09/07/2011 (B612) Vérité -> message à celui qui se prétend le tenant du trône … (lecteur)

Le mensonge a assez duré, la réalité est visible et personne ne peut plus ignorer la situation que traverse notre petit pays. Alors il faut mettre en œuvre, sans plus tarder, des bonnes actions visibles qui déboucheront vers un changement et une bonne gestion.

Le peuple, les citoyens de cette terre brulée n’oublieront jamais le mal, les crimes, l’injustice, les vols, l’humiliation, les massacres de la population Afar, l’élimination des leaders, le pouvoir et la richesse pour le clan, l’enrichissement facile de membre de clan.

M. le président, le monde évolue, le temps est court, la vie de la population est assez tourmentée.

M. le président, saisissez l’opportunité que ce peuple pacifique vous offre encore ! Le changement est indispensable et les libertés doivent être respectées.

M. le président, vous êtes un être humain, avec tous ses défauts, mais toute personne digne, ne doit jamais franchir les limites : massacrer des innocents, des femmes, des enfants, sont des actes illégaux et pénalement condamnables.

M. le président, votre cupidité et votre arrogance, vous ont éloigné la réalité et votre coeur est devenu dur comme un roc de pierre. Reprenez vos esprits et retrouvez le bon sens pour ouvrir le pays à la démocratie, ce que réclame notre peuple.

M. le président, l’argent, le pouvoir, le clan, les forces de sécurité qui vous soutiennent aveuglement ne peuvent vous garantir le pouvoir à vie, car seul le bon dieu peut savoir la durée exacte de votre mandat.

M. le président, n’oubliez pas si vite ce morceau de terre. A vous et à votre clan, il vous a donné la liberté et permis pendant des années d’exercer un pouvoir sans partage et de vous enrichir au-delà du supportable. Ne soyez pas ingrat. En retour, c’est votre tour d’aider les citoyens et d’enrayer la pauvreté.

M. le président, assumez vos responsabilités et n’écoutez plus les membres du clan. Agissez avec loyauté pour restaurer votre image tachée du sang de vos victimes.

– soyez juste et honnête envers les citoyens
– cessez de diviser les communautés
– cessez de manipuler les institutions nationales et la constitution
– cessez de supporter le clan, les proches, les mafias, les mercenaires
– punissez les auteurs des détournements et des crimes, car vous êtes le chef suprême de la nation
– arrêtez de détruire les leaders d’opposition, les hommes de droit humain, les syndicalistes
– cessez de massacrer les parents de Houmed et de Hasna qui vivent loin de la métropole.
– acceptez la compétence des jeunes et les cadres diplômés.

M. le président, en Afrique le poste de chef de la nation est trop rarement attribué à un homme juste, compétent ou politiquement apte, mais souvent, comme c’est le cas, la fonction échoit à un homme de l’ombre, à un tortionnaire qui a du sang sur les mains, à un autodidacte ou à un détourneur des fonds devenu riche sur le dos du peuple.

M. le président, vous n’avez plus de bons amis sincères, qui pourraient vous orienter dans le droit chemin. Ce sont tous des profiteurs qui commettent des actes graves dans votre dos et qui les justifient ensuite en prétendant avoir appliqué vos ordres.

M. le président, tu ne crois pas à notre jeunesse. Tu as préféré lui raconter des mensonges, lui parler de tes ambitions et tes croyances. Voilà le problème ! Tu refuses de regarder la réalité, ce peuple vit sous le seuil de pauvreté, les faibles qui sont opprimés injustement : les femmes les enfants, et les personnes âgés et malades qui sont abandonnés par le régime, sans soin ni aide.

– refusez les magouilles et la prévarication des biens publics
– refusez les agissements illégaux des membres du clan, car ce sont eux qui vous détruirons à la fin.
– refusez les systèmes néfastes de ségrégation raciale et de division des communautés
– refusez d’assécher régulièrement les caisses de l’état
– refuser l’injustice et la violence quotidienne envers les gens honnêtes
– refusez les vols du patrimoine national
– refusez le placement de fonds dans des banques étrangères qui sont organisés par la Qabyo et consorts

M. le président, dans ce moment, avec l’âge et les maladies incurables, on ne peut finir un morceau du pain et une tasse du thé. Alors il est temps de vous réorienter dans le droit chemin et d’assumer avec honnêteté les taches qui vous ont été confiées pour mieux organiser la vie de tout un peuple.

M. le président, vous êtes l’un des rares dirigeants à qui l’on peut attribuer une telle panoplie de noms courants, parmi eux :
– rancunier
– menteur
– déloyal : destructeur des adversaires avant le match
– fils de l’oued
– fils du rail
– dictateur chevronné
– tyran aveuglé du pouvoir
– homme de l’ombre
– le façonneur du clan
– injuste
– manipulateur
– patron de la mafia régionale
– homme des coups bas
– homme qui ne tient jamais aucun de ses engagements,
– homme qui élimine ses vrais amis d’enfance
– homme seul avec le pouvoir
– homme politiquement inapte

C’est mon dernier conseil, celui d’un sage qui aime son pays.