29/06/11 (B610) Point de vue d’un lecteur. Equilibrons aussi les symboles pour garantir l’unité du pays et prévenir sa partition.

La statue qui domine l’esplanade du palais du peuple représente un berger Issa bien connu. Elle ne saurait être une référence pour les djiboutiens qui aspirent à une bonne moralité. De surcroit celle-ci s’impose comme un symbole de la domination Issa.

Tournée vers le nord, la statue est porteuse de messages provocateurs.

Avec l’avènement de l’Etat de droit, ce symbole devra-t-il être remplacé par deux statues, l’une représentant un(e) nomade Afar et l’autre un(e) nomade Somali de bonne moralité au cas où les personnes, qui auraient servi de modèle, soient identifiables.

L’exigence de deux statues à l’entrée du palais du peuple sous-tendrait le principe d’égalité des deux principales composantes de la population dans tous les domaines. (A condition qu’elle ne soit pas un symbole qui écarterait les composantes minoritaires de la vie publique ! Note de l’ARDHD). Seule l’égalité pourra sauver la République de Djibouti de la sécession des pays Afar, qui représentent 87% du territoire national.

Cette idée de
sécession fait son chemin, parmi les populations concernées, par réaction (légitime) au durcissement de la politique de marginalisation et de répression appliquée par le dictateur Ismail Omar Guelleh.