22/06/11 /11h45 (B609) Fin de l’ALERTE ROUGE concernant les prisonniers politiques qui avaient été incarcérés à la suite des manifestations du 18 février.

Six personnes avaient été arrêtées à la suite des manifestations du 18 février sur des inculpations dénuées de tout fondement. Malgré cela, la juge avait prononcé l’incarcération à Gabode. Les demandes de mise en liberté déposées ensuite par leurs avocats avaient été rejetés.

Nous apprenons que la chambre criminelle de la cour de cassation djiboutienne a prononcé la libération d’office aujourd’hui et nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision sage qui va dans le sens d’une justice équitable …

Mais cela ne peut pas faire oublier le fait que ces six personnes ont passé 4 mois à Gabode pour rien, sur la base de dossiers d’accusation totalement vides et surtout que certains d’entre eux ont été victimes de tortures particulièrement violentes et dégradantes et qu’ils en portent des séquelles.

Nous attendons des informations complémentaires que nous diffuserons dès que nous les recevrons.

Sous réserve de la confirmation que nous attendons, voici la liste des personnes concernées qui devraient bénéficier de ce jugement :

Farah Abadid Hildid, et
Houssein Ahmed Farah,
Houssein Robleh Dabar,
Abdillahi Aden Ali,
Moustapha Abdourahman Houssein,
et
Mohamed Ibrahim Waïss