09/07/2011 (B612) Vérité -> le clan au pouvoir multiplie les actes de mauvaise gestion. Le peuple assiste tous les jours au comportement inhumain d’un couple qui détruit les racines de la nation.

Les jeunes s’interrogent sur leur avenir.

Houmed de Tadjourah :
Chers frères les jeunes, notre existence et notre citoyenneté sont en danger permanent, les jeunes diplômés issus d’autres communautés n’ont pas accès aux postes dans l’administration accaparée par le clan.

Les cadres compétents sont malmenés et ils ne peuvent pas assumer leurs responsabilités à cause de la famille du roi et de la Qabyo qui utilisent les pressions et l’intimidation pour détourner les fonds d’aide destinés au peuple.

Chers frères, ou sont –ils nos professeurs, nos enseignants, nos éducateurs, nos écoles, nos CES ?

Chers frères, ou sont-ils nos cadres, nos fonctionnaires, nos hommes d’expériences, nos leaders d’opposition, nos mères et nos sœurs courageuses ?

Pourquoi ? Le peuple est-il réduit au silence et reste-t-il sans réaction face aux apatrides qui détruisent lentement ce bout de terre et sa richesse.

Abdi d’Ali-Sabieh :
Cher frère Houmed, nous vivons dans un univers en phase terminale. Le pouvoir, les mouvements d’argent sale, les détournement massifs sont intégralement orchestrés par la famille résidant à Haramous.

IOG applique la méthode dite « le plan d’action de 1990 »,
1 – tromper et dérouter le vieux Gouled
2 – préfabriquer la guerre contre les Afar pour mieux s’enrichir et surtout pour éliminer des adversaires potentiels.
3 – préparer le terrain de l’après Gouled pour concentrer tous les pouvoirs parmi les membres du clan,
4 – regrouper autour de ce gâteau le clan mamassan.
5 – obliger les cadres compétents à s’exiler pour ne conserver que les plus faibles dans la pauvreté et dans l’obéissance absolue
6 – réduire au silence, par la force des armes, les leaders d’opposition qui demandent le changement.
7 – attribuer tous les postes clés et les hautes responsabilités aux fils du clan au pouvoir.

Nos cadres, nos enseignants, et les intellectuels djiboutiens (ennes) vivent désormais à l’étranger et ils luttent, nuit et jour, pour construire une vie meilleure, souvent bravant le froid et les galères que connaissent les réfugiés.

Pendant que les privilégiés fréquentent les centres commerciaux, les grandes surfaces ou les cafés où chacun raconte ses bons et ses mauvaises souvenirs qui remontent à l’époque où les citoyens djiboutiens étaient un, unis, et soudés.

Houmed de Tadjourah :

Chers frères les citoyens, où sont-ils ? Où sont nos libertés, notre fierté d’être nés dans un pays libre, notre envie de grandir, de finir nos études, de trouver un travail intéressant, notre vision de la recherche d’une vie stable, de créer une famille, d’aider nos parents et les personnes âgées.

Chers frères, avez-vous remarqué que le clan au pouvoir refuse catégoriquement la réussite des citoyens. Le clan bloque toute évolution et il ne fait surtout rien pour sortir le pays de la crise tribale et raciste qu’il a suscité et qui détruit nos racines et notre équilibre social.

Où sont-ils nos jeunes qui grandissaient au milieu de leurs proches et au sein de leur communauté ? A une époque où les parents rêvaient en imaginant que leurs enfants trouveraient du travail au sein de leur pays. Mais ils avaient oublié qu’il y aurait un tyran, le fils de l’oued qui a hypothéqué l’avenir de leurs enfants.

Abdi d’Ali-Sabieh :

En ce moment, la situation est catastrophique. La population du nord est persécutée par l’armée composée et dirigées par des hommes inhumains et pervers, qui obéissent au seul clan du tyran.

Le peuple a perdu la confiance dans nos institutions, car le pays est dans les griffes des mercenaires dirigés par le fils du rail.

Notre jeune nation a perdu longtemps son influence dans le concert des nations. A cause d’un groupe des malfaiteurs qui détournent les richesses et qui gouvernent dans la ségrégation avancée.

Le clan/ régime refuse de rehausser l’image et de garantir l’égalité des citoyens, le roi et sa famille refusent de sauvegarder la paix et une bonne gouvernance et surtout de reconnaitre les compétences des hommes issus d’autres communautés.

Les jeunes du pays sont placés dans les conditions suivantes :

1- démobilisés par force et sans pension. Ils siègent au département des chômeurs créé par IOG
2- à cause de la drogue vendue dans tous les coins de la ville, ils sont malades et sont cloués dans les maisons familiales sans soins ni aide.
3- sous le pouvoir aveugle, ils vieillissent sans entretien, sans métier, sans emploi, sans mariage, ils sont abandonnés, a 35- 40 ans, ils ne sont plus en activité, ils sont faibles, ils sont réduits à la morosité et au désespoir. Ils n’ont plus d’ambition ni de tonus. Tt tout cela uniquement par la faute du clan au pouvoir et d’IOG.
4- les jeunes diplômés n’ont pas accès à la vie professionnelle à cause de leurs origines ethniques.

Le tyran IOG perd ses idées et il gère le pays dans les magouilles.

Mais il a peur d’un soulèvement généralisé d’un peuple décidé à prendre son destin en main et surtout de juger sur place les mafieux, les membres du clan et tous les chefs détourneurs des biens publics.