02/10/2011 (B624) Radio-Trottoir : du rififi dans la Police. Les petites nouvelles du front par nos correspondants.

L’état de santé du Colonel Abdillahi Abdi, serait stationnaire, mais sa blessure se révèle d’une grande gravité. Il pourrait même être évacué à Paris selon certaines sources.

Cette situation a créé beaucoup de remous au sein de la Force nationale de Police, au point qu’un différend a éclaté jeudi matin dans l’enceinte même de la caserne entre des policiers issus de différentes origines qui se sont mesurés, armes de service à la main.

D’après ce que j’ai pu entendre, la course au remplacement d’Abdillahi Abdi aurait déjà commencé.

Comme la Police n’est plus sous la tutelle du Ministre de l’intérieur, c’est le Lt-colonel Omar Hassan Houssein (*) qui a été appelé, en urgence, pour intervenir dans cette implosion de la police qui risque d’être déstabilisatrice pour la sécurité du pays.

Mais à son arrivée, les protagonistes de cette bagarre se seraient regroupés en l’insultant avec des propos à connotation tribaliste et en lui demandant d’aller s’occuper d’Haramous et non de la Police.

Ils ont même ajouté qu’il n’avait plus intérêt à remettre les pieds dans leur caserne.

Omar Hassan Houssein aurait pris peur, puisque tous ces hommes étaient armés.

Sans ne dire un mot, il se serait engouffré dans sa voiture avec ses gardes pour fuir au plus vite, ce qui n’aurait pas empêché des jets des pierres sur sa voiture.

Il aurait été tellement choqué qu’il ne serait même pas retourné à son bureau. Il serait rentré directement chez lui d’où il aurait appelé la « tante » d’Haramous pour lui faire le compte rendu de la situation et des événements qu’il venait de subir.

Nous avons
qu’aujourd’hui, ses enfants ne se sont pas rendus à l’école certainement par précaution.
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Vers la constitution d’une police religieuse à Djibouti ?

Le ministère des biens Waqfs, « haute planque » des extrémistes de la République, agissant peut-être sur instruction « du jeune prince Anaïché », nommé par décret de « Papa », conseiller aux affaires religieuses, concoterait-il des mesures contre les homosexuels Djiboutiens ? Surtout s’ils ont d’origine arabe, afin d’engager des actions fortes de répression.

Il m’a été confié, que ce même ministère recruterait des Djiboutiens arabophones. Ce sont des nouveaux arrivants de la Somalie qui ont été naturalisés en toute hâte et qui ont suivi des cursus scolaires et universitaires dans les pays du golfe, particulièrement en vue de participer à la création de Polices religieuses.

Rien ne nous permet d’affirmer pour le moment qu’il y ait le moindre embryon de Police religieuse à Djibouti, mais le risque existe désormais et des précautions s’imposent …

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Notre monsieur « dépressif » comme le surnomme les Djiboutiens, le Ministre « de l’emploi » , est-il en train de réaliser son énième coup financier ?

Il pourrait bien mettre dans sa poche et dans celles de « La Famille », la première tranche du versement par la France des indemnités destinées aux employés civils djiboutiens des FFDJ, dans le cadre de la réduction des effectifs stationnés sur notre territoire.

C’est notre « Gigolo de la République » (vous excuserez ce terme, mais c’est celui que nous employons au pays, car il a épousé la fille de Paulette, juste pour avoir un fauteuil doré. Chacun reconnaît que l’extrême beauté de cette femme n’est certainement pas ce qui l’aurait motivé initialement …). Il n’a jamais obtenu le moindre diplôme à l’exception de celui …. qu’il aurait falsifié en empruntant l’original d’un ami qu’il connait très bien et avec qui il avait suivi quelques cours en faculté.

(*) Un Lt-Colonel qui n’a vraiment pas peur du ridicule ! (Extrait de La Nation du 22 mars 2011)
« Directeur de la sécurité publique de la police nationale, le lieutenant-colonel Omar Hassan Houssein a saisi l’occasion pour sensibiliser par médias interposés les jeunes qui s’affrontent dans les quartiers populaires de la capitale.

L’officier supérieur a indiqué au public juvénile que le fait d’ôter volontairement la vie d’autrui constitue un meurtre. Un acte aussi irréparable est une infraction grave au regard des dispositions légales du code pénal de notre pays.« 

Note de l’ARDHD : comment Omar Hassan Houssein expilquera-t-il que le code pénal du pays, auquel il fait allusion, ne soit jamais appliqué quand un responsable américain est tué par des hommes de la sécurité djiboutienne, quand un employé djiboutien de Democraty international est tué, quand le Colonel commandant la Gendarmerie est tué en pleine rue, etc. (La liste des assassinats commis sur ordre du régime et des disparitions inexpliquées, est trop longue pour la rappeler ici. Pourtant tous ces crimes restent impunis parce qu’aucune enquête sérieuse n’a jamais pu aboutir : blocage de la Présidence !)