24/10/2011 (B627) Moscou toujours pas convaincue d’accepter la lettre de créance du nouvel « Ambassadeur » envoyé par le Dictateur (Article publié par la Tribune Libre de Djibouti et repris avec son aimable autorisation) Illustration Roger Picon (ARDHD)

Lien avec l’article sur le site de la tribune libre


« Ambassadeur de Djibouti » Abdi Ibrahim Absieh, toujours pas accrédité officiellement par le Gouvernement de Medvedev

Arrivé à Moscou depuis deux mois, l’ancien Ministre de « l’éducation nationale » devenu subtilement personne non grata à Djibouti par le Dictateur, et nouvel « Ambassadeur », n’est toujours pas accrédité officiellement par le gouvernement de Medvedev.

Moscou qui ne comprend toujours l’utilité d’une Ambassade de Djibouti sur son territoire, peine à accepter la lettre de créance du dictateur Ismaël Omar Guelleh remise à Mr Abdi Ibrahim Absieh, afin de l’officialiser.

Pourtant, Moscou qui se méfie d’Ismaël Omar Guelleh, l’homme aux multiples visages, à la fois dictateur et espion pour le compte de qui « veut payer plus », l’avait prévenue sur cette décision qu’elle a trouvé inapproprié au vu de ses relations étroites avec les Etats-Unis, d’envoyer un ressortissant Djiboutien, comme représentant de son gouvernement.

C’est en toute connaissance de cause, que Abdi Ibrahim Absieh a été envoyé en Russie avec la promesse de dissuader Medvedev, certainement pour lui faire comprendre que la Russie ne sera pas espionnée, mais doit juste mettre un lit dans un local pour son représentant avec un gros écriteau à la porte où sera marqué « Ambassade de Djibouti en Sommeil ».

Dans l’attente d’un dénouement heureux de la situation, Mr Abdi Ibrahim Absieh se trouve dans une situation irrégulière, tel un clandestin. Nous précisons aussi qu’il attend toujours la promesse du virement de la somme que lui a promis le Dictateur, pour son salaire et le budget de la pseudo Ambassade.

Nous avons appris que depuis une semaine, Mr Abdi Ibrahim Absieh, menace de rentrer si une solution n’est pas trouvée à sa situation et à sa condition financière en Russie.

Le Petit Dictateur a vraiment de quoi s’occuper en ce moment, avec la peur au ventre de se faire lyncher par le peuple, comme cela fut pour son ami Khadafi.

Le camp de mécontents grossit.

Après la colère de l’ancien de « l’intérieur » YEB, c’est au tour de l’ancien de l’éducation qui grossit le rang de la prochaine « révolte » des anciens.