04/08/2011 (B615) Courrier des lecteurs. Apprécier le mélange des genres !

Permettez-moi de saluer ici le point de vue d’Abdourahman Ali Waberi, écrivain djiboutien de renom, sur la famine qui sévit en Afrique de l’Est. Ce point de vue est publie dans un article paru la semaine dernière dans le site Slate.fr.

L’auteur revient surtout sur les causes réelles de cette catastrophe humanitaire et notamment les politiques criminelles menées par les dictateurs de la région et en premier celle de notre "bêtisissime" Ismael Omar Guelleh. D’ailleurs ce n’est qu’une fois que la communauté internationale ait déclare l’état de famine qui prévaut Djibouti qu’il s’est résolu à faire des gestes illusoires pour détourner l’opinion nationale.

Le train de vie "plus que princier" de celui qui se considère a tort comme un Chef d’État est a même de faire sortir de la pauvreté des centaines des milliers des Djiboutiens. Mais malheureusement l’insensible dictateur s’est enferme dans sa mégalomanie légendaire. Lui qui nous parle nuit et jour Progrès, Développement, Sante et Éducation est très vite rattrapé par la … FAMINE. Président malade (au propre comme au figure) d’un micro-État, il a depuis longtemps cédé son pouvoir a son entourage proche dont sa femme et ses filles qui en font ce quelles veulent.

L’argent qui devrait servir à nourrir les pauvres djiboutiens qui meurent par dizaine chaque jour en raison de malnutrition, des maladies bénignes est dépensé pour fêter en grandes pompes jour et nuit, au vu et au su de tout le monde. C’est ainsi que les stars internationales les plus en vue des chansons sont invitées souvent a l’hôtel-Bordel Kempisky.

Les Djiboutiens se souviennent encore la publicité obscène sur la RTD d’un groupe des danses érotiques qui officie sur TRACE TV. C’était à trois semaines seulement du mois béni de ramadan. Promotrice du spectacle : la fille cadette du Chef de l’État. Seulement, quelques semaines plutôt, le fils de ce même Ismael Omar Guelleh aurait invite l’un des imams de la Mecque. Apprécier le mélange des genres et vous aurez un avant-gout de la foi d’IOG.

C’est cet homme qui nous parle nuit et jour de religion, de décence, ce solidarité.

C’est aussi cet homme qui vend le riz qui devrait servir à lutter contre la famine comme si les 100 millions d’Euros qu’il touche personnellement des bases militaires étrangères ne lui suffisaient pas.

C’est cet homme qui fait mourir de faim les Djiboutiens et qui, malgré ses milliards acquis illégalement, ose demande de l’aide a la "communauté internationale".

Une aide qui sera, à n’en point douter, détournée.