18/06/11 (B609) IOG a-t-il programmé le génocide des Obockois ? (Par Omar Gabassé)

Selon les rapports que je reçois, j’ai l’impression qu’IOG aurait décidé d’en finir avec les Obockois. Déjà, il a envoyé ses milices pour attaquer les commerçants qui veulent vivre en paix en gérant leurs affaires.

Malheureusement ce qui s’est passé à Obock n’est pas un cas isolé.

Pourtant ce n’est pas un raison suffisante pour sous-estimer les actes de banditisme qui se sont déroulés récemment à Obock et pour les passer sous silence !

Ils ont été sciemment programmés par les hauts-responsables du régime. Le but étant de harceler les habitants jusqu’à ce qu’ils prennent les armes.

IOG sait qu’il a la force de son côté : des hommes et du matériel. On dit qu’il est persuadé de remporter, avec son arsenal répressif, la victoire contre des civils !

Certains vont jusqu’à affirmer qu’il est tellement déconnecté de la réalité, qu’il pourrait se comparer parfois à un Hitler, un Siad Barreh ou un Mengistu .

Au lieu de reprendre le contrôle du kilomètre qui avait été occupé par l’Érythrée, ce qui serait son devoir légitime, il redouble les acharnements à l’encontre des population civiles.

Comment voudriez-vous que des civils désarmés puissent « tenir » face à l’arsenal militaire et guerrier que l’on déploie contre eux et qui est manié par des mercenaires recrutés et Ethiopie et en Somalie ?

Ces milices étrangères ont un seul objectif : exterminer les Afar et non pas la défense du territoire djiboutien.

Composée aujourd’hui à 90% d’étrangers l’armée djiboutienne n’est plus notre armée nationale en charge de la protection du pays et de ses citoyens.

Le message d’IOG est clair : il veut la guerre pour pouvoir se maintenir par la terreur. Financé par des ONG, les américains, les français et les japonais, bien informés mais qui ferment les yeux sur les crimes commis chaque jour, Guelleh poursuit en toute impunité (pour le moment encore ?) l’exécution de ses plans diaboliques et meurtriers.

C’est son seul objectif : tuer les populations, semer la haine entre les différentes composantes nationales, pour garder son fauteuil et accumuler encore plus d’argent détourné.

Mais il n’est pas intelligent : l’histoire est là pour nous rappeler qu’aucun régime tyrannique n’a jamais pu se maintenir très longtemps. La soif de justice d’une population déterminée a toujours été déterminante.

A terme, IOG ne sera pas le gagnant de ces conflits intérieurs qu’il a allumés, se croyant plus malin que les autres.

Quand IOG n’est pas content, il met un blocus en place pour affamer les Obockois.
Quand IOG n’était pas content, il a écartés les Obockois de toutes les activités politiques et économiques.
Maintenant, il n’est toujours pas satisfait et il voudrait les éliminer de la surface de la terre. C’est le pas de trop !

Les Obockois, comme tous les Afar du nord et du sud-ouest de la république de Djibouti vont combattre pour leur survie.

Connaissant le contexte et les provocations honteuses de cette dernière décennie, personne ne pourra nous reprocher de combattre pour vivre.

Oui, nous voulons vivre et nous allons combattre désormais celui qui veut nous faire mourir.

Et ce n’est pas un état fondé sur le tribalisme et la mendicité qui va nous empêcher de lutter pour la vie de nos familles, de nos épouses et de nos enfants.

Nous n’avons plus d’autre choix.

Il est trop tard pour espérer que la justice instruise le dossier de ce boutiquier.

L’affaire serait immédiatement classée sans suite, et le procureur et le juge d’instruction seraient récompensés.

Omar Gabasse,
convaincu de la victoire finale qui sera celle de la justice
Vive l’opposition djiboutienne
Vive les Obockois
Vive la justice