals, les élus locaux, les représentants et les éducateurs de la culture sont rayés des registres de l’état. Ils sont tous abandonnés, certains sont âgés et malades et ils sont à la charge de leurs propres familles qui elles aussi sont appauvries par le système du clan.

Nos Cheiks et nos Oulémas sont ignorés. Le clan ne les respectent pas. Certains sont menacés, s’ils ne se courbent pas devant les membres du clan ou les proches de la famille royale, ou s’ils ne participent pas à la désinformation diffusée par la RTD.

Abdi d’Ali-Sabieh :

Mon frère, que nous racontes-tu ?

Notre prestigieuse culture est l’héritage que nous ont légué nos ancêtres. Ces hommes ont été des humanistes, pendant toute leur vie. Jamais, ils n’ont jamais commis de péchés. Ils disaient toujours la vérité et ils orientaient les jeunes dans la bonne direction. Ils étaient des sages qui aimaient leur patrie et ils transmettaient les règles de conduite à tenir et le comportement à adopter face aux difficultés de la vie.

IOG n’aime pas entendre prononcer les noms des Cheiks ni ceux des Oulémas qui sont nés sur cette terre. Lorsqu’il entend la parole d’un Cheik, le tyran devient fou furieux et il refuse de saluer l’homme honnête et religieux.

IOG, affirme souvent qu’il est le seul véritable Cheik, le grand chef, le patron de la mafia, le grand détourneur, l’homme fort du régime, le tenant du pouvoir et de l’argent sale et surtout l’homme fort du clan < M > de ce pays maudit et il s’appuie sur la force.

Le système pourri du clan a écarté de la scène publique et politique les hommes qui pensent que le tyran n’a aucune vision pour gouverner cette terre et que le fils de mensonge ne pourrait apporter aucune amélioration à la situation chaotique que traverse notre pays et dont il est le premier responsable.

Houmed de Tadjourah :

Qu’est devenu notre patrimoine national ?
– les lacs, le sel,
– l’usine de ciment,
– la géothermie,
– le Goubet,
– l’usine de pierres
– les usines de production d’eau potable en bouteille
– l’île-Moucha,
– La mer et ses richesses,
– Le train, le CDE,
– Les boutres, les pêcheurs,
– La protection de la faune et flore,
– Nos plateaux et nos plaines,

Tout ce patrimoine a été détruit un par un, par un groupe d’étrangers composé du roi et de son clan, n’ayant pas le sens de la gestion ni de la sauvegarde du patrimoine collectif. Le fils de l’Oued refuse que le peuple bénéficie des moyens pour survivre dans son propre pays, car il désire asservir les citoyens en les contraignant à la famine.

Abdi d’Ali-Sabieh :

Ne te trompe pas, mon cher Houmed.

IOG, le grand magouilleur, a placé à la direction de chaque patrimoine, l’un de ses fidèles bourreaux ou l’un de ses hommes de main qui ont détourné les sociétés et les revenus. Ces hommes avides d’agent ont vidé les caisses. Ensuite le clan a déboulonné les outils de production pour les vendre en Éthiopie et au Somaliland.

Actuellement les bailleurs de fonds refusent de nous octroyer des aides au développement et ils affirment que les hauts responsables ne pourront plus empocher et détourner facilement l’argent destiné au peuple.

Le pays et notre société sont dénaturés. Plus rien ne fonctionne dans l’état en uniforme. Les biens publics sont partagés parmi les groupes suivants :
– les proches du tyran
– la famille du roitelet
– la famille HAID qui sera passible de jugement devant une cour pénal
– les officiers de l’armée du clan
– les officiers de la garde républicaine avec leur colonel berger en tête
– les officiers de la police et leurs responsable qui se sont enrichis sur le dos de leurs personnels,
– Tous ceux qui ont volé les caisses pour se construire des villas et des duplex.

Tous ces crimes et toutes ces prévarications sont punissables.

A Djibouti, le peuple connait parfaitement le passé de certains officiers incompétents, faibles, inhumains, mais qui sont devenus riches depuis dix ans sous le pouvoir aveugle.

La richesse de la mer diminue et une grande partie a été détruite a cause des tonnes de déchets nucléaire qui dorment sous l’eau. L’autorisation d’immergé ces déchets a été donné par le tyran en personne à des sociétés italiennes, moyennant des commissions pour lui et sa famille.

Les boutres et les vedettes appartenant a des honnêtes commerçants ne sont plus en service, Ils ont tous été mis hors circuit ou ils ont été chassés par la force.

Maintenant seulement les proches du clan au pouvoir peuvent assurer les services dans le secteur maritime. Ils sont les propriétaires des grands bateaux, ils exploitent la mer et ses richesses sans contrôle ni taxe. En plus ils assurent le transport des matériels militaires et des armes lourdes qui sont utilisés pour détruire la population Afar du nord.

Tous les cadres révoqués, sans droit à pension, qui vivent a Djibouti-ville et dans les cercles, ont prié DIEU, pour qu’ils les maintiennent en bonne santé jusqu’au jour de la fin du dictateur chevronné. Le jour où le peuple exhibera dans la rue, poussés par le fouet, le tyran et les membres du clan M qui ont participé aux massacres, aux violences, aux détournements massifs, aux vols des biens d’autrui. Tous ceux qui ont utilisé le pouvoir du tonton et les forces armées pour détruire le pays et pour susciter des haines racistes afin d’éliminer les autres communautés djiboutiennes.

Ce jour là, on les verra en file devant le tribunal, attendant d’être jugés les uns après les autres.

Ce jour là, nous aurons enfin reconquis notre liberté.

IOG est un dictateur. Il est impopulaire dans le pays. C’est un criminel/ détourneur aux yeux du monde entier. Non seulement il a asservi et ruiné la population, mais en plus, il a dégradé l’image de marque de notre peuple, de sa culture et de ses richesses collectives.