06/11/2011 (B629) Courrier des lecteurs. Pourquoi les arabes ont-ils fermé leurs robinets ? IOG réagit !

________________________________ Note de l’ARDHD
Cette contribution nous a été transmise par un lecteur connu (dont nous protégerons l’anonymat). Après des hésitations, nous avons décidé de le publier au seul motif qu’il pourrait confirmer et expliquer le pourquoi de la fin des subventions arabes au régime dictatorial de Guelleh. Mais nous avons supprimé toutes références nominatives à des personnes qui seraient intervenues personnellement.

Le tribalisme imposé par Guelleh a exarcerbé les sensibilités de chaque communauté et en particulier de celles qui sont minoritaires dans le pays et qui ont toutes, de bonnes raisons pour dénoncer la discrimination dont elles sont effectivement les victimes.

Nous rappelons qu’au regard des positions de l’Association, le tribalisme n’a aucun avenir. Sa seule raison d’être est de permettre à Guelleh de se maintenir au pouvoir « en divisant pour régner ».

Pour nous, l’avenir de Djibouti passe par la construction d’un pays démocratique, associaint tous les Djiboutiens, sans aucune référence à leurs origines communautaires. Les communautés conservant leurs traditions et leurs différences cultures mais au sein d’un Etat reconnu et accepté par chacune.

Quoi qu’il en soit, cette contribution est à lire avec précaution, car elle ne reflète pas obligatoirement les positions de l’ARDHD.

_________________________________ Article d’un lecteur

«Ils disent qu’on ne leur attribué qu’un petit ministère…, »

 »
C´est exactement ce que représente la communauté arabe de Djibouti, et rien de plus !  »

C´est en ces termes, et de sources sures, qu´IOG aurait répondu à un émissaire dépêché par les sages de la communauté arabe de Djibouti.

IOG aurait beaucoup hésité entre ne rien lui donner et lui consentir une miette.

Il a finalement opté pour donner la miette. La miette, c’est le tout petit ministère l´enseignement supérieur, producteur de chômeurs en masse. Ce poste fut créé à la hâte et confié à la bonne personne, un certain Nabil Mohamed Abdallah, connu à la fois pour son intégrité et aussi pour sa grande timidité.

Un excellent « béni-oui-oui ». Rien à voir donc avec un Ali Roubah (que Dieu lui pardonne ses crimes) ou un Rifki devenu membre de la mafia iogienne, puis jeté à la poubelle comme une chiffon sale …

Alors cherchons les raisons de ce que certains considèrent comme une punition ? Pourquoi ? Qu’est-ce que cette communauté pourtant bien connue pour ses sympathies envers le régime, a-t-elle fait de mal ?

Autant de questions que l´on peut légitimement se poser.

Certains avancent le fait que l’opposition en exil, en serait la cause !

Je sais que les lecteurs du site de l´ARDHD vont douter de mes propos, mais c´est une vérité qu´IOG vient de découvrir tristement.

Derrière l’un des leaders de l’opposition, il y aurait un opposant, en exil au Canada, francophone et arabophone.

Avec l’aide de ce leader, il aurait traduit du français vers l´arabe un mémorandum sur la situation catastrophique qui sévit à Djibouti.

Lors d’un voyage qui l’aurait conduit au Qatar, aux Emirats arabes unis, au Koweït puis en Arabie Saoudite ne janvier 2011, aurait-il distribué ce mémorandum à plusieurs représentants de ministres arabes ?

Il aurait beaucoup insisté sur la discrimination qui pénalise les communautés minoritaires de Djibouti, surtout arabe, et il aurait cité comme exemple, l’expulsion de la famille d’Alhoumekani vers le Yémen, ordonné par IOG en personne, au motif qu’il est un témoin clef dans l’affaire Borrel.

Cet « ambassadeur » aurait pris le temps d’expliquer à ses contacts arabes, tant au cours de son voyage, qu’au Canada et en Belgique où il maintient des contacts avec les Ambassades arable, la situation exacte qui sévit en République.

Sa démonstration venant confirmer des rapports transmis par l´homme d´affaires Abdourahman Boreh.

Conclusion.

Les pays arabes auraient envoyé de « discrets observateurs » pour évaluer la situation, souvent chargés officiellement de suivre des petits projets, pour assurer leur légitimité.

Mais les services de Guelleh ne restent pas les bras croisés. Certains ont été identifés et parfois malmenés, s’ils n’avaient pas pris la précaution de fuir avant …

Malgré tout et au final, des rapports crédibles sont parvenus aux autorités des pays frères du Golfe.

Résultat.

Les relations entre le régime de Guelleh et les pays arabes ne sont plus au beau fixe. A titre conservatoire, ces derniers n´auraient pas tardé à fermer leurs robinets ! Ce qui aurait provoqué une nouvelle colère de Guelleh !

Comme les arabes ne donnent plus, IOG ne voit donc plus l´intérêt de réserver ne serait-ce qu’une petite part du gâteau à la communauté arabe de Djibouti, qui pourrait être totalement écartée des postes à responsabilité.

B.