01/11/2011 (B628) Les débuts d’un orage funeste (1ère partie) (Lecteur)

Durant cette semaine, un autre événement révélateur de la fin d’une chronique annoncée de désagrégement de la dictature, a eu lieu à Djibouti. La dictature du couple Guelleh "maqado" (Guelleh l’insatiable en somali) et de Kadra Qabyo ( Kadra l’illuminée en somali) d’Haramous s’effrite et il risque d’entrainer dans sa chute le peu qui reste de l’Etat djiboutien qui n’est pas au mieux de sa forme.

Ces événements sont suffisants pour persuader les rares et derniers rapaces qui attendent la fin pour emporter le dernier os, mais surtout pour alerter la communauté internationale afin d’éviter que le cas de la Somalie ne se produise à Djibouti.

-1- Le ministre de la santé a réuni les médecins Djiboutiens pour leur annoncer la colère de Guelleh maqado. Il les a menacé de les licencier et de les remplacer par des médecins indiens, s’ils continuaient à lui refuser de verser les 60% du produit de leurs honoraires. La fronde des médecins est menée par le fils du General Fathi seul spécialiste en chirurgie orthopédique ; ce qui oblige le dictateur à suspendre pour le moment l’usage systématique du bâton.

Le ministre leur a indiqué que Guelleh maqado ne bluffait pas et il a pris à témoin le docteur Madyan qui avait assisté aux discussions téléphoniques du grand chef avec le ministre.

Le ministre l’a appelé pour lui faire part des difficultés qu’il avait pour collecter cette arnaque que les médecins djiboutiens estiment injuste et illégale. Un bras de fer s’est engagé entre Guelleh maqado et les médecins ; il risque d’entrainer, un peu plus dans la crise, le secteur de la santé qui se trouve déjà en piètre état.

Guelleh maqado n’est pas prêt de lâcher prise. Il s’en fout de la santé des Djiboutiens. (à suivre……..)