02/11/2011 (B628) LDDH : Demain 33 jeunes, en majorité des étudiants et des lycéens, connaîtront le verdict rendu par la justice à la solde du dictateur djiboutien


Le Président

Brève information du 2 novembre 2011

Demain 33 jeunes, en majorité des étudiants et des lycéens, connaîtront
le verdict rendu par
la justice à la solde du dictateur djiboutien

Demain jeudi, 3 novembre 2011, à trois jours de la grande fête musulman, trente trois «33) jeunes en majorité des Etudiants de l’Université, des Lycées et des CES, encore arbitrairement incarcérés à la sinistre prison de Gabode, entendront Madame la Présidente de la Cour correctionnelle, qui donnera lecture de son d élibéré

La Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH) continuera à suivre cette affaire, ainsi que tous les harcèlements des éléments à la solde du dictateur passible de crimes organisés, et de harcèlement à l’encontre des jeunes Djiboutiens (nes).

La Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH) dénonce vivement la disparition forcée de dimanche dernier 30 octobre 2011 du professeur d’histoire et géographie M. Issa dit Lapin, arrêté par des hommes en civils (certainement de la Police Politique aux ordres directs du Dictateur et directement dans son lieu de travail : le Collège d’enseignement secondaire (CES) mitoyen de l’agence de la Palmeraie de l’électricité de Djibouti (EDD) non loin de Balbala, alors qu’il venait juste de terminer un cours d’histoire sur l’ampleur de la d émocratie à travers le monde, notamment avec le printemps arabe et ceux contre les régimes dictatoriaux en Afrique.

Faut-il rappeler que le devoir d’un professeur d’histoire est d’enseigner aussi l’histoire contemporaine, mais ici on veut obliger les professeurs à ne parler que du dictateur usurpateur du pouvoir, par le récent coup d’état militaro-électoral du 8 avril 2011.

La Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH) est très préoccupée par les disparitions forcées, les tortures et les répressions constantes, l’interdiction in facto de la Presse Libre, de toutes formes de communication, d’expression et actuellement les répressions contre le corps des enseignants, afin de propager et d’instaurer la politique de peur et de terreur entretenue par un régime en décomposition.

NOEL ABDI Jean-Paul