16/09/2011 (B622) LDDH : Abus de pouvoir du dictateur Ismaël Omar Guelleh, passible des crimes d’Etat, crimes contre l’Humanité et autres crimes organisés.


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 15 SEPTEMBRE 2011

Abus de pouvoir
du dictateur Ismaël Omar Guelleh,
passible des crimes d’Etat,
crimes contre l’Humanité
et autres crimes organisés.

Cas d’un Syndicaliste bien estimé sur le plan international et national.

La liste des abus de pouvoir, des arrestations arbitraires ont constamment été dénoncés depuis l’Indépendance et d’une manière médiatique par la Presse libre durant la période où la Presse libre djiboutienne pouvait s’exprimer sans être étouffée.

Parallèlement depuis juin 1999, la Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH) d’une manière constante et régulière dans le cadre des différents sévices, exactions physiques et morales , tortures, disparitions forcées, génocide sanitaire et alimentaire des populations civiles en particulier celles du nord et de l’ouest du pays, notamment durant le conflit armé qui a perduré pendant plus d’une décennie.

Malgré la signature de l’Accord de Paix par le regretté Ahmed Dinin Ahmed, le gouvernement a refusé de mettre en application l’intégralité de l’Accord de Paix qu’il avait signé le 12 mai 2001.

Les répressions sanglantes persistent encore au nord et l’impôt « dit patriotique » imposé aux travailleurs djiboutiens continuent encore à alimenter les Fonds publics constamment détournés pour ne pas dire empoché par l’Individu encore au pouvoir illégalement et d’une manière inconstitutionnel.

Dans le contexte actuel et en tant que défenseur des Droits de l’Homme, je n’hésiterais pas à déposer une plainte auprès du Tribunal de Djibouti dans un premier stade contre la Caisse nationale des retraités afin de mettre fin à ces vols caractéristiques de certains dirigeants de l’Etat au plus haut niveau.

Cette plainte est un signe fort de notre détermination à combattre par la voie judiciaire tous les Abus de pouvoir, mais aussi de ne pas hésiter à dénoncer la responsabilité pénale du chef de l’Etat, car il ne faut pas oublier la « justiciabilité du chef de l’Etat » en cas de manquement aux devoirs de sa charge.

Ayant appris récemment que le passeport du Syndicaliste Adan Mohamed Abdo est retenu depuis le 12 décembre 2010 par les Forces de Sécurité sous les ordres du Chef de l’Etat en personne, alors que le syndicaliste Adan allait se rendre au Maroc afin de participer aux travaux de la Conférence Panarab sur le Dialogue social, ordre fut donné pour que le Syndicaliste Adan M Abdo ne puisse plus se rendre à des conférences internationales, régionales et surtout au BIT ni aux Conférences de l’OIT.

En tant que Défenseur des Droits de l’Homme j’ai encouragé notre ami Adan Mohamed Abdo à déposer des plaintes tant à Djibouti que devant les Tribunaux aux compétences universelles, tout en demandant assistance juridique au BIT.

Je lui ai témoigné de notre entière solidarité.